Selon les prévisions météorologiques, ce vendredi devrait marquer la fin de la canicule à Helsinki.
On prévoit aujourd’hui une température maximale de 30°C alors qu’elle devrait chuter de six degrés demain et de dix degrés après-demain, pour remonter légèrement dans les jours suivants.
Je décide donc de passer la journée la plus chaude de mon voyage à l’une des deux plages naturistes de la capitale, celle de l’ile de Pihlajasaari.
Pour y accéder, on doit prendre une embarcation de la J-T Line qui prend les passagers à un quai à la droite du restaurant semi-circulaire Carusel situé sur la rue Merisatamanranta.
L’aller-retour coute 7,5€.
Si on désire naviguer à l’air libre sur le pont du batelet, on prendra soin de s’apporter un coupe-vent. Même lors d’une journée très chaude comme aujourd’hui, l’eau du golfe de Finlande est à 20°C et c’est également la température du vent en pleine mer.
N’ayant apporté qu’une serviette, une bouteille d’eau et mon iPad, j’ai donc pris place dans la cale fenêtrée de l’embarcation.
Ce qu’on appelle Pihlajasaari est en réalité deux iles jumelles.
La principale est la Pihlajasaari occidentale. Ronde et mesurant 300m de diamètre, celle-ci possède deux belles plages de sable fin, au nord et à l’ouest, où les baigneurs sont en maillot.
La plage à l’ouest est équipée de douches et d’une trentaine de cabines récemment construites pour se changer. L’intérieur en bois pâle contraste avec leur extérieur peint de couleurs intenses.
Dans le reste de l’ile, on trouve un restaurant et deux zones réservées au camping sauvage. Précisons que s’il existe bien des moustiques en Finlande, ils sont rares aux environs de la capitale : je n’en ai pas vu sur les iles de Pihlajasaari.
L’ile de Pihlajasaari orientale est plus petite et est invaginée d’une large baie. C’est au sud, sur un éperon rocheux qui s’avance vers la mer, qu’est située la plage naturiste.
Au début du chemin spécifique qui y mène, on trouve des toilettes et une salle commune de déshabillage. Plus près de la rive, on trouve des douches.
Cette plage est formée d’une succession irrégulière de grandes roches plates espacées par de plus petites qu’on enjambe. On doit donc être chaussé de manière appropriée.
Certains endroits sont protégés du vent. D’autres sont balayées par l’air frais du large. Dans ce dernier cas, dès qu’on s’allonge au sol, on bénéficie de la chaleur accumulée par la roche exposée au soleil.
Au moment de ma visite, une trentaine de personnes étaient présentes. Trois étaient des femmes. Environ les deux cinquièmes étaient des hommes dans la vingtaine ou la trentaine. Le reste était des hommes plus âgés.
Le temps se couvrant vers 16h, j’ai alors pris la décision de quitter les lieux.
Il est à signaler que le retour s’effectue selon un trajet différent. On arrive près du parc de Kellosaarenpuisto. Celui-ci est situé à proximité de la station de métro Ruoholahti, elle même à deux stations de la gare Centrale.
Petit détail : pour la première fois depuis le début de ce voyage, j’ai dû prendre la dose maximale de mon antihistaminique en quittant l’appartement ce matin. Mais sur les iles de Pihlajasaari, le vent du golfe de Finlande est totalement dépourvu de pollen.
Mes symptômes sont réapparus dès que l’embarcation de la J-T Line s’est approchée de quelques centaines de mètres de la capitale.
Au menu ce soir :
• 300g de crème d’épinard (2€),
• un cinquième de concombre finlandais,
• une darne d’environ 250g (à 14€ du kilo) de truite commune européenne (Salmo trutta), accompagnée de 300ml de Grand Noir blanc (un vin du Pays d’Oc),
• deux cerises de terre,
• deux minces tranches de charcuterie fine de renne finlandais fumé à froid,
• une généreuse portion de fraises finlandaises achetées hier (à 5€ du litre), et
• deux pâtisseries finlandaises, l’une fade et l’autre plutôt bien.
Pour lire tous les comptes-rendus du voyage à Helsinki, veuillez cliquer sur ceci.