Voyage à Helsinki : jour 1

Publié le 31 juillet 2018 | Temps de lecture : 5 minutes

Je vous écris d’Helsinki.

Mais pour l’amour du Ciel, qu’est-ce je fais là bas ?

Je me demandais où prendre mes vacances lorsque j’ai lu quelque part que les Finlandais étaient présentement le peuple le plus heureux sur terre.

J’ai donc décidé d’aller faire enquête afin de savoir pourquoi.

Habituellement, je prends mes vacances à l’automne. Mais le climat plus frais en Scandinavie m’a convaincu de les prendre plus tôt cette année.

Bistrot Trudeau

À l’aéroport de Dorval, j’avais d’abord décidé de prendre le repas du soir (des pâtes) au Bistrot Trudeau. Mais la personne qui m’a répondu ne parlait pas français (l’aéroport est un territoire fédéral où la Loi 101 ne s’applique pas).

Je me suis donc rendu au comptoir à salade du Marché Camden où on paie au poids. Mes 480g de victuailles m’ont couté 22,23$. On y parlait français.

Ailes retroussées de l’avion

Après une escale à Amsterdam, le vol vers Helsinki ne prend que 2h20.

Aperçu d’Helsinki

Helsinki est à la frontière méridionale d’un pays allongé du nord au sud.

Géographiquement, la ville est formée de presqu’iles et de plusieurs iles auxquelles on accède surtout par traversier.

La grande masse d’eau qui l’entoure sert de tampon thermique qui atténue les écarts de température entre le jour et la nuit.

Dans les semaines qui ont précédé mon départ, la température maximale était d’un ou de deux degrés de moins qu’à Montréal. À l’inverse, la température minimale était de trois ou quatre degrés de plus.

Intérieur de la gare de l’aéroport

Depuis 2015, on s’affaire à construire une ligne ferroviaire circulaire qui relie l’aéroport à la capitale.

Tout est propre.

Les murs de la station de l’aéroport ne sont que partiellement recouverts de la grande murale qui devrait la décorer.

À l’extérieur, le long de la voie, beaucoup d’arbres servent de mur antibruit en dépit du fait que ce train est très silencieux. Lorsqu’on regarde plus au loin, il y a des arbres partout. Tous les immeubles semblent avoir surgi de différents boisés.

Exemple d’une gare

À l’aéroport et aux quais des différentes stations jusqu’à ma destination, on rencontre plusieurs femmes portant le voile musulman. Je présume que les crises migratoires provoquées par les guerres au Moyen-Orient ont déplacé des populations vers les pays riches d’Europe (puisque j’en ai peu rencontré au Portugal).

Une bonne partie des gens que je rencontre sont en sandales et en culottes courtes.

Dans la capitale et sa banlieue, il y a très peu de moustiques. Aucune des fenêtres de mon appartement n’a de moustiquaire. Plus nord, en pleine campagne, il y en a, me dit-on.

Après mon arrivée à l’appartement, je me suis rendu à deux épiceries pour acheter des vivres.

En Finlande, les produits alimentaires sont étiquetés en finlandais et en suédois.

Sous l’influence anglo-saxonne, les nourrices du Québec cachent leur enfant allaitant sous un voile. Mais ici, à l’épicerie, j’ai rencontré une mère qui allaitait son nourrisson sans gène, le sein à l’air. La chose est tellement naturelle que la mère ne semblait pas se soucier qu’on puisse la regarder.

Pour ce premier repas en Finlande, je me suis procuré des aliments locaux.

Les concombres du pays sont beaucoup plus fibreux qu’au Québec. Ils ont moins de goût et sont moins sucrés.

Le saumon finlandais est une nouvelle variété qui croît rapidement. Ce n’est pas un OGM. À 22,9€ du kilo, cela n’est pas économique. Plus rougeâtre que le saumon canadien, il a le même gout.

Le ‘pain de fromage’ (ou Leipäjuusto) sans lactose se présente comme une galette blanche mouchetée de brun. Légèrement grillé (ce qui lui donne sa coloration), il a la texture du fromage en grains du Québec.

Les fraises finlandaises se vendent 5€ du kilo. Elles sont pâteuses et plus acidulées que les fraises québécoises. Mais elles sont extrêmement goutteuses. Davantage que certaines fraises françaises renommées à ce sujet. En fait, elles gouttent autant que des framboises du Québec.

À l’épicerie, le taux maximum d’alcool des boissons est de 5,5%. Donc on trouve de nombreuses bières, mais pas de vin. Lorsqu’on en trouve, il s’agit de vins à faible teneur d’alcool.

On peut s’y procurer deux vins sous la marque espagnole Sangre de Toro. Un blanc légèrement sucré que je n’ai pas acheté et un rouge. Ce dernier est de la piquette; astringent, plutôt acