Souvenirs de Notre-Dame de Paris (2e partie)

17 avril 2019
Chœur de Notre-Dame
Rosace à la Vierge
Clôture du chœur de Notre-Dame
Orgue de la basilique
Vue panoramique de l’ouest de la ville
Vue panoramique de l’est de la ville
Statues des apôtres et symboles des évangélistes
‘Marie’ (2e bourdon), dans la tour nord
Chimères et statue

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 25 mm F/1,4 (1re, 3e et 4e photos), et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 320 — 25 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 800 — 25 mm
5e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
6e  photo : 1/3200 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
7e  photo : 1/3200 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 12 mm
9e  photo : 1/500 sec. — F/9,0 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Souvenirs de Notre-Dame de Paris (1re partie)

16 avril 2019
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Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
7e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
8e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 34 mm
9e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 16 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Promenade dans Toronto, une fin de journée d’avril

15 avril 2019
Grisaille urbaine
Rising (2010-2012) de Zhang Huan
Pâtisseries de Butter Avenue
Osgoode Hall
Derrière le Ryerson Image Center
Poubelle sur le rue Yonge

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 Mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 25 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 1600 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’église presbytérienne Saint-André, à Toronto

14 avril 2019
Façade de l’église

C’est de 1874 à 1876 que fut construite l’église Saint-André, d’après les plans de l’architecte canadien William Storm (1826-1892).

Son revêtement extérieur est en grès blond de Georgetown, rehaussé de colonnes en granite rouge de la Baie de Fundy.

Elle fut érigée dans ce qui était, à l’époque, le nouveau quartier résidentiel chic de Toronto.

De l’autre côté de la rue Simcoe, à droite de l’église, était construite la résidence officielle du Lieutenant-gouverneur ontarien. En face, mais de biais se trouvait le prestigieux Upper Canada College.

Directement de l’autre côté de la rue, il y avait une taverne. On disait alors qu’à l’intersection de King et de Simcoe, dans le sens des aiguilles d’une montre, se rencontraient le législatif, l’éducatif, la débauche et le salut.

Consacrée au saint patron d’Écosse, ce temple néo-roman se caractérise par ses trois tours d’influence écossaise.

À l’arrière, la tour la plus grosse est décorée à chaque coin de tourelles reliées entre elles par un parapet triangulaire. Les deux tours qui encadrent la façade sont chapeautées d’un imposant couronnement décoratif.

Intérieur de l’église, vers l’avant

L’intérieur est celui d’un sanctuaire-auditorium, typique des églises presbytériennes.

Intérieur de l’église, vers la sortie

Reposant sur une charpente métallique, l’église offre un intérieur dégagé où seules les fines poutres qui supportent le jubé sont susceptibles de masquer partiellement la vue des fidèles.

L’orgue est du facteur torontois S.R. Warren & Son. Il est composé de 2 736 tuyaux répartis dans 73 jeux.

Vitrail
Vitrail

Si on exclut les neuf vitraux au-dessus des portes d’entrée — réalisées en 2016 par les verriers d’EGD Glass — les vitraux de la nef ont beaucoup de similitudes avec ceux que Peter Haworth a créés pour l’ancienne église unie Erskine and American, à Montréal.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 15 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
5e  photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La prononciation des mots en ‘il’

10 avril 2019


 

Selon la sagesse populaire, il est imprudent de se découvrir trop lorsqu’arrivent les beaux jours.

Ce proverbe est d’autant plus charmant qu’il rime.

Mais, au fait, rime-t-il tant que cela ? Cela dépend…

On prononce toujours le L final des mots d’une seule syllabe qui se terminent en ‘il’.

C’est le cas de cil, de gril, du nombre mil, et évidemment du fil qui termine ce proverbe.

Si on ne prononçait pas la dernière consonne, il serait facile de confondre gril avec gris, mil avec mie. Etc.

Mais qu’en est-il des mots de plus d’une syllabe ?

C’est là que les choses se corsent.

Au Québec, à première vue, c’est simple.

La plupart des Québécois ne prononcent pas la consonne finale des mots de plus d’une syllabe qui se terminent par ‘il’ comme baril, fusil (prononcé fuzi), gentil (prononcé jentsi), nombril, outil, persil, sourcil, etc.

