Voyage à Helsinki : jour 14

Publié le 14 août 2018 | Temps de lecture : 5 minutes

Je me suis levé en me demandant ce que je pourrais bien trouver d’intéressant à voir à Helsinki un lundi, alors que presque tous les musées sont fermés.

Je me suis donc rendu au service d’information touristique de la gare Centrale où les préposés sont remarquablement compétents.

Parmi ce qui me reste à voir, le Musée municipal est ouvert les lundis. Il est à noter que celui-ci doit être distingué du Musée d’Art d’Helsinki, visité au 8e jour de ce voyage.

Université d’Helsinki

En route, je croise l’université d’Helsinki.

Les entrées disent tout. Derrière une façade purement minérale, composée de verre et de béton, on trouve un intérieur tout revêtu de bois. Même le mobilier est en bois.

Détail à noter : les casiers ne sont pas verrouillés par des serrures ou des cadenas, mais par des verrous électroniques exigeant un mot de passe numérique.

Bibliothèque nationale de Finlande

Puis je visite la Bibliothèque nationale de Finlande. Celle-ci a été achevée en 1844 selon les plans de Carl-Ludwig Engel.

La bibliothèque contient des titres scientifiques, de la littérature finlandaise (dont plusieurs en livre d’Art), et des livres écrits dans diverses langues, dont l’anglais.

Sa magnifique salle d’apparat (ci-dessus) attire plus de photographes que de lecteurs.

Cathédrale luthérienne

Dominant la Place du Sénat, la cathédrale d’Helsinki est éblouissante avec ses coupoles vert-de-gris décorées d’étoiles d’or. C’est également une œuvre de l’architecte néoclassique Carl-Ludwig Engel.

Comme la très grande majorité des temples protestants, l’intérieur est sobre.

À la boutique située à proximité, j’achète un CD de chants de Noël interprétés par la maitrise de la cathédrale.

J’y rencontre une pasteure luthérienne.

Je savais qu’une femme rabbin avait été nommée en Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Que l’Église anglicane nomme depuis plusieurs années des femmes à la prêtrise. Et qu’une femme (considérée comme schismatique) dirige la prière dans une mosquée californienne. Mais j’ignorais que l’Église luthérienne avait emboité le pas.

Évidemment tout le monde sait que cela n’est pas possible au sein de l’Église catholique parce que Dieu s’y oppose… pour l’instant.

Au Musée municipal
Au Musée municipal

Puis j’atteins le Musée municipal.

Lauréat du trophée international Museums Heritage 2017, ce musée présente une remarquable collection de photographies et des objets reliés à l’histoire quotidienne des citoyens de la ville (dont cette photo de Signe Brander prise en 1909, que vous verrons plus bas).

En plus de pièces meublées selon différentes époques, on y trouve une section ludique adressée aux enfants.

Dans un des salons, une vieille radio y jouait la chanson Kulkuri Ja Joutsen, interprétée par le médaillé olympique Tapio Rautavaara, afin de contribuer à l’atmosphère rétro du lieu.

Entre le Musée municipal et le Palais présidentiel

Cette photo donne un aperçu du style néoclassique de cette partie la capitale.

Palais présidentiel

Tourné vers la place du Marché, voici le Palais présidentiel, fermé au public, créé par l’architecte Carl-Ludwig Engel.

Place du Marché en 1909

Située dans l’est de la capitale, la place du Marché est le lieu traditionnel où les habitants de la capitale s’approvisionnaient en vivres; aux producteurs maraichers s’ajoutaient alors les pêcheurs (qui pouvaient y accoster).

Encore de nos jours, on y trouve des cantines, des étals de souvenirs et de produits d’artisanat.

C’est de là que partent une bonne partie des bateaux qui offrent des croisières aux visiteurs.

La Vieille Halle
Intérieur de la Vieille Halle

En 1889, une halle y fut construite. De nos jours, on y trouve quelques restaurants et des épiceries fines.

J’y achète une tranche de fromage Appenzeller vieilli six mois, un 200ml de porto Tawny (entre autres, pour l’accompagner) et 200g de viande de caribou finlandais en conserve.

Puis je saute dans le tramway No 2 qui m’amène à la gare Centrale, d’où je prends le train pour l’appartement.

Et dire que je craignais m’ennuyer aujourd’hui.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re, 2e, 4e et 5e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 7 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 9 mm
  3e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
  4e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 2500 — 14 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 14 mm
  6e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
  7e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  8e  photo : données inconnues
  9e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 20 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 13

Publié le 13 août 2018 | Temps de lecture : 4 minutes
Terminaux finlandais de Verifone

Au deuxième jour de ce voyage, j’avais signalé la vitesse foudroyante des transactions par carte de crédit sur les terminaux finlandais de Verifone, utilisés presque partout à Helsinki.

Les cartes VISA en Finlande ont un NIP à quatre chiffres. Jusqu’ici, ces terminaux reconnaissaient automatiquement que les cartes VISA Desjardins se distinguaient par un NIP à cinq chiffres.

Depuis le 11 aout 2018, il semble que tous ces terminaux ont reçu une mise à niveau qui contient un bogue; ils exigent un NIP à quatre chiffres dans tous les cas.

