Jugeant insuffisantes les mesures prises par la Société des transports de Montréal pour protéger sa clientèle du Covid-19, je me suis procuré cet été un vélo d’occasion sur Kijiji (pour 260$).
Cela augmente considérablement mon autonomie puisque la distance que je peux parcourir à vélo sans m’épuiser est le triple de celle que je peux marcher.
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Il s’agit d’un Raleigh Colt pour fille, probablement construit dans les années 1960.
J’ai ajouté à l’arrière une boite à lait (environ 9$) qui me sert de panier. Sur un vélo de gars, je passerais mon temps à m’accrocher la jambe sur ce panier chaque fois que je descendrais de vélo. D’où l’idée d’avoir un vélo de fille.
Sur le côté droit du guidon, j’ai mis une clochette sans laquelle un vélo rétro ne serait pas réellement ‘vintage’.
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Sur le côté gauche du guidon, un autre accessoire : un miroir concave Hafny HF-MR080 (28$) qui remplace l’ancien (qui sonnait la tôle).
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Et sous le siège, confort ultime, j’ai ajouté une suspension Cane Creek Thudbuster LT, achetée d’occasion. Depuis, je pédale sur un nuage…
Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25 mm F/1,2 (1re photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/5000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
2e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
3e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
Je pensais que vous vouliez repartir en Californie… pour éviter d’attendre le bus et, pour ne pas avoir à compter les voitures à l’arrêt de bus…
C’était le vélo que vous aviez emprunté à votre soeur ?
Attention, J.Pierre, à ne pas faire trop d’efforts physiques, vous risqueriez de vous endormir sur votre Blogue…
Le vélo que ma sœur Monique m’a gentiment prêté en Californie est un vélo électrique.
À Montréal, depuis cette année, Bixi offre un millier de vélos électriques en libre-partage. Mais ils sont tellement populaires qu’il arrive souvent qu’il n’en reste plus à la station située près de chez moi.
Dans le but d’être pleinement autonome, j’ai donc décidé d’acheter un vélo à traction humaine (en somme, un vélo tout court).
À onze kilos, il m’est facile de le monter à mon appartement, situé à l’étage, afin de l’entreposer pour l’hiver.
Pour l’instant, il me plait beaucoup. Dès qu’il fait beau (ce qui est fréquent au Québec), je trouve un prétexte pour sortir de chez moi pour aller faire des courses ou pour vadrouiller dans mon quartier au son de ma musique préférée.
Super ! Ce matin, ça partait pas… on me parlait de doublon…
Je n’ai jamais dit qu’il ne faisait jamais beau, au Québec…
GENTIMENT…
Vous êtes un peu comme les Suisses, avec les mêmes expressions.
Je me souviens d’un magasin de chaussures, en Suisse, sur deux étages où mon homme avait acheté des chaussures de marche. Oh ! 25 ans, en arrière, je crois..
J’avais été surprise que la vendeuse nous dise : « On va redescendre gentiment en bas ».
Et, cet été, j’y ai repensé. Mon Mari et Moi, étions tombés, au bord du lac, sur un groupe de jeunes, venus enterrer la vie de jeune fille d’une des leurs, dans le bas Jura.
Ils remontaient, chez eux, par nos lacs. Le mec sortait de l’eau, grelottait, en slip de bain. Un peu couvert, ce jour-là. Je cause toujours trop longtemps -pardonnez-moi mon envie d’apprendre !-.
Et, vu l’accent, il finit par nous dire : »Demain, on remonte gentiment, chez nous, autour de Neuchâtel ».