Mais nous faisons exception pour avril. Comme pour conserver la rime du proverbe.

Mais cela n’est pas la seule exception. À bien y penser, au Québec, on prononcera le ‘L’ de chenil, de grésil, de péril, et de quelques mots moins utilisés.

Si cela n’est pas parfaitement cohérent, au moins cette incohérence est généralisée dans tout le Québec.

Ailleurs dans la francophonie, on doit tenir compte de différences régionales au sein d’un même pays.

C’est ainsi qu’on prononce ‘persi’ dans une large bande du territoire français qui s’étend de la frontière suisse à la Normandie. Mais ‘persil’ domine dans le reste de l’Hexagone.

Autrement, les différences sont nationales.

Par exemple, chez la majorité des Français et des Suisses, on prononce la consonne finale de sourcil. Mais les Belges, tout comme nous, ne la prononcent pas.

Et, pour avril, qu’en est-il ?

Le proverbe a de la chance. La prononciation ‘âvri’ (notez l’accent circonflexe) pour avril est encore utilisée, mais de moins en moins.

Référence :
Ces mots qui ne se prononcent pas de la même façon d’un bout à l’autre de la France

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Orchidées jaunes au soleil

9 avril 2019
Paphiopedilum Oliviana
Dendrobium chryseum
Dendrobium thrysiflorum (détail)
Dendrobium thrysiflorum

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 210 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 210 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 115 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 56 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’ubérisation du taxi québécois

8 avril 2019

Introduction

Le 20 mars dernier, en déposant son projet de loi 17, la CAQ concrétisait sa promesse d’ubériser l’industrie du taxi québécois.

Cette industrie compte 6 500 propriétaires de taxi et emploie 17 500 chauffeurs.

Dans tous les pays soumis à une économie de marché, le métier de chauffeur est une porte d’entrée au marché du travail pour les nouveaux citoyens qui peinent à trouver un poste à la hauteur de leur compétence.

Ces nouveaux citoyens ne sont pas nécessairement des immigrants; à Barcelone, les chauffeurs de taxi parlent le castillan (l’espagnol), mais rarement le catalan parce qu’ils proviennent du reste de l’Espagne, attirée par la prospérité barcelonaise.

Être propriétaire d’un commerce de proximité ou posséder son propre taxi sont deux moyens d’intégration pour le nouveau venu qui possède des talents d’entrepreneur.

Il s’astreint ainsi à une vie de renoncement — caractérisée pas ses longues heures de travail souvent mal payées — afin qu’au moins ses enfants reçoivent l’éducation qui leur permettra de réussir dans le pays.

Depuis des décennies, il faut un permis pour opérer un taxi au Québec. En quantité limitée, le permis a acquis une valeur spéculative qui a fait que certains propriétaires de taxi ont déboursé plus de deux-cent-mille dollars pour l’acquérir.

Devenu inutile, le permis n’a plus de valeur depuis que le gouvernement caquiste a présenté sa loi.

Le système Uber

Uber, c’est une infrastructure logicielle qui permet à tout propriétaire d’un véhicule de devenir conducteur de taxi sans détenir de permis. Et cela permet à tout citoyen inscrit à titre de passager de se commander un véhicule ubérisé.

Dix à vingt pour cent du tarif payé par le passager est versé à Uber à titre de commission. Les profits bruts d’Uber ne sont pas imposables car détournés vers des paradis fiscaux.

En novembre 2017, les données personnelles de 57 millions d’utilisateurs d’Uber ont été dérobées.

La ruine provoquée par l’État

De nombreux propriétaires de taxi ont amorti l’achat de leur taxi au fil des années. D’autres, ayant acquis leur permis plus récemment, trainent encore cette dette.

Le ministre des Transports souligne les nombreux avantages de sa réforme pour les artisans de cette industrie.

Dorénavant, il ne sera plus nécessaire de posséder un permis spécial (dit de classe 4C) pour opérer un taxi.

Et l’obligation d’acheter une plaque spécifique d’immatriculation (la plaque T) est supprimée. D’où une économie de mille dollars.

Affranchi des limites territoriales de son agglomération, le chauffeur pourra prendre n’importe quel passager sur son chemin et accéder à la clientèle réservée des aéroports.