Ce qui fait que ma carte de crédit est refusée partout où je tente de l’utiliser. Même l’épicerie où j’ai déjà payé trois fois avec ma carte : je ne le peux plus.

Mais, n’étant pas né de la dernière pluie, j’avais apporté suffisamment de billets en euros pour me débrouiller autrement.

Imaginez si la Finlande avait été le premier pays au monde à céder aux pressions des banques en faveur de l’abolition de toutes les transactions en argent comptant. Je ne pourrais même plus mendier l’aumône jusqu’à mon retour au Canada puisque j’aurais alors besoin d’un terminal pour ce faire.

Ateneum

En cette journée grise et pluvieuse, je passerai l’après-midi à l’Ateneum, c’est-à-dire le musée des Beaux-Arts d’Helsinki. Il se trouve dans un édifice de style néorenaissance construit de 1865 à 1867 par l’architecte finlandais Theodor Höijer.

Comme beaucoup de musées semblables, il ne couvre pas l’Art contemporain.

Si on exclut le rez-de-chaussée — consacré à la billetterie, au restaurant et à la boutique — le musée s’étend sur deux étages.

Derrière, devant et de côté

Le deuxième présente des expositions temporaires.

Au moment de ma visite, il s’agissait de Fantastico !, une présentation de peintres néoréalistes italiens. En dépit du fait qu’on y trouvait quelques toiles séduisantes, cette exposition m’a laissé indifférent.

Galerie des autoportraits
Aperçu de la salle ‘Personnes’
Pentti Lyytinen récitant un poème dans une maison de Savo, de Robert-Wilhelm Ekman (1848)

Beaucoup plus intéressant est le premier étage, où sont exposées quelques-unes parmi les 4 300 toiles et 750 sculptures du musée.

Si on y trouve le premier Van Gogh acquis par un musée et quelques toiles de peintres étrangers de réputation internationale, l’essentiel de la collection du musée est constitué d’œuvres finlandaises.

La Mère de Lemminkäisen, d’Akseli Gallen-Kallela (1897)

Digne d’intérêt, la salle ‘Kalevala’ est consacrée aux toiles qui ont illustré l’épopée mythologique homonyme, écrite au XIXe siècle par Elias Lönnrot.

Recueil de poèmes populaires, Kalevala eut un succès considérable. Au point d’avoir forgé l’identité finlandaise.

Aperçu de la salle centrale
Convoi d’un enfant, d’Albert Edelfelt (1879)

Le cœur du musée est représenté par sa salle centrale. Des toiles académiques remarquables côtoient d’autres œuvres tout aussi abouties.

En somme, pour un aperçu de l’art finlandais, la visite de ce musée est indispensable.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (4e photo) et objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e et 8e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re photo) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 19 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1250 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 1600 — 8 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/3,5 — ISO 6400 — 7 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 25 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2000 — 25 mm
8e  photo : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 7 mm
9e  photo : 1/80 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 12

Publié le 12 août 2018 | Temps de lecture : 6 minutes

Le métro d’Helsinki est étrange; il traverse la ville en diagonale, du nord-est au sud-ouest.

Je me suis rendu au service de renseignements de la gare Centrale afin de savoir pourquoi.

Inauguré en 1982 et prolongé une vingtaine d’années plus tard, le métro d’Helsinki est le plus nordique au monde.

À l’origine, son but n’était pas d’offrir un nouveau mode de transport aux citoyens de la ville.

Son but était principalement économique. Il coutait moins cher de faire face à la croissance rapide de la population en enfouissant sous terre l’augmentation prévue des déplacements.

En somme pour éviter d’augmenter le nombre de tramways et d’autobus en surface — ce qui aurait congestionné la circulation automobile — et conséquemment, construire plus de routes et d’autoroutes, on a fait un métro.

Or le réseau initial reliait le centre-ville à l’université d’Helsinki et à des quartiers où demeuraient de fortes concentrations de retraités et de salariés à faible revenu. Bref, on ciblait les utilisateurs des transports publics.

Ma deuxième question concernant le très grand nombre de chantiers en cours dans la capitale. Il y en a partout, des petits comme des grands.

L’explication, c’est qu’à Helsinki, on ne fait pas de travaux publics l’hiver, contrairement à Montréal. Tout se fait l’été.

Au sujet de leurs latitudes respectives, Helsinki est à mi-chemin entre Montréal et le Pôle Nord. La latitude de Montréal est de 45°37 alors que celle d’Helsinki est de 60°10. Rappelons que le zéro est à l’équateur et le 90°, au Pôle Nord.

Fort de ces deux réponses, je prends le métro à la gare Centrale et je descends à la station Kalasatama. Mon but est de visiter quelques sites touristiques qui se suivent horizontalement vers l’ouest.

Sauna Alvarin

Mon premier arrêt est à la Helsinki Distilling Company. Malheureusement, l’édifice a été réservé pour un évènement privé.

Toutefois, à l’arrière, je note la présence du Sauna Alvarin.

On sait l’importance du sauna dans la culture populaire finlandaise. Or il s’agit ici d’un sauna ambulant construit dans une caravane en bois. Le forfait de location comprend le transport de la caravane, les serviettes, le bois de combustion, l’eau, et la présence d’un maitre de sauna. Celui-ci est responsable du chauffage et du bon fonctionnement du sauna.

