À Helsinki, il y a trois moyens d’acheter des titres de transport :
• auprès de machines distributrices dans les gares,
• au dépanneur (appelé supérette en France) et
• sur l’internet.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Les titres de transport vendus par des distributrices dans les gares s’apparentent aux correspondances utilisées autrefois à Montréal.
Ce sont des billets de papier. Leur période de validité débute au moment de l’émission.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Par contre, les titres de transport disponibles au dépanneur sont en carton plastifié.
Leur couleur varie selon qu’ils sont à usage unique (bleu) ou à usage multiple d’une durée déterminée (jaune banane pour une carte valide pour une semaine).
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Ils contiennent un circuit électronique en sandwich entre deux couches de papier plastifié. Ce circuit électronique permet de les programmer.
C’est ainsi que l’émetteur de la carte vous demandera l’étendue de la zone à l’intérieur de laquelle s’effectueront vos déplacements.
Pour Helsinki et sa banlieue, la carte unique coute 2,9€. Pour aller de la capitale à l’aéroport (ou l’inverse), c’est 5€. Et le prix sera plus important si on veut se rendre dans les régions éloignées du pays.
Pourtant, extérieurement, la carte à usage unique est toujours la même (c’est-à-dire bleue).
Quant à la carte valide pour une semaine, elle coute 36€ lorsqu’on compte l’utiliser dans Helsinki et sa région immédiate.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Contrairement au billet sur papier, on peut différer le début d’utilisation d’une carte à circuit électronique. C’est au moment où cette carte est initialisée ou ‘compostée’ par un lecteur que débute sa période de validité.
Tous les passagers n’ont pas à présenter leur carte à un lecteur pour utiliser le transport en commun. Seul celui qui voyage pour la première fois grâce à sa carte doit le faire : toute négligence de sa part est l’équivalent d’emprunter le transport en commun sans payer.
Cette obligation est la même pour la personne qui a acheté son titre de transport à l’aide d’une application pour appareil mobile.
L’initialisation se fait en présentant son téléphone multifonctionnel à un lecteur, comme on le fait avec une carte à circuit électronique.
À Montréal, on a installé des tourniquets qui bloquent l’accès au métro à moins de présenter un titre de transport valide.
Ce n’est pas le cas à Helsinki. On entre librement dans les stations de métro et dans les gares ferroviaires.
En raison de cette absence de tourniquets, il n’y a jamais de congestion à l’entrée du métro ou des gares.
Un certain nombre de patrouilleurs assurent la sécurité. Dans le cas du métro, ils ne sont pas attitrés à une station en particulier, mais vont de station en station en empruntant le métro.
Quant aux contrôleurs, dès que les portes d’un train se ferment, ils vérifient (à l’aide d’un lecteur mobile) si tous les passagers sont détenteurs d’un titre valide. Puis ils débarquent à la gare suivante et vont de train en train pour effectuer leur travail.
En présence d’un utilisateur fautif, les contrôleurs ont le pouvoir discrétionnaire d’imposer l’amende (80€) ou l’achat du titre que le passager aurait dû se procurer. Le paiement se fait alors à l’aide du téléphone multifonctionnel du passager pris en défaut.
Si on exclut le personnel nécessaire au bon fonctionnement du matériel roulant, le système de transport en commun de Finlande repose sur un personnel réduit d’une très grande efficacité.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 19 mm
2e photo : 1/800 sec. — F/2,0 — ISO 200 — 40 mm
3e photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
4e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
Pour lire tous les comptes-rendus du voyage à Helsinki, veuillez cliquer sur ceci.