Tout comme les chauffeurs d’Uber, il pourra accéder à la tarification dynamique (nous y reviendrons).

Et pour couronner le tout, les chauffeurs n’auront plus besoin de louer le taxi d’un propriétaire. La location de permis représente une dépense de 300$ à 600$ par semaine pour le chauffeur, soit une économie de quinze à trente-mille dollars d’économie avec cette réforme.

Une offre ‘finale’ insuffisante

Pourquoi les artisans de l’industrie du taxi refusent-ils l’offre gouvernementale ?

C’est que les chauffeurs d’Uber ont déjà tous ces avantages. Mais ils ne trainent pas une lourde dette résiduelle.

En tant qu’ex-chef d’entreprise, le premier ministre fait valoir que cela fait partie des risques pour n’importe quel investisseur. Certains investissements s’avèrent profitables. D’autres, pas.

On ne peut pas associer un changement de gouvernement à une catastrophe naturelle ou à un simple aléa du marché. Nous sommes en présence d’une décision gouvernementale qui a pour effet de condamner à la misère une partie de son propre peuple.

Le chauffeur de taxi qui a tenté de s’ouvrir les veines en direct sur les ondes d’une chaine télévisée, ce n’est pas un truc publicitaire; c’est un acte de désespoir.

On aura beau lui dire que l’offre du gouvernement représente des déboursés de 500 millions$, cela est une réponse technocratique; pour lui, l’ubérisation de son métier, c’est l’effondrement du monde qu’il croyait avoir créé afin de nourrir sa famille.

Après avoir hypothéqué tous ses biens (souvent malgré les réticences de son épouse), après avoir emprunté de ses amis, le voilà ruiné. C’est ça, l’ubérisation forcée décrétée par la CAQ.

Une politique sans cœur

Personne ne peut reprocher à un gouvernement de vouloir réaliser une promesse électorale. Mais on peut lui reprocher de s’entêter à poursuivre dans cette voie quand il est évident qu’il s’agit d’une décision arbitraire qui coutera cher en dédommagements imposés par les tribunaux.

Uber n’est pas une compagnie internationale toute puissante. Lorsqu’Uber opère dans l’illégalité, il suffit à n’importe quel policier de s’inscrire en tant qu’utilisateur, d’appeler un taxi, et de donner une contravention au chauffeur à la fin de la course. Bref, Uber est un colosse aux pieds d’argile.

Pour prospérer, Uber doit nécessairement jouir de la complicité des autorités politiques. Or ils se trompent ceux qui pensent que la complicité de la CAQ sera avantageuse pour les consommateurs.

La facturation dynamique

En cas de panne du métro — il y en a plus de mille par année — les chauffeurs de taxi doivent respecter la tarification en vigueur.

Avec la loi 17, cela ne sera plus le cas; les tarifs seront soumis à la loi du marché. Seuls les taxis coiffés d’un lanternon (les ‘vrais’ taxis) seront soumis à une limite maximale.

Quel pouvoir de marchandage possède l’utilisateur du transport en commun quand le métro tombe en panne ? S’il ne peut se permettre d’arriver en retard, il est pris à la gorge puisque la tarification sera alors soumise à la loi du marché, c’est-à-dire la loi du plus fort.

Or la loi du plus fort finit toujours par avantager ceux qui possèdent les moyens de production ou d’échange au détriment des citoyens les plus vulnérables.

Parmi ceux-ci, on compte les personnes âgées qui n’ont pas les moyens de payer un supplément pour disposer de l’internet sur leurs téléphones multifonctionnels et qui seront incapables de comparer les prix en vigueur.

On comprend donc mal comment des gens dits ‘de gauche’ peuvent appuyer une réforme qui se fera essentiellement sur le dos des citoyens à faibles revenus.

Conclusion

Soumettre les utilisateurs aux lois du marché, c’est revenir cinquante ans en arrière, plus précisément avant l’adoption de la loi québécoise de protection des consommateurs en 1971.

Un pays régi par la loi du marché, c’est un pays où le puissant possède le droit d’exploiter ceux à sa merci.

La loi 17, c’est la capitulation de l’État aux intérêts privés d’une compagnie richissime qui, pour réussir, dépend totalement de la complicité des gouvernements que nous élisons.