Puu Vallila
Puu Vallila

Un peu au sud de la rue Strurenkatu et bordé par les rues Vallilantie au sud, Roineentie à l’est, et Vanajantie à l’ouest, on trouve un ensemble résidentiel dont l’histoire est étonnante.

Avant la création du quartier ouvrier d’Het Schip à Amsterdam, et avant Vienne la Rouge, Helsinki a construit dans les années 1910 une minicité ouvrière modèle appelée Puu Vallila.

Sans posséder l’audace architecturale des cité-sœurs dont on vient de parler, Puu Valilla était constitué de maisons de bois qui tournaient le dos à la rue; l’entrée se fait généralement sur les côtés ou à l’arrière.

Plus spacieuses que les maisons qu’on construisait à l’époque pour les ouvriers, elles possèdent à l’arrière un jardin arboré qui peut être clôturé ou qui peut être accessible aux voisins (comme ci-dessus). En somme, tout était conçu pour le plaisir de vivre de ses occupants.

Joosep et son épouse habitent là. Ils connaissent les noms de tous leurs voisins et réciproquement. Ils apprécient l’esprit d’entraide et de communauté qui y règne, après avoir habité d’autres coins de la capitale.

Lors d’une discussion à bâtons rompus, Joosep estime que son pays entretient des relations amicales avec tous ses voisins en dépit des réserves qu’il entretient avec la Russie au sujet des droits de la personne.

Interrogé quant à son explication du fait que les Finlandais sont, cette année, le peuple le plus heureux sur terre, il croit que l’optimisme et la confiance des gens en l’avenir pourraient expliquer cela.

Parc de Lenininpuisto

Helsinki possède une multitude d’espaces verts. Mais peu sont aménagés avec autant de soin que le parc à l’anglaise de Lenininpuisto. Créé en 1960-1961, le parc a été renommé en 1970 en l’honneur de Lénine pour marquer le centième anniversaire de sa naissance.

Parc d’attractions Linnanmäki
Parc d’attractions Linnanmäki

En ce samedi ensoleillé, le Parc d’attractions Linnanmäki est noir de monde.

Il offre une gamme étendue de manèges pour grands et petits. Comparé à la Ronde de Montréal, je crois que celui d’Helsinki est un peu mieux : à l’occasion d’une visite familiale dans la capitale, ce site touristique est chaudement recommandé.

Contrairement à la Ronde, on peut accéder au site sans détenir de billet pour les manèges.

Sea Life
Sea Life

Un peu après avoir pénétré dans le parc d’attractions, on trouve la billetterie pour Sea Life.

En gros, on y trouve une multitude d’aquariums et un grand bassin central que les visiteurs peuvent traverser. La présentation didactique a un peu vieilli mais le tout demeure intéressant.

Sur la rue Viipurinkatu, je prends le premier tramway qui se dirige vers le sud, présumant qu’il passera devant la gare Centrale.

À sa rencontre avec la station de métro Hakaniemi, je cesse de courir le risque qu’il en soit autrement; je descends du tramways pour sauter en métro jusqu’à la gare Centrale, et rentrer à l’appartement en train de banlieue.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (8e photo) et objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (7e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
3e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
5e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
6e  photo : 1/15 sec. — F/22,0 — ISO 100 — 12 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
8e  photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 3200 — 8 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 11

Publié le 11 août 2018 | Temps de lecture : 4 minutes

Selon les prévisions météorologiques, ce vendredi devrait marquer la fin de la canicule à Helsinki.

On prévoit aujourd’hui une température maximale de 30°C alors qu’elle devrait chuter de six degrés demain et de dix degrés après-demain, pour remonter légèrement dans les jours suivants.

Je décide donc de passer la journée la plus chaude de mon voyage à l’une des deux plages naturistes de la capitale, celle de l’ile de Pihlajasaari.

Pour y accéder, on doit prendre une embarcation de la J-T Line qui prend les passagers à un quai à la droite du restaurant semi-circulaire Carusel situé sur la rue Merisatamanranta.

L’aller-retour coute 7,5€.

Si on désire naviguer à l’air libre sur le pont du batelet, on prendra soin de s’apporter un coupe-vent. Même lors d’une journée très chaude comme aujourd’hui, l’eau du golfe de Finlande est à 20°C et c’est également la température du vent en pleine mer.

N’ayant apporté qu’une serviette, une bouteille d’eau et mon iPad, j’ai donc pris place dans la cale fenêtrée de l’embarcation.

Ce qu’on appelle Pihlajasaari est en réalité deux iles jumelles.

La principale est la Pihlajasaari occidentale. Ronde et mesurant 300m de diamètre, celle-ci possède deux belles plages de sable fin, au nord et à l’ouest, où les baigneurs sont en maillot.

La plage à l’ouest est équipée de douches et d’une trentaine de cabines récemment construites pour se changer. L’intérieur en bois pâle contraste avec leur extérieur peint de couleurs intenses.

Dans le reste de l’ile, on trouve un restaurant et deux zones réservées au camping sauvage. Précisons que s’il existe bien des moustiques en Finlande, ils sont rares aux environs de la capitale : je n’en ai pas vu sur les iles de Pihlajasaari.

