L’église Notre-Dame-de-la-Défense (2e partie)

Publié le 18 juillet 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Le chœur

Lorsque les paroissiens pénétrèrent pour la première fois dans leur nouvelle église, en 1919, celle-ci leur laissa une impression d’inachevé. L’intérieur était vaste, sans âme.

À part quelques statues polychromes placées temporairement dans leurs niches et le rideau placé de chaque côté du maitre-autel, tout était crème.

Chœur de l’église

Telle que Nincheri l’a conçue, la décoration intérieure de l’église prendra forme pendant plusieurs décennies.

Les apôtres Simon, Thomas, Mathias et Jude

Les fenêtres du chœur (au nombre de douze) sont décorées de vitraux. Ils comptèrent parmi les premières améliorations. Ajoutés en 1924, ils furent créés par Guido Nincheri et le Florentin Arnoldo Marchetti. Ils représentent les douze apôtres.

C’est à cette époque que les colonnettes qui séparent les fenêtres ont été peintes en faux marbre. Précisons que la frise de diablotins sous les fenêtres et les chapiteaux des colonnettes étaient déjà présents à l’ouverture.

Les apôtres Jean, Pierre, Paul et Jacques le Majeur

Autres éléments apparus entre 1924 et 1935 : ces rectangles azur ou orange brulé qui décorent alternativement l’abside du chœur.

Un des quatre motifs est le sigle de l’Ordre des Servites de Marie (SM), décoré de sept lys, une allusion à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, patronne de l’Ordre.

Le grand crucifix de bronze au-dessus du maitre-autel est une œuvre du Florentin Pasquale Sgandurra (1882-1956). Le marbre de Carrare qui le supporte est plus récent.

Chœur, de près

En 1951, le chœur subit une transformation majeure. Expédiés de Toscane en pièces détachées, le maitre-autel actuel et son hémicycle en marbre de Carrare remplacèrent l’ancien maitre-autel et le rideau coloré qui l’accompagnait.

Ils furent sculptés par les artisans de la firme Puliti de Pietrasanta.

Sous la Madone, le minuscule tabernacle encastré est fermé de portes de bronze.

La balustrade d’origine, également en marbre de Carrare, est décorée du sigle (SM) de l’Ordre des Servites de Marie.

Notre-Dame-de-la-Défense

En plus de mosaïques, le maitre-autel est agrémenté de marbre dont la couleur est assortie à celle de la sculpture de Notre-Dame-de-la-Défense placée dans sa niche.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (1re photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm


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