Ces temps-ci, le gouvernement québécois nage dans les surplus budgétaires. Le gouvernement de la CAQ utilisera partiellement cette marge de manœuvre à légaliser Uber.

Au contraire, il suffirait de priver Uber de sa flotte de taxis amateurs, pour que prix de la réforme caquiste — entre cinq-cents millions et 1,4 milliards$ — puisse être affecté à des fins plus utiles.

Imaginez le nombre de maisons des aînés, de nouvelles écoles ou d’infrastructures municipales qu’on pourrait construire avec cette somme…

Au lieu de cela, le gouvernement Legault gaspillera des centaines de millions$ à régler le problème d’une compagnie étrangère désireuse de percer le marché règlementé du taxi.

À quand une révolution socialiste à la Bernie Sanders où les besoins du peuple deviendront réellement prioritaires ?

Références :
Comment utiliser Uber
Enrichir des Québécois… avec le taxi
La « libre entreprise » du Taxi
La valeur des permis de taxi poursuit sa baisse à Québec
« Les travailleurs ubérisés sont les prolétaires du XXIe siècle »
Nombre record de pannes dans le métro : les conséquences du laisser-faire
Piratage massif chez Uber : les données de 57 millions de personnes dérobées
Projet de loi no 17
Québec veut déréglementer l’industrie du taxi et régulariser Uber, l’industrie du taxi fulmine
Surplus budgétaire de 3,5 milliards à Québec

Paru depuis : Les dérapages d’Uber (2022-07-10)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Féérie matinale

6 avril 2019
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Depuis quelque temps, je suis fasciné par le clair-obscur.

Parmi les choses desquelles je suis à l’affut, il y a ces rayons de lumières qui, çà et là, traversent la canopée de la serre dans laquelle se déroule l’évènement Papillons en liberté.

Un peu avant 10h jeudi dernier, un de ces rayons tombait à contrejour sur les ailes antérieures de ce Morpho blanc alors qu’en arrière-fond, des taches lumineuses créaient un décor enchanteur.

Le papillon n’a pas déployé sa trompe parce qu’il n’y a rien autour de lui à butiner. Il s’est posé là dans l’unique but de profiter de la chaleur du soleil afin de réchauffer les muscles de ses ailes, encore engourdis par la fraicheur de la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 — 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 400 — 190 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci

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Écrit par Jean-Pierre Martel


TDP : La société des poètes disparus

5 avril 2019
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En arrivant dans la salle, je savais que ce serait bon.

D’habitude, la salle principale du Théâtre Denise-Pelletier (TDP) est à moitié vide. Ce qui ne veut rien dire. Mais quand c’est plein, c’est nécessairement parce que c’est bon.

La vocation de cette compagnie est de familiariser les écoliers au théâtre. Ils y viennent par autobus complets. Mais n’arrivent pas à meubler toute la salle en dépit du fait que tous les amateurs de théâtre sont les bienvenus.

Quand elle est pleine — comme c’était le cas hier soir — c’est que la rumeur s’est répandue dans toute la ville.

Effectivement, cette production est excellente.

La pièce a été portée à l’écran. Le rôle principal de film était incarné par Robin Williams. Comment se compare la pièce ?

J’ai préféré la production dirigée par Sébastien David.

À mon avis, Robin Williams a toujours joué le même personnage excessif dans tous ses films. L’acteur Patrice Dubois, qui joue le même rôle, est simplement vrai. C’est une autre manière d’incarner le personnage.

La comparaison étant dernière nous, que dire de cette production ? En deux mots, c’est le triomphe de l’imagination.

Le seul décor est un gradin qui suggère un amphithéâtre. Au besoin, il deviendra un talus. Trois luminaires et un tableau noir descendent du plafond : nous sommes en classe. Un drapeau américain et un micro sur pied seront les seuls accessoires du directeur s’adressant à l’assemblée. La silhouette d’une branche d’arbre suffira à suggérer la forêt. Le son devient écho et nous voilà dans une caverne.

Une production théâtrale est parfaite quand tous les acteurs incarnent leurs personnages et portent distinctement la parole de l’auteur. Quand le sens de la pièce devient compréhensible au-delà des mots utilisés. Quand l’éclairage et le son participent à cette tromperie théâtrale qui consiste à transformer le banal en magie.