L’ile de Pihlajasaari orientale est plus petite et est invaginée d’une large baie. C’est au sud, sur un éperon rocheux qui s’avance vers la mer, qu’est située la plage naturiste.

Au début du chemin spécifique qui y mène, on trouve des toilettes et une salle commune de déshabillage. Plus près de la rive, on trouve des douches.

Cette plage est formée d’une succession irrégulière de grandes roches plates espacées par de plus petites qu’on enjambe. On doit donc être chaussé de manière appropriée.

Certains endroits sont protégés du vent. D’autres sont balayées par l’air frais du large. Dans ce dernier cas, dès qu’on s’allonge au sol, on bénéficie de la chaleur accumulée par la roche exposée au soleil.

Au moment de ma visite, une trentaine de personnes étaient présentes. Trois étaient des femmes. Environ les deux cinquièmes étaient des hommes dans la vingtaine ou la trentaine. Le reste était des hommes plus âgés.

Le temps se couvrant vers 16h, j’ai alors pris la décision de quitter les lieux.

Il est à signaler que le retour s’effectue selon un trajet différent. On arrive près du parc de Kellosaarenpuisto. Celui-ci est situé à proximité de la station de métro Ruoholahti, elle même à deux stations de la gare Centrale.

Petit détail : pour la première fois depuis le début de ce voyage, j’ai dû prendre la dose maximale de mon antihistaminique en quittant l’appartement ce matin. Mais sur les iles de Pihlajasaari, le vent du golfe de Finlande est totalement dépourvu de pollen.

Mes symptômes sont réapparus dès que l’embarcation de la J-T Line s’est approchée de quelques centaines de mètres de la capitale.

Au menu ce soir :
• 300g de crème d’épinard (2€),
• un cinquième de concombre finlandais,
• une darne d’environ 250g (à 14€ du kilo) de truite commune européenne (Salmo trutta), accompagnée de 300ml de Grand Noir blanc (un vin du Pays d’Oc),
• deux cerises de terre,
• deux minces tranches de charcuterie fine de renne finlandais fumé à froid,
• une généreuse portion de fraises finlandaises achetées hier (à 5€ du litre), et
• deux pâtisseries finlandaises, l’une fade et l’autre plutôt bien.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 10

Publié le 10 août 2018 | Temps de lecture : 4 minutes

En raison du temps beau et chaud, je décide de visiter la forteresse de Suomenlinna.

Qualifiée à l’époque de ‘Gibraltar du Nord’, cette forteresse comprenait des éléments défensifs érigés sur plusieurs iles voisines.

Billetterie de la J-T Line

Pour s’y rendre, on doit emprunter une embarcation de la J-T Line dont la billetterie (ci-dessus) est située à la Place du Marché.

L’aller-retour coute 7€.

Billetterie de la J-T Line

Tout près du point d’arrivée, on trouve le musée de Suomenlinna (prix d’entrée de 8€). J’en recommande la visite principalement en raison du film de vingt-cinq minutes qu’on y présente en continu et qui explique très bien l’histoire de la forteresse.

Soupe de saumon et de pomme de terre

J’en profite pour prendre mon second mets au restaurant depuis mon arrivée à Helsinki, soit une soupe de saumon et de pommes de terre parfumée à l’aneth. Boulangé dans l’ile, le pain de seigle est sucré. L’addition comprenant le pourboire (comme c’est presque toujours le cas à Helsinki) : 13,5€, au Bastion Bistro. Très bon.

Construite en 1854, l’unique église était originellement orthodoxe. Elle fut attribuée au culte luthérien à l’indépendance. Dès l’origine, cette église était d’un dépouillement qui annonçait le modernisme.

Musée militaire

Au cout de 7€, on peut visiter un Musée militaire, ce que je n’ai pas fait (mon intérêt n’en justifiait pas le prix).

Fortifications sur l’ile de Susisaari

De retour au quai de l’ile de Suomenlinna, je prends le pont de bois pour traverser sur l’ile de Susisaari.

Lorsqu’on pénètre dans les sombres murs des fortifications — là où les canons tiraient leurs obus — la température baisse de manière soudaine et marquée.

C’est l’effet climatisant des épais murs de pierre. Ceux-ci accumulent la fraicheur de la nuit et la restituent à mesure que la température s’élève durant le jour.

Monument à Augustin Ehrensvärd

Au milieu de la Grande Place de l’ile se dresse le monument à Augustin Ehrensvärd (architecte de la forteresse).

Sur cette place se trouve également un musée à son nom, aménagé dans la résidence qu’il occupa.

Musée Vesikko

Plus au sud, sur la côte orientale de l’ile, on peut visiter le sous-marin finlandais Vesikko, utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Plage de Susisaari

Au même niveau, du côté opposé de l’ile, on trouve une plage de sable fin. L’eau du golfe de Finlande y est propre. Mais elle toujours froide.

À droite sur la photo, on peut voir une des deux cabines de bois mises à la disposition des baigneurs pour se changer. Sous l’arbre qui semble incliné vers l’eau se trouve l’unique douche.

Abris fortifiés de Susisaari

Au sud de la plage, on peut voir ces abris fortifiés.

Finalement, après cette longue randonnée, je rentre à l’appartement pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
 1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
 2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 20 mm
 3e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 34 mm
 4e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
 5e  photo : 1/13 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 12 mm
 6e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
 7e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
 8e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
 9e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
10e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 9

Publié le 9 août 2018 | Temps de lecture : 4 minutes

Puisqu’on annonce de la pluie en fin de semaine et qu’il fait encore ensoleillé aujourd’hui, je décide de visiter des sites touristiques ‘extérieurs’.

Baie de Kaisaniemi

L’entrée du Jardin botanique se fait par son côté nord. Pour y aller, on longe la baie de Kaisaniemi. Quelques Finlandaises y pratiquent iici la planche à pagaie, un sport très populaire à Helsinki.

Jardin botanique

La moitié orientale du jardin botanique est un agréable parc boisé où des Finlandais viennent fuir la chaleur.

C’est dans la partie occidentale qu’on trouve les serres auxquelles on accède en acquittant un prix d’entrée de 7€.

On y présente des plantes bien identifiées, regroupées selon le climat. Le tout est un peu encombré.

À l’extérieur sont aménagées des plantes-bandes de fleurs exposées au soleil.

Ceux qui ont eu l’occasion de visiter d’autres Jardins botaniques (par exemple, celui de Montréal) risquent d’être déçus.

Musée de la maison du Commandant des pompiers

Sur un promontoire à l’est du Jardin botanique, au 12 de la Kristianinkatu, on trouve le musée de la maison du ‘Burgher’ (ou ‘Commandant des pompiers’).

Le musée est aménagé dans une maison bourgeoise acquise en 1859 par Alexander Wicklom, alors responsable du Service des incendies.

Les deux bâtiments qui font partie du musée sont les seules maisons anciennes en bois à Helsinki qui sont situées sur leur lieu d’origine.

L’accès au musée et la visite guidée en anglais sont gratuits.

L’ameublement d’origine des deux maisons (partiellement conservée) a été complété par des meubles d’époque.

Rue d’Helsinki en 1908

On y apprend que si les rues anciennes de la ville étaient si larges, c’est afin de prévenir les incendies; les maisons étaient généralement en bois et les saunas familiaux étaient omniprésents. Cette distance permettait d’isoler un pâté de maisons des autres environnants.

De plus, ce qu’on voit dans le coin supérieur droit de la photo ci-dessus, ce ne sont pas des haltères, mais des pains de seigle.

On les fabriquait en lot et on les suspendait dans la cuisine pour les soustraire à la vermine et aux rongeurs. Évidemment, les derniers pains, devenus secs et durs, étaient consommés avec de l’eau pour les attendrir.

La visite de ce musée très intéressant est recommandée.

Ile de Tervasaari

En traversant un pont pédestre, on accède à l’ile de Tervasaari.

C’est une ile boisée en forme de croissant. Non soumise à l’action des marées, l’eau de sa baie est stagnante. Ce qui fait que sa plage de sable fin est peu utilisée pour la baignade. On y vient donc pour des bains de soleil.

Pont de Rakkaudensilta

Puis j’emprunte le pont pédestre de Rakkaudensilta (ou pont de l’Amour) pour atteindre la grande ile de Katajanokka.

Cathédrale d’Ouspenski

C’est sur le promontoire situé à l’ouest de cette ile que fut construite en 1868 la cathédrale orthodoxe d’Ouspenski.

Les messes du samedi à 18h et du dimanche à 10h permettent d’entendre les somptueux chœurs à la russe qui résonnent dans les hautes voutes de l’édifice.

Allas Sea Pool

Je ne connais aucune autre capitale au monde qui permet la baignade à longueur d’année dans des piscines extérieures chauffées situées à quelques minutes du centre-ville.

Aux innombrables plages gratuites de la capitale, pourquoi paie-t-on 14€ pour aller au Allas Sea Pool ?

Parce que l’eau y est propre. Et aussi parce que cet endroit est un complexe qui comprend piscines, douches, sauna, bistro et café, salles de déshabillage et casiers.

Des forfaits pour trois mois (120€) ou pour l’année (420€) sont disponibles.

SkyWheel Helsinki

À quelques pas se trouve la grande roue d’Helsinki. Je comptais y faire des photos aériennes de la capitale. Mais j’y ai renoncé lorsque j’ai vu que les vitres des cabines climatisées sont teintées.

Puis c’est le retour en train vers l’appartement.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (3e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 2500 — 7 mm
4e  photo : Données inconnues
5e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
6e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
7e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
9e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 8

Publié le 8 août 2018 | Temps de lecture : 5 minutes
Titres de transport

Dans la gare ferroviaire à quelques minutes de mon appartement, on vend des titres de transport en papier qui doivent être utilisés immédiatement. Cela coute 2,9€ pour le transport illimité pendant deux heures dans Helsinki et sa banlieue.

À ma descente d’avion, il y a huit jours, j’avais acheté dix de ces cartes bleues (ci-dessus) dont l’utilisation peut être différée, mais qui ne seront valables que dans les deux heures qui suivront leur première utilisation.

Hier, j’ai appris l’existence d’une carte (celle en jaune banane), disponible au cout de 36€, pour le transport illimité dans Helsinki et sa banlieue, et qui est valable dans la semaine qui suit sa première utilisation.

Validation d’un titre de transport

C’est donc ce matin à 12h04 que je m’en suis servi pour la première fois. Sur la photo ci-dessus, la valideuse indique que cette carte est bonne pour Helsinki et qu’elle est valide jusqu’au 14 aout 2018 à 12h04.

Arrivé à la gare Centrale, je me dirige à pied vers le musée de la ville d’Helsinki. Son cout d’entrée est de 10€.

Il occupe les 1er et 2e étages de l’édifice de FinnKino.

Au passage, je note que dans ce cinéma, tout est automatisé, de la vente des billets à celle des friandises. À titre d’exemple, le maïs soufflé est vendu dans des distributrices (ce qui évite l’attente auprès d’une préposée). De plus, pour quelques centimes de plus, il est vendu dans différents contenants à l’effigie des héros des films à l’affiche.

Fresques de Tove Jansson

La première partie du musée de la ville d’Helsinki est consacrée à la finlandaise Tove Jansson (1914-2001). On y voit sa première œuvre importante (une murale pour la manufacture Strömberg) et les fresques (ci-dessus) qu’elle a réalisées en 1947 pour décorer le restaurant de l’Hôtel de Ville d’Helsinki.

Une des salles de l’exposition ‘Air de Paris’

Un peu plus loin sur le même étage, le musée présente jusqu’au 12 de ce mois l’exposition temporaire ‘Air de Paris’.

Puisant dans la collection du galeriste Leonard Bäcksbacka, le musée montre les œuvres d’artistes finlandais qui ont été influencés en se rendant dans la capitale de l’art occidental qu’était Paris jusqu’à la Première Guerre mondiale.

Plus de cent toiles y sont présentées, toutes dignes d’intérêt.

Helsinki-graffiti 1984-2018

Au dernier étage, le musée retrace l’histoire tumultueuse du graffiti à Helsinki.

’Arcum tendit Apollo’ d’Emile Cedercreutz (1924)

Précisons qu’une bonne partie des sculptures du musée sont disséminées dans les parcs de la ville.

Casiers d’un rechargeur à pile

En traversant la galerie marchande de la station de métro Kamppi, je note ce rechargeur de pile pour téléphone multifonctionnel dans un bar…

Restaurant Street Gastro

…et ces gens qui ne semblent pas craindre d’attraper une gastro à Helsinki.

Porcelaine Suomi de Rosenthal

Créé en 1873, le musée des Arts appliqués prit son nom actuel de musée du Design en 2002.

Son rez-de-chaussée présente l’histoire du design finlandais. C’est ainsi que j’ai appris que ma soupière (l’item derrière l’objet au premier plan sur la photo ci-dessus) a été conçue par l’artiste finlandais Timo Sarpaneva pour la manufacture de porcelaine allemande Rosenthal. L’ensemble a été baptisé ’Suomi’ (ce qui veut dire Finlande).

Fabrication du verre par moulage

Le premier étage présente des œuvres contemporaines de verriers finlandais. Il s’agit de créations commerciales (comme ce verre pour la firme finlandaise Iittala) et de pièces uniques à caractère muséal.

Installation de Daniel Rybakken

Au sous-sol, on présente une exposition temporaire de l’artiste Daniel Rybakken.

Intérieur du musée de l’Architecture

Derrière l’immeuble du musée du Design se trouve celui du musée de l’Architecture.

Il en coute 5€ pour le visiter. Il présente des maquettes de quelques édifices finlandais. Ce petit musée n’intéressera que les mordus d’architecture.

Église Saint-Jean

À quelques pas se trouve l’église luthérienne Saint-Jean, de style néogothique. Construite de 1888 à 1891, c’est la plus grande église d’Helsinki.

Les mardis à 17h, on y présente un concert d’orgue (d’où ma visite aujourd’hui).

Sauf un extrait de la Musique pour l’eau d’Haendel, le programme contiendra des œuvres tonales du XIXe et du XXe siècle, dont Three short pieces, set 1 de l’organiste anglais Edward-John Hopkins.

Après ce concert gratuit, je prends le train en direction de l’appartement.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (4e, 5e, 11e, 12e et 13e photos), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6e, 9e et 10e photos), et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
 1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
 2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
 3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm
 4e  photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 7 mm
 5e  photo : 1/25 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 7 mm
 6e  photo : 1/800 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
 7e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 24 mm
 8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 31 mm
 9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
10e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 25 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 12 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 7 mm
13e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 7

Publié le 7 août 2018 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

Puisque la majorité des musées de la ville sont fermés le lundi, je décide d’aller au zoo. Celui-ci est ouvert tous les jours.

Pour y aller, on doit emprunter le bus 16 à partir du quai 17, le premier quai à droite de la façade principale de la gare Centrale (sur la rue Kavokatu).

Plan du zoo

Ce zoo occupe la totalité de l’ile de Korkeasaari. Celle-ci est située dans la partie orientale de la capitale.

Pour l’atteindre, le bus 16 traversera deux autres iles situées plus au nord.

La première d’entre elles est l’ile de Kulosaari. On y trouve des maisons cossues, quelques ambassades et près d’une vingtaine d’espaces verts.

L’ile de Mustikkamaa

Puis il faut traverser l’ile de Mustikkamaa. Celle-ci n’a pas été ouverte au développement domiciliaire.

L’avant-dernier arrêt du circuit effectué par le bus 16 est au centre de cette ile.

Aperçu de la plage de Mustikkamaa

Les passagers qui y descendent trouveront à 50m au sud une plage en sable fin où sont disponibles quatre cabines pour se changer, deux douches, des toilettes, et de l’équipement pour le conditionnement physique.

Korkee Mustikkamaa

Par contre, au nord de la route, on trouve depuis 2014 un grand parc d’escalade.

Puisque ce parc est en pleine forêt et que l’ile est peu accidentée, l’escalade dont il est question se fait en grimpant aux arbres.

Le but du parc est de donner confiance à l’enfant et de développer ses habiletés physiques.

Le niveau de difficulté varie donc du débutant (comme ci-dessus) à l’expert (ci-dessous).

Korkee Mustikkamaa

Un grand nombre de tyroliennes permettent de passer d’un arbre à l’autre. D’autres fois, il faut emprunter des passerelles d’aspect périlleux (comme ci-dessus, à droite).

Korkee Mustikkamaa

Dans tous les cas, les enfants sont protégés par des harnais. De plus, les familles sont entre les mains d’animateurs qui voient à l’application stricte des règles de sécurité. Si bien qu’au-delà des apparences, la dangerosité pour l’enfant est nulle.

L’ile de Korkeasaari

Les passagers qui resteront dans le bus 16 jusqu’à sa destination finale débarqueront à l’extrémité sud-ouest de l’ile de Mustikkamaa. Un pont leur permettra de traverser sur l’ile de Korkeasaari où se trouve le zoo.

Son cout d’entrée est de 16€ pour un adulte et de 8€ pour chaque enfant de 4 à 17 ans.

Créé en 1889, le zoo occupe une surface de 0,25 km². Il abrite 150 espèces d’animaux et un millier de plantes provenant de diverses parties du monde.

Aperçu du zoo
Aperçu du zoo

Afin de permettre aux visiteurs d’observer de près les bestioles, ceux-ci sont montrés en vitrine.

Aperçu du zoo
Aperçu du zoo
Aperçu du zoo

Les petits oiseaux et les petits mammifères disposent de plus d’espace. Ils vivent dans des serres ou des bâtiments à l’intérieur desquels les premiers peuvent voler, tandis que les autres sont dans des enclos limités par des cloisons de verre au-dessus desquels l’adulte peut observer l’animal directement.

Aperçu du zoo

Les plus gros oiseaux sont en volière. Certains sont en liberté.

Enclos des ours

Les gros mammifères vivent dans de grands enclos. Les plus dangereux d’entre eux (les lions et les tigres) sont dans de grandes cages.

À l’épicerie

En revenant vers l’appartement, je passe à l’épicerie. Au lieu d’une portion individuelle de soupe au saumon et à la pomme de terre, parfumée à l’aneth (à 2,15€, typique de Finlande me dit-on), je m’achète une soupe au fromage et au bacon (à 2€).

Jusqu’ici, les seuls poissons entiers que j’ai vus à l’épicerie sont des saumons. On n’en trouve pas partout. Au K-Supermarket près de mon appartement, j’en achète un que je fais débiter en cinq tranches.

Il me coutera 9,9€ pour un saumon de 1,24kg, soit 8€ du kilo. Cela est plus économique que les filets vendus partout à 19,9€ du kilo.

Pour dessert, j’achète un kilo de fraises. Celles-ci goutent comme celles du Québec, contrairement à celles que j’ai gouté à mon arrivée.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (8e, 9e, 10e et 11e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
 1re photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
 2e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
 3e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
 4e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
 5e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
 6e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
 7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 17 mm
 8e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 75 mm
 9e  photo : 1/640 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
10e  photo : 1/400 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
11e  photo : 1/800 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
12e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 6

Publié le 6 août 2018 | Temps de lecture : 3 minutes

Puisque nous sommes un dimanche, je décide aujourd’hui de visiter des églises puisqu’il arrive souvent que des lieux du culte ne soient ouverts que ce jour-là.

Extérieur de la chapelle de Kamppi
Intérieur de la chapelle de Kamppi

Mon premier arrêt est à la chapelle de Kamppi.

Construite en 2012 dans le quartier de Kamppi (d’où son nom), cette chapelle contient soixante places assises.

Les murs sont en épicéa traité à la cire, le plancher est en aune ciré et les bancs sont en frêne.

Ce matériau rejoint l’importance mystique de la forêt chez les peuples anciens du nord de l’Europe et particulièrement du dieu Yggdrasill, l’Arbre du monde, dans la mythologie nordique.

Ce lieu de culte luthérien est ouvert aux fidèles de toutes les religions.

À partir d’aujourd’hui à 15h et ce, à tous les premiers dimanches du mois jusqu’en janvier 2019, on y présente un concert gratuit d’une sonate ou d’une partita pour violon de Bach donné par Kreeta-Julia Heikkilä.

Par nature, le violon est une caisse de résonnance. Or la chapelle l’est aussi. Le violon apparaitra donc particulièrement puissant.

Si la chapelle est trop petite pour provoquer de l’écho, ses surfaces courbes se renvoient le son au point d’en prolonger la durée d’environ trois secondes.

La technique de la violoniste est impeccable et sa maitrise du dernier mouvement de la sonate no 1 (et ces milliers de petites notes rapprochées) est impressionnante.

Au Yrjönkatu 31
Au Kings Tattoo & Piercing
Au Kalevankatu 7
Sur la rue Johanneksentie
Au Fabianinkatu 17

Le partie d’Helsinki que je visite est située au sud-ouest de la gare Centrale. Dans cette partie de la ville, on peut voir de nombreux édifices de style Romantique national, la version finlandaise de l’Art nouveau.

Intérieur de la Vieille église d’Helsinki

De style néoclassique, la Vieille église est la plus ancienne de la capitale.

Construite par Carl-Ludvig Engel de 1824 à 1826, cette église luthérienne était située à côté d’un cimetière (devenu parc depuis). L’extérieur et l’intérieur sont en bois blanc.

Son retable intitulé Jésus-Christ bénit les enfants est de Robert-Wilhelm Ekman.

Au Malminkatu 42

Et finalement, au Malminkatu 42, voici ma dernière église luthérienne de la journée.

Puis je rentre à l’appartement par le train.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 35 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 7 mm
6e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
7e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 23 mm
9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Helsinki : jour 5

Publié le 5 août 2018 | Temps de lecture : 4 minutes

Aujourd’hui, je me propose de visiter les sites touristiques situés au nord-ouest de la gare Centrale.

Essentiellement, ceux-ci sont d’abord situés de part et d’autre de la rue Mannerheimintie, une des deux principales artères qui traversent Helsinki du nord au sud.

Monument à Kyösti Kallio

Cette partie de la capitale est particulièrement riche en parcs et espaces verts. On y trouve même un lac de 750m de long et de 300m de large.

Salle de concert de la Maison de la Musique

Créée en 2011 par le cabinet d’architectes finlandais LPR-arkkitehdit, la Maison de la Musique abrite une salle de concert de 1 700 places où les mélomanes s’assoient tout autour des musiciens et chanteurs, comme à la Philharmonie de Berlin.

Quiche à la betterave

Pour la première fois depuis mon arrivée à Helsinki, je prends un repas au restaurant.

Je m’arrête au Café Huvila, situé dans une dépendance d’une magnifique villa de style italien construite en 1846.

Parmi les mets disponibles, je demande celui le plus typiquement finlandais. On me recommande une quiche à la betterave accompagnée d’une salade (pour 9€). C’est très bon.

Musée national de Finlande

Inauguré en 1916, soit un an avant l’indépendance du pays, le Musée national de Finlande est national au sens patriotique du terme.

On n’y présente donc pas une collection de toiles et de sculptures comme le ferait un musée des Beaux-Arts.

L’édifice est dans le style romantique national (la version finlandaise de l’Art nouveau). Avec son imposante tour carrée, il fait penser à une église.

D’après mon guide touristique, la vocation de ce musée pourrait changer d’ici quelques années. Pour l’instant, il est centré sur l’histoire du peuple finlandais.

On y apprend qu’au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, le pays a été frappé par plusieurs crises importantes.

D’abord une guerre civile au lendemain de l’indépendance, inspirée de la Révolution russe. L’exode en Suède de 80 000 enfants par crainte d’une invasion soviétique au cours de la Deuxième Guerre mondiale. La modernisation de l’agriculture du pays qui, dans les années 1970, chassa de leurs terres 300 000 Finlandais ruinés (qui émigrèrent en Suède). Et ce, parallèlement à une bulle spéculative qui éclata dans la décennie suivante. Celle-ci propulsa le taux de chômage à 20% dans les années 1990 et fit culminer à mille le nombre annuel de suicides.

Puis une reconversion de l’économie vers les secteurs de haute technologie qui rendit le pays relativement prospère pour la première fois de son histoire.

En somme, voilà quelques éléments de réponse à la question : Pourquoi le peuple finlandais est-il présentement le peuple le plus heureux sur terre ?

Boiseries du manoir Jackarby

Le musée présente une multitude d’objets tirés du quotidien et se double d’un petit musée des arts décoratifs en remontant les boiseries créées par Johan Bromander dans les années 1760 pour un palais situé à proximité de Porvoo.

Salle médiévale luthérienne

Ce qui m’a le plus intéressé, ce sont les magnifiques sculptures médiévales en bois, particulièrement celles en provenance d’églises et de cloitres catholiques.

Dessous du monument à Sibelius

Après avoir passé devant l’édifice de l’Opéra national (fermé pour l’été) et le stade olympique (en réparation), je bifurque à l’ouest pour voir le monument érigé à la gloire du compositeur Sibelius.

Piste cyclable le long de la rive occidentale d’Helsinki

Puis je rentre à l’appartement pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2e, 5e, 6e et 7e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
2e  photo : ⅓ sec. — F/4,0 — ISO 800 — 7 mm
3e  photo : 1/640 sec. — F/5,0 — ISO 800 — 27 mm
4e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 12 mm
5e  photo : 1/13 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 7 mm
6e  photo : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 9 mm
7e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 11 mm
8e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel