À la fin de chaque été, le Jardin botanique de Montréal organise une foire horticole au cours de laquelle sont offerts des fleurs en pot, des tisanes, des outils de jardinage, etc.
L’été dernier, en passant devant un des kiosques de cette foire, l’idée m’est vue de faire un peu d’agriculture urbaine sur mon balcon.
Auprès de la semencière artisanale Terre Promise, je me suis donc procuré des graines de deux variétés de tomates plutôt rares (Minuit à Montréal et Noire de Crimée).
Et pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai acheté la bible du cultivateur-amateur de tomate : La Tomate – De la terre à la table de Lili Michaud.
Le 8 mars de cette année, je semais cinq de mes précieuses graines. Celles-ci sortirent de terre moins de deux semaines plus tard.
Entretemps, le Québec se confinait.
Regarder la nature s’épanouir lentement sous nos yeux est une merveilleuse manière de conserver l’espoir en pleine pandémie.
Dès que mes plants furent suffisamment grands, ce fut le temps de les transplanter dans de gros pots sur mon balcon.
Fleur de tomate
Semaine après semaine, mes cinq plants donnèrent un grand nombre de petites fleurs jaunes.
Je ne sais pas si c’est à cause du confinement, mais il semble que les insectes pollinisateurs ne sont pas sortis de leur ruche cette année…
Tomate ‘Minuit à Montréal’
Si bien que je n’ai récolté qu’une quatorzaine de tomates; gouteuses, légèrement sucrées et presque dépourvues d’acidité.
Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 60 mm F/2,8 Macro (1re photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (2e photo)
1re photo : 1/400 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/6,3 — ISO 5000 — 40 mm