C’est ce que vous propose le TDP jusqu’au 26 avril 2019.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 26 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’arrondissement d’Ajuda, à Lisbonne

2 avril 2019
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L’ancien village d’Ajuda donne son nom (qui signifie Aide en portugais) à un arrondissement situé dans l’ouest de la capitale.

Son territoire de 3,15 km² est peuplé d’environ dix-huit-mille habitants.

Nous y visiterons deux lieux :
• l’Igreja de Nossa Senhora da Ajuda (de 0:04 à 0:17),
• le Palácio Nacional da Ajuda (de 0:23 à 2:31).

Également connue sous le nom d’Igreja da Boa-Hora (église du Bon-Temps), l’Igreja Nossa Senhora da Ajuda (ou église Notre-Dame d’Ajuda) fut construite l’année qui suivit le tremblement de terre de 1755.

Sa façade est d’une grande sobriété. Mais quelle surprise en y pénétrant; les murs y sont couverts de magnifiques azuléjos. Dans chacun d’eux, la partie centrale bleue est encadrée de pilastres à chapiteaux ioniens typiques de passage au style néoclassique.

Puisque l’église appartenait aux Augustins, ces azuléjos représentent des scènes de la vie de saint Antoine de Lisbonne (appelé aussi saint Antoine de Padoue), un ermite qui adhérait lui aussi la règle monastique de saint Augustin.

Sur les côtés de la nef rectangulaire, on trouve deux autels latéraux et, plus près du chœur, deux chapelles dont l’une (à 0:08) est clôturée d’un portail doré.

C’est dans cette chapelle qu’on trouve (à 0:12) la statue de Notre-Dame d’Ajuda.

Essentiellement, ce sont ces azuléjos qui donnent à cette église toute sa valeur artistique.

Le plafond en grisaille serait du peintre José-Maria Pereira Cão (1841-1921).

Plantée dans le stationnement situé à quelques pas du palais royal d’Ajuda, la Torre da Paroquial, surnommée Torre do Galo (ou Tour du coq) est tout ce qui reste de la chapelle d’un palais royal construit après le tremblement de terre, mais détruit par le feu en 1794 et démoli en 1843 (de 0:19 à 0:22).

Aprés l’incendie de 1794, on débuta la construction d’un nouveau palais royal l’année suivante. Elle fut interrompue en 1807 par l’invasion française et l’exil de la monarchie portugaise au Brésil. Jamais achevée, la construction reprit avec la restauration de 1821. Le palais fut la résidence officielle du roi du Portugal jusqu’à son abdication en 1910.

Sans porter ce nom, le palais est implicitement devenu un musée des Arts décoratifs.

C’est une bâtisse de trois étages dont deux sont accessibles au public. Au rez-de-chaussée et au premier, les appartements sont disposés en enfilade.

Les visiteurs empruntent donc un couloir et assistent à une succession de pièces toutes plus ravissantes les unes que les autres.

Parmi les pièces visitées, mentionnons :
• la Conciergerie (à 0:43),
• la Salle d’audience (de 0:45 à 0:52),
• le Salon de musique (à 0:55),
• la chambre de Luís Ier (de 0:57 à 1:03),
• le Salon bleu (à 1:11 à 1:13),
• le Salon rose ou Salon de saxe (de 1:15 à 1:25),
• le Salon vert (de 1:26 à 1:29),
• le Salon de marbre ou Jardin d’hiver (à 1:31),
• le Salon rouge (de 1:33),
• la Chambre de la reine (de 1:35 à 1:39),
• le Vestiaire (à 1:43),
• le Grand Escalier (à 1:49)
• la Chapelle palatine (à 1:55),
• le Vestibule (à 1:57),
• la Salle de réception (de 2:03 à 2:05),
• l’ancienne Salle de billard (à 2:06)
• la Chambre verte (à 2:12)
• l’Antichambre diplomatique (de 2:15 à 2:18)
• la Salle du Trône (de 2:18 à 2:22),
• l’ancienne Salle de bal (de 2:23 à 2:25)
• la Grande Salle de banquet (de 2:27 à 2:29).


Détails techniques : Le diaporama présente 78 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (41 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (19 photos), le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (16 photos), et l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel