Une dette saoudienne sur le dos des contribuables canadiens ?

Publié le 30 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes


 

Le G20 réunit annuellement une vingtaine de pays — en réalité, 19 pays et l’Union européenne — qui représentent les deux tiers de l’Humanité et 85 % du commerce mondial.

Parce que cette réunion se tiendra en 2020 en Arabie saoudite, le prince Mohammed ben Salmane en sera l’hôte.

Au palais royal saoudien, tous les admirateurs de Justin Trudeau se réjouissent à l’idée de le voir entrer habillé comme Peter O’Toole dans Lawrence of Arabia, du haut de son chameau, au milieu des volutes d’encens et de myrrhe et au son des clochettes.

Mais le premier ministre canadien pourrait avoir d’autres préoccupations.

On apprend aujourd’hui que l’Arabie saoudite est en retard dans ses paiements pour des véhicules blindés canadiens. Ce retard s’élève à 3,4 milliards$ (sur un contrat de quinze milliards$).

L’Arabie saoudite n’étant pas un État de droit, un fabricant n’a aucun recours lorsque ce pays refuse de payer ses dettes.

Même s’il suffisait d’envoyer un huissier pour recouvrer la somme due, il n’est pas certain que ce dernier reviendrait au Canada d’un seul morceau…

Voilà pourquoi ce contrat a été conclu entre le Canada et l’Arabie saoudite et non directement entre celle-ci et le fabricant.

Conséquemment, Ottawa est garant auprès du fabricant du respect du contrat par la dictature saoudienne.

En 2014, lorsque l’Arabie saoudite a manifesté son intention d’acheter de l’armement canadien, les ministères fédéraux à vocation économique avaient recommandé la signature du contrat.

Une recommandation suivie par le gouvernement conservateur de Stephen Harper sous l’indignation de l’opposition libérale.

Mais un tel contrat est soumis à des licences d’exportation. En d’autres mots, la signature du contrat ne valait rien tant que les licences d’exportation n’étaient pas accordées par le ministère des Affaires étrangères.

Ce qui fut fait non pas par les Conservateurs, mais par les Libéraux.

En effet arrivé au pouvoir, le gouvernement libéral de Justin Trudeau n’a rien trouvé de mieux à faire que d’accorder le 8 avril 2016 les licences d’exportation concernant 70 % du matériel militaire canadien visé par le contrat conclu sous les Conservateurs avec l’Arabie saoudite.

Ce qui est un autre exemple qui confirme la thèse selon laquelle le véritable pouvoir à Ottawa est exercé par une machine étatique à qui l’interface ministérielle sert de paravent.

D’où le fait qu’un gouvernement, qu’il soit libéral ou conservateur, cela revient au même.

Avec le résultat que si l’Arabie saoudite ne paie pas sa dette, cela coutera cent dollars à chaque citoyen canadien. Cela représente une somme de 400 $ pour une famille moyenne de deux parents et de deux enfants.

Voilà le prix du fédéralisme.

Références :
Groupe des vingt
La présidence saoudienne du G20 contestée
L’Arabie saoudite en retard dans ses paiements pour des véhicules blindés canadiens
La clarté et l’opacité du ministre Dion

Paru depuis :
Solde impayé des Saoudiens : les blindés reviennent hanter Ottawa (2019-11-02)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les boissons énergisantes et l’État fédéral

Publié le 29 octobre 2019 | Temps de lecture : 4 minutes
L’auto promotionnelle Red Bull sur la rue Sainte-Catherine, à Montréal

Introduction

Sous l’Ancien régime, critiquer le roi vous attirait tous les ennuis.

Voilà pourquoi les opposants à une décision royale en imputaient prudemment la faute à la maitresse du roi et la mauvaise influence, disait-on, que celle-ci exerçait sur le monarque bienaimé.

Et il suffisait à ce dernier de répudier sa maitresse pour que ses errements passés lui soient pardonnés, tels ceux d’un born-again Christian.

Il en va de même des gouvernements à Ottawa.

L’aveuglement fédéral

J’écoutais jeudi dernier l’émission Enquête consacrée aux boissons énergisantes.

On y apprenait qu’il est impossible pour les Canadiens de signaler au fédéral les effets secondaires qu’ils ont ressentis à la suite de la consommation de ces breuvages.

Même lorsqu’un coroner en vient à la conclusion qu’un Canadien est mort victime d’une boisson énergisante, il ne peut le rapporter à Ottawa.

Ni par téléphone. Ni par courriel. Ni par poste recommandée.

Le gouvernement conservateur de Steven Harper a fait en sorte que les effets secondaires dus aux boissons énergisantes doivent être signalés uniquement aux fabricants. Ces derniers sont les seuls autorisés à rapporter annuellement à Ottawa les effets secondaires de leurs produits.

Est-ce que le gouvernement vérifie si les compagnies lui transmettent correctement les effets secondaires qui leur sont rapportées ? Non, Ottawa se fie aveuglément à l’autodiscipline des fabricants.

Mais peut-on, par exemple, envoyer à la compagnie Red Bull un courriel signalant un effet secondaire ? Non plus.

Pour ce faire, vous devez remplir un bref formulaire en ligne dont vous n’avez évidemment aucune copie, à moins d’effectuer une capture d’écran.

Si votre message n’est pas transmis à Ottawa par le fabricant, êtes-vous certain que ce dernier l’a bien reçu ? En avez-vous la preuve ? Auriez-vous oublié d’appuyer sur le bouton ‘Send’ ? Cela arrive plus souvent qu’on pense, parait-il…

N’espérez pas envoyer une lettre recommandée au fabricant. Son adresse civique n’apparait nulle part sur son site web et les journalistes d’Enquête ont eu toute la peine du monde de la trouver à Toronto.

Évidemment, on en conclut que cette situation est la faute du méchant gouvernement Harper. Un gouvernement qui a ignoré les sages critiques de l’opposition libérale.

Mais ce que l’émission de Radio-Canada oublie de préciser, c’est qu’après quatre ans de gouvernement libéral, c’est encore pareil.

Doit-on comprendre que blâmer un parti fédéral ‘au pouvoir’, c’est comme blâmer la maitresse du roi ?

L’interface politique de l’État canadien

La grande majorité des citoyens croient que l’État, c’est la somme des ministres et des députés dont on parle dans les quotidiens ou qu’on voit aux actualités télévisées.

En réalité, l’État canadien se compose de deux parties; les parlementaires et la machine de l’État.

Le gouvernement peut prendre toutes les décisions qu’il voudra. Toutefois, il est impuissant à appliquer les mesures qu’il adopte. Pour ce faire, il a besoin de la machine de l’État.

Et quand la machine dit ‘non’ (comme pour sauver SNC-Lavalin), le premier ministre lui-même s’écrase.

L’explication est toute simple : les députés, les sénateurs et les ministres ne sont que l’interface entre le peuple et la machine de l’État canadien.

Or cette machine, ce sont des milliers de fonctionnaires et surtout un petit nombre de mandarins qui exercent le pouvoir dans l’ombre, animés de leur propre conception de l’intérêt national.

Que ce soit au sujet de l’étiquetage obligatoire des OGM (réclamé par 86 % des Canadiens), les politiques énergétiques (lire pétrolières), la politique étrangère du pays (dont la vente d’armes à la dictature saoudienne), plus ça change, plus c’est pareil.

Et c’est pareil parce que tout ce qui change, c’est l’interface ministérielle qui sert de paravent à une machine étatique qui opère dans l’ombre.

Références :
Deux canettes de Red Bull : épilepsie
La façade ministérielle de l’État canadien
Les boissons énergisantes peuvent tuer… mais Santé Canada ne vous le dit pas
SNC-Lavalin vs la machine de l’État canadien
Stimulant à mort (vidéo)
13 décès liés aux boissons énergisantes?

Détails techniques de la photo : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 30 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Laïcité : Trudeau radote

Publié le 27 octobre 2019 | Temps de lecture : 6 minutes

Introduction

Interrogé quant à la possibilité pour le gouvernement fédéral de contester la loi québécoise au sujet de la laïcité, Justin Trudeau a répondu : « J’ai été très clair à ce point-là pendant la campagne. À maintes reprises. Je ne peux pas fermer la porte à défendre les droits fondamentaux

Il s’adonne que les électeurs aussi ont été très clairs; plus de Canadiens ont voté pour les Conservateurs que pour lui.

Il est regrettable que le chef de l’État canadien s’entête à diviser le pays, notamment en soutenant que la loi québécoise sur la laïcité viole des droits fondamentaux.

En réalité, cette loi — que je trouve excessive — viole des caprices constitutionnels et non des droits fondamentaux.

Un excès ‘anodin’

À mon avis, le port de signes religieux (ostentatoires ou non) ne devrait être interdit qu’aux détenteurs des pouvoirs répressifs de l’État, soit les soldats, les policiers, les juges et les gardiens de prison.

Mais le gouvernement Legault en a décidé autrement. Il a étendu cet interdit à un grand nombre de personnes, dont les professeurs, les infirmiers et les employés de garderies publiques.

J’ai très peu critiqué cette loi pour une simple et bonne raison; elle favorise la cohésion sociale en soulageant les peurs identitaires des Québécois. Est-ce une raison suffisante ? Jugeons-en par ses effets.

L’impression qu’on accepte trop de néoQuébécois membres de minorités visibles a chuté de 44,8 % à 30,4 % de 2015 à 2019.

De plus, les inquiétudes face à l’intégrisme chrétien (qui menace le droit à l’avortement) ont presque complètement remplacé les inquiétudes face à l’intégrisme musulman. Il y a un un à peine, ces dernières frisaient l’hystérie collective.

Au-delà des contestations juridiques (financées de l’extérieur), il m’apparait évident qu’une loi (même excessive) au sujet de la laïcité est préférable à l’immobilisme du Parti libéral du Québec (qui a laissé pourrir le débat à ce sujet pendant une décennie).

Les caprices constitutionnels canadiens

Lorsqu’une constitution est bien écrite, les droits constitutionnels sont synonymes de droits fondamentaux.

Ce n’est pas le cas au Canada.

Au début des années 1980, l’unique motivation pour le Canada d’entreprendre de se doter d’une nouvelle constitution a été la volonté de contrer la Loi 101 du Québec.

Adoptée quelques années plus tôt, la Loi 101 était une loi révolutionnaire qui consacrait la suprématie des droits collectifs nécessaires pour arrêter ici la progression démographique de la langue anglaise.

En somme, la motivation d’Ottawa d’adopter une nouvelle constitution était de pouvoir poursuivre la colonisation du Québec.

En sacralisant les droits individuels, les rédacteurs de la Canadian Constitution n’ont pas prévu la montée de l’intégrisme religieux financé par la dictature saoudienne.

Si bien que de simples croyances religieuses sont devenues au Canada des droits constitutionnels; par exemple, le port du niqab et de la burka a été promu au rang de droit constitutionnel, au même titre que le droit à la vie.

Lorsque Justin Trudeau prétend défendre des droits fondamentaux, en réalité il défend des caprices d’une constitution généralement bonne, mais dysfonctionnelle sous certains aspects.

Malheureusement, la seule manière fiable de se soustraire aux défauts de cette constitution est l’invocation de la clause dérogatoire. Un recours d’autant plus facile pour nous que ce n’est pas notre constitution, mais leur constitution.

Les interdits de la loi québécoise sur la laïcité sont ceux qu’on trouve déjà dans des lois adoptées par de nombreuses démocraties européennes. Des interdits déjà validés par leurs plus hautes instances juridiques.

Bref, la loi québécoise est parfaitement compatible avec les droits de la personne.

Trudeau a donc tort de suggérer que le Québec viole les droits fondamentaux de ses citoyens.

Pourquoi Trudeau agit-il ainsi ?

Un des problèmes fondamentaux du Canada, c’est que juridiquement, il est basé sur une constitution illégitime.

Cette constitution a été adoptée en 1982 à l’issue d’une séance ultime de négociations à laquelle le Québec n’avait pas été invité : cette réunion s’était tenue en pleine nuit, à son insu.

En adoptant cette constitution sans nous, l’ethnie dominante du pays a relégué le Québec au rang d’une colonie à qui la métropole impose unilatéralement sa loi.

Et pour masquer le fait que cette constitution est entachée d’illégitimité en raison des circonstances de son adoption, les stratèges d’Ottawa aiment dépeindre les Québécois comme des êtres primitifs qu’il faut dompter en les soumettant à cette camisole de force constitutionnelle.

Au fond, c’est une actualisation du discours de Lord Durham qui, au XIXe siècle, nous décrivait comme des êtres arriérés qui avaient besoin des lumières civilisatrices de la race britannique.

Il faut avouer qu’à Ottawa, on ne manque pas d’arguments; l’attentat terroriste à la mosquée de Québec est l’un d’eux.

Mais c’est l’arbre qui cache la forêt.

Lorsqu’on mesure la xénophobie au Canada, les résultats sont étonnants.

Depuis 1993, la firme Ekos Research Associates effectue des sondages au Canada. Voici les réponses à l’une de ses questions.


Indépendamment du nombre d’immigrants au Canada, trouvez-vous que notre pays accueille trop, trop peu, ou la bonne quantité de membres de minorités visibles ?

Provinces Trop en 2013 Trop en 2015 Trop en 2019
Colombie-Britannique 35,4 % 38,5 % 30,9 %
Alberta 44,7 % 46,0 % 55,8 %
Saskatchewan 51,5 % 46,2 % 73,7 %
Manitoba 34,6 % 39,6 % 42,6 %
Ontario 42,1 % 41,5 % 45,6 %
Québec 25,8 % 44,8 % 30,4 %
Maritimes 38,4 % 27,0 % 21,1 %
Moyenne 37,5 % 41,2 % 39,9 %

Conclusion

Justin Trudeau aime se déguiser. Il affectionne tout particulièrement son beau costume de défenseur des minorités. Malheureusement, le premier ministre ne tient pas compte que la principale minorité du Canada, c’est le peuple francoQuébécois.

En nous représentant faussement comme des gens qui briment des droits fondamentaux, Justin Trudeau nuit à l’unité du pays et suscite une animosité à l’égard du Québec qui est indigne d’un chef d’État.

Il devrait nous porter davantage de respect.

Références :
Attitudes to Immigration and Visible Minorities
Ekos Research Associates
Identité : une question de respect
Increased Polarization on Attitudes to Immigration Reshaping the Political Landscape in Canada
L’uniforme laïque des forces de l’ordre
Tolerance Under Pressure?

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (fin)

Publié le 25 octobre 2019 | Temps de lecture : 5 minutes

Conclusion

Géographie

Ce voyage a été une occasion de comprendre l’attachement du peuple américain pour le territoire de leur pays, d’une grande diversité et d’une remarquable beauté.


 
Sa géographie est dominée par un relief accidenté formé d’innombrables montagnes, plateaux et vallées.

Au-delà des montagnes qui bordent le Pacifique, il règne à l’intérieur des terres un climat désertique ou semi-désertique hostile au peuplement humain.



 
L’hostilité de cette nature sauvage a été vaincue par la construction d’immenses infrastructures (comme le barrage Hoover et le canal All-American) qui ont domestiqué les cours d’eau de la région pour y faire naitre d’immenses réservoirs d’eau potable.

Cette abondance hydrique a permis le développement d’une agriculture intensive et la création artificielle de vallées verdoyantes comme la vallée de Coachella.



 
Et pour relier cette région au reste du pays, on a développé un réseau routier moderne et efficace.

Afin de maximiser la consommation individuelle, moteur de l’économie, on a favorisé l’accès à la propriété. Un accès d’autant plus apprécié que l’individualisme est une caractéristique fondamentale du peuple américain.


 
Ce qui a entrainé un étalement urbain qui a rendu l’automobile indispensable.

Urbanisme et ses conséquences


 
La Californie doit sa prospérité actuelle au développement des technologies de l’information dont elle a été le berceau.

Mais l’étalement urbain de ses villes fait en sorte que les transports passifs, notamment individuels, y sont une nécessité.

L’extrême popularité des trottinettes électriques et des vélos électriques — à San Diego, on en voit partout — s’explique auprès des jeunes parce que ces moyens de transport leur permettent de s’affranchir de la voiture de leurs parents.

C’est donc une solution américaine à un problème américain.

La micromobilité passive aggrave l’obésité des jeunes Américains (sans en être la cause, essentiellement alimentaire).

Malheureusement, leur obésité est encore pire que celle de leurs parents. Si bien qu’il est juste de parler à leur sujet d’une épidémie d’obésité morbide.

Le contraste avec la population d’Helsinki — où j’ai pris mes vacances précédentes — est saisissant.

En Finlande, on a investi des sommes considérables dans le transport en commun. Parallèlement, on a favorisé l’exercice physique des citoyens. Au moment de ma visite, l’an dernier, toute la micromobilité y était à traction humaine. Le sentiment d’être bien dans sa peau contribue sans doute à faire des Finlandais un des peuples les plus heureux sur Terre.


 
Ce qui m’a également frappé au cours du voyage en Californie, c’est l’effort colossal de cet État pour développer des sources alternatives d’énergie, principalement solaire et éolienne.

Un effort motivé sans doute par la pollution de l’air qui y résulte du transport des passagers et des marchandises.

Conclusion de la conclusion


 
Berceau du mouvement hippie et de l’usage récréatif des drogues ‘douces’, la Californie est une source de fascination en Occident depuis plus d’un demi-siècle.

Au cours des dernières décennies, la créativité des Californiens s’est transposée dans le domaine technologique. Si bien que c’est là que sont nées des inventions (ordinateurs, réseau internet et téléphones multifonctionnels) qui ont changé nos vies.

J’en suis revenu ébloui par la beauté de ses paysages mais très pessimiste quant aux chances de voir cette partie du monde s’adapter sans douleur aux changements climatiques, notamment en raison de l’agriculture intensive qu’on y pratique, une agriculture en complète contradiction avec le climat semi-désertique qui y règne.

Pour terminer, je tiens à remercier publiquement ma sœur Monique Martel et son mari, Paul Dixon, pour leur hospitalité et leur disponibilité. Sans eux, ce voyage très intéressant n’aurait pas été possible.

Parus depuis :
Que peut faire la Californie pour mieux se préparer aux feux de forêt? (2019-11-01)
La Californie est à sec (2021-06-24)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 8-18 mm (2e, 3e, 5e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/3,9 — ISO 200 — 17 mm
3e  photo : 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
4e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
5e  photo : 1/3200 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 14 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
7e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
8e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
9e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (10e partie)

Publié le 23 octobre 2019 | Temps de lecture : 4 minutes

De Palm Spring à Montréal

Lorsqu’ils achètent leur billet d’avion, les passagers ont la possibilité de choisir leurs sièges à l’avance. Dans le cas des sièges les mieux placés (ceux près des hublots, notamment), les transporteurs exigent le paiement d’un supplément.

J’ignorais qu’il suffisait de s’abstenir de le faire pour que ces sièges soient attribués gratuitement lorsque l’avion est à moitié plein.

Ce fut mon cas au retour de Palm Desert, à la fois sur le vol Palm Spring-Los Angeles et celui Los-Angeles-Montréal. Sans payer de frais supplémentaires, j’ai été placé près d’un hublot dans les deux cas.




 
Puisqu’il n’existe pas d’aéroport régional à Palm Desert, je me suis rendu à celui d’une ville voisine, Palm Spring.

Cet aéroport est assez simple, doté d’une galerie marchande à l’air libre, simplement recouverte d’une canopée.

Pour se rendre à l’avion situé à quelques pas de l’aérogare, que fait-on ? Eh bien, on marche.


 
Une heure après le décollage, le centre-ville de Los Angeles est déjà sous nos yeux.




 
À l’aéroport international de Los Angeles, on a eu la bonne idée de placer à la hauteur des yeux certains des tableaux indiquant l’horaire des départs et des arrivées.

Dans l’attente du vol Los Angeles-Montréal, j’ai fait cirer mes souliers, ceux que je ne porte qu’au cours de mes vacances, trois semaines par année, les mêmes depuis quatorze ans.


 
Le plan du vol est simple; après un léger détour vers le sud, on file directement à Montréal.


 
L’avion parti de Los Angeles étant plus gros et plus puissant, on atteint la vallée de Coachella en 20 minutes, soit la distance qui nous a pris une heure sur l’avion précédent.


 
Ci-dessus, le sud de la vallée de Coachella et la rive nord de la mer de Salton.

On notera le contraste entre l’aspect verdoyant de la vallée et l’aridité des environs.


 
Ici, il s’agit d’un immense parc solaire près de la ville californienne d’Eagle-Mountain.


 
Ces structures étranges sont des champs circulaires créés par de l’irrigation à pivot central. Ceux qu’on voit sont situés près de la localité de Napi Headquarters, au Nouveau-Mexique.


 
Autre lieu bizarre : on dirait un réseau d’électrodes autour d’un plan d’eau en forme de racine de ginseng.

Je crois deviner qu’il s’agit simplement de lieux déboisés autour du lac Navajo. Celui-ci est le plus important un réservoir d’eau potable du Colorado, créé par le barrage Navajo.


 
Après un vol de 5h10 (celui de Los Angeles à Montréal), nous voilà de retour à l’aéroport Trudeau.

C’est ainsi que s’achève ce voyage au sud-ouest des États-Unis.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
  2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  3e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  4e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 12 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 12 mm
  7e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 35 mm
  9e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
10e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
11e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
12e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
13e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
14e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 22 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Alicia Alonso, chorégraphe et ballerine (1920-2019)

Publié le 20 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

C’est le 17 octobre dernier qu’est décédée une des plus talentueuses ballerines et chorégraphes du XXe siècle.



 
Je n’ai jamais rencontré Mme Alonso, mais je l’ai croisée à deux reprises.

La première fois, le 2 novembre 2012, c’était à l’occasion d’une représentation du ballet Gisèle à laquelle elle avait tenu à assister (en dépit de sa cécité).

Le 18 novembre de la même année, elle était venue entendre un récital de la soprano Johana Simón au Palacio de los Matrimonios.



 
Cette cécité complète, survenue à la fin du XXe siècle, a convaincu Mme Alonso de se départir de ses riches souvenirs, provoquant ainsi la création du Museo de la Danza de La Havane.

On y trouve des chorégraphies notées — puisque le ballet possède son propre système de notation — des programmes originaux qui ont marqué l’histoire de cette discipline, des costumes, des photos dédicacées des plus grands danseurs du XXe siècle, des affiches, des croquis de décors et de costumes, des coiffes de Mme Alonso, de même que les décorations et honneurs que celle-ci a reçus (dont le titre d’officier de la Légion d’honneur, en 2003).

Ce qu’il y a de remarquable dans la carrière de Mme Alonzo, c’est que celle-ci exercé toute sa carrière internationale — qui s’est étendu sur près d’un demi-siècle — en étant semi-voyante.

Maintenu relativement secret, ce handicap était compensé par des lumières de scène disposées de manière à la guider alors que ses partenaires masculins devaient se trouver exactement là où ils étaient censés être.

Seuls de minces câbles, tendus par précaution au-devant de la scène, pouvaient laisser deviner quelque chose d’anormal au spectateur perspicace occupant les premiers rangs.

À la Révolution cubaine, Mme Alonso est invitée par Fidel Castro à créer le Ballet national de Cuba.

Grâce aux tournées dans les villes et les villages les plus pauvres de l’ile, et aux représentations dans les usines et dans les écoles, la troupe parvient à susciter les vocations et à anoblir cette discipline aux yeux du peuple cubain.

Au point que le métier de danseur est, de nos jours, autant estimé dans l’ile que l’exercice de la médecine ou du droit.

La discipline rigoureuse instaurée par Mme Alonso fera de La Havane le deuxième centre mondial d’excellence pour le ballet, après celui du Bolshoï.

Tous les deux ans, la troupe organise le Festival international de ballet de La Havane. Peu connu du grand public hors de l’ile, ce festival est pourtant à ne pas manquer pour tout amateur de ballet.

Cliquez sur l’image pour démarrer

L’excellence de Cuba à ce sujet se voit même dans les spectacles de fin d’année donnée par les jeunes diplômés et les étudiants de l’École nationale de ballet.

Référence : Alicia Alonso obituary

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (1re photo) et Lumix 12-35 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/40 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 40 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 35 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (9e partie)

Publié le 19 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Un peu du Maine au creux des montagnes de San Jacinto

L’ouest de la vallée de Coachella est bordé par les montagnes de San Jacinto.

De Palm Desert, on y accède par la route 74.



 
L’ascension dans ces montagnes se fait par une série de virages serrés qui demandent, de la part du conducteur, une attention constante.

Très vite, on prend de l’altitude. Et en quelques minutes, les premiers belvédères offrent un contraste saisissant entre Palm Desert, verdoyante, et les montagnes arides qui l’entourent, mouchetées de broussailles.



 
Alors que la route s’engage sur les versants occidentaux des montagnes de San Jacinto, l’influence humide de l’océan Pacifique se fait sentir. Le paysage change alors; la flore, si éparse et si monotone quelques minutes plus tôt, se fait envahissante et diversifiée.


 
À mille mètres d’altitude, la température ambiante est de 13°C, soit quinze degrés de moins qu’à Palm Desert. On traverse une plaine — c’est la vallée Garner — où de grands pins se dressent un peu partout.

C’est alors que le nom de la 74 prend tout son sens lorsqu’on la parcourt dans le sens inverse, soit Pines to Palms Highway (ou autoroute des Pins aux Pamiers).

À la rencontre avec la 243, nous empruntons cette route. Elle nous mène au village d’Idyllwild.




 
Quel contraste !

On se croirait en Nouvelle-Angleterre.

Les maisons sont en bois rond ou en planches de bois. Parfois, elles sont finies en bardeaux de cèdre (et plus rarement en briques). Les toits sont en bardeaux d’asphalte.


 
Au centre du village, on peut voir le monument ‘Harmony’, créé en bois de cèdre par David Roy en 2012. Un petit escalier permet aux visiteurs de s’assoir au centre afin de s’y faire photographier.



 
La nuit tombée, nous revenons sur nos pas. Ce qui nous donne l’occasion de nous arrêter au même belvédère qu’à l’aller et de voir maintenant Palm Desert scintillante de lumière.

Cette excursion au sein des montagnes de San Jacinto est un exemple supplémentaire de l’extraordinaire variété des paysages du Sud-Ouest américain.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 8e et 11e photos) et PanLeica (les autres photos)
  1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
  2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
  3e  photo : 1/800 sec. — F/3,8 — ISO 200 — 16 mm
  4e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  5e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  6e  photo : 1/1000 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 15 mm
  7e  photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  8e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  9e  photo : 1/640 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 13 mm
10e  photo : voir 2e photo
11e  photo : 1/4 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 15 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (8e partie)

Publié le 17 octobre 2019 | Temps de lecture : 4 minutes

Une excursion au zoo de San Diego


 
Le zoo de San Diego est le plus visité aux États-Unis. Il accueille annuellement 3,2 millions de visiteurs.

Depuis des années, les défenseurs des droits de animaux s’opposent aux zoos traditionnels qu’ils accusent d’être des prisons animalières.

Afin d’atténuer ces critiques, le zoo de San Diego est géré par une fondation sans but lucratif qui réinvestit les profits de l’entreprise dans des programmes pour la protection de la nature et la reproduction d’espèces menacées.

Le prix d’entrée m’a couté 62$.




 
À une courte distance de l’entrée, vers la gauche, une tyrolienne gratuite amène le visiteur à l’autre extrémité du site et lui fait découvrir, du haut des airs, la taille du parc zoologique.

On arrive alors près de la Northern Frontier, dédiée aux animaux qui vivent sous un climat polaire. C’est la seule partie du zoo peu crédible puisque les enclos sont à ciel ouvert, sous le soleil de plomb de Californie.


 
Le reste du parc est impeccable. Les enclos sont suffisamment grands pour permettre aux animaux de vaguer à leurs occupations et même se retirer de la vue des visiteurs s’ils le désirent.


 
Les oiseaux disposent de grandes volières alors que les oiseaux aquatiques (comme les canards et les flamants roses) s’ébattent dans des bassins à l’eau presque trop propre.



 
Tout est clairement identifié et les informations didactiques vont à l’essentiel.


 
Il y a plusieurs bassins qui permettent aux visiteurs de voir des animaux nager sous l’eau. Mais dans le cas des crocodiles et des hippopotames, par exemple, il arrive qu’ils se laissent désirer.




 
Contrairement au Biodôme, la circulation des visiteurs est conçue pour un fort achalandage. De nombreuses boutiques permettent aux visiteurs d’acheter des souvenirs ou des produits utilitaires comme de la lotion solaire.



 
Quant aux casse-croutes, ils sont bien disposés et offrent une halte bien venue.

Bref, pour celui qui a déjà vu le Biodôme de Montréal, est-ce que visiter le zoo de San Diego en vaut la peine ?

En dépit du fait que j’aime bien le Biodôme, je dois avouer que celui-ci héberge 229 espèces animales, alors qu’au zoo de San Diego, on peut en voir 660.

De plus, en raison de son climat, ce dernier fait une place de choix aux animaux vivant sous des climats désertiques alors que leurs écosystèmes ne sont pas proposés à Montréal.

Pour le photographe, le zoo de San Diego a le grand avantage de sa luminosité puisque les pensionnaires y vivent à l’extérieur.

Pour terminer, précisons que mes photos d’animaux prises au zoo de San Diego seront publiées dans les semaines qui viennent.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 5e, 10e, 11e et 13e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (7e photo) et PanLeica (les autres photos)
  1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  2e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  3e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  4e  photo : 1/3200 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 14 mm
  5e  photo : 1/500 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 16 mm
  6e  photo : 1/1250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 8 mm
  7e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
  8e  photo : 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 9 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 8 mm
10e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
11e  photo : 1/250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm
12e  photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 9 mm
13e  photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (7e partie)

Publié le 14 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Une excursion à Palm Spring

Au 424 East Palm Canyon Drive

Il ne faut pas confondre Palm Desert et Palm Spring. L’une et l’autre font partie de quelques villes qui se suivent le long de la vallée de Coachella, en Californie.

Si Palm Spring compte aujourd’hui presque 45 000 habitants (un peu moins que Palm Desert), cette population avait triplé entre 1950 et 1970, passant de 7 660 à 20 936 habitants.

C’était l’âge d’or de Palm Spring, à l’époque où de nombreuses vedettes hollywoodiennes et chanteurs populaires y avaient construit de somptueuses villas sur les hauteurs des montagnes qui bordent la ville.

Comme ailleurs en Californie, on y trouve beaucoup d’édifices de style colonial espagnol ou de style contemporain. Toutefois, la ville chérit ses édifices Art Deco qui rappellent sa gloire passée.



 
Les photos ci-dessus ont été prises sur son artère commerciale principale, la Palm Canyon Drive.



 
Parmi ces établissements, voici l’intérieur de la boutique Shag, au 745 North Palm Canyon Drive.


 
Porte de style Art nouveau d’une villa sur West Chino Drive.




 
Toujours sur la Palm Canyon Drive.



 
Sur cette rue, les jeudis soirs, se tient une foire d’artisans.

Ci-dessus, on voit d’abord un café bien connu, un de ces soirs. Et de jour, son intérieur.


 
À plusieurs endroits, les cyclistes peuvent attacher leurs vélos.



 
Il s’agit ici du Spa Resort Casino, sur la North Calle Encilia.

En Californie, lorsqu’on voit un casino, c’est qu’on est dans une réserve indienne. Une partie de Palm Spring est située dans l’une d’elles.

L’État se réserve le monopole des loteries, mais laisse les casinos à ses peuples autochtones.


 
Prise dans un restaurant peu éclairé de Palm Spring, cette photo montre ce dont est capable de nos jours le matériel photographique de la compagnie Olympus (dont on célébrait le centième anniversaire samedi dernier).

Un groupe d’amis fêtaient l’anniversaire de l’un d’eux. À une table voisine, je n’ai pas pu résister à la tentation de capter ce moment.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (11e et 16e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  3e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  6e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
  8e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  9e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
10e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
13e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
14e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
15e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
16e  photo : 1/6400 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (6e partie)

Publié le 13 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Le Parc national des arbres de Josué

Au-delà des petites montagnes de San Bernardino (qui bordent la vallée de Coachella au Nord-Est), se trouve un parc de 3 207 km² créé en 1936. Ce parc est situé à cheval entre le désert de Mojave à l’Ouest (à près de mille mètres d’altitude) et le désert du Colorado, plus bas, à l’Est.

Le Joshua Tree National Park est appelé ainsi en raison d’un palmier court qui y pousse. Ce palmier possède la caractéristique unique de se ramifier, ce qui lui donne l’allure d’un cactus.

On en trouve ailleurs. Mais nulle part n’est-il aussi abondant que dans ce parc.

Rappelons que ‘The Joshua Tree’ est le nom du cinquième album studio du groupe U2.

La route 62

Pour s’y rendre à partir de Palm Desert, on prend l’autoroute 10 vers le Nord. Puis la route 62. Après avoir parcouru une centaine de kilomètres, on atteint la ville de Twentynine Palms, d’où on peut prendre une des routes qui traversent le parc, soit le Utah Trail, suivi du Pinto Basin Road.

C’est le trajet que nous avons suivi.

Début du parc

Dès les premiers kilomètres, le parc est un enchantement.

Halte à l’arbre de Josué impressionnant
Piquenique et escalade

De nombreuses haltes permettent au visiteur de stationner sa voiture, d’escalader les roches arrondies de la Hidden Valley ou de piqueniquer.

Rocher de la Hidden Valley
Vue panoramique, au bout de la Stirrup Tank Road

Après la halte nommée White Tank, il y a un embranchement vers le sud qui conduit à un belvédère duquel on peut admirer la vallée de Coachella, au Sud.

Alpinisme
Piquenique

À plusieurs endroits dans le parc, le camping sauvage est permis là où les rochers forment des abris naturels. Les places étant extrêmement limitées, on doit réserver d’avance.

Ces lieux n’ont pas d’eau courante, mais sont dotés de toilettes chimiques.

Jardin de cactus cholla
Un cactus cholla, de près

Sur le Pinto Basin Road, le Jardin de cactus cholla marque l’entrée dans le désert du Colorado.

Ocotillo
Un cactus ocotillo, de près

L’ocotillo est un cactus filiforme, typique du désert du Colorado.

Cliquez sur l’image pour démarrer

À la sortie du parc, on emprunte la Box Canyon Road qui serpente entre les montagnes Cottonwood et les montagnes Eagle, et mène à la mer de Salton.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 9e, 10e et 12e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (7e photo) et PanLeica 8-18 mm (les autres photos)
  1re photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  2e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  3e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  4e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  5e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  6e  photo : 1/2000 sec. — F/3,3 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/800 sec. — F/5,2 — ISO 200 — 111 mm
  8e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  9e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
10e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
11e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
12e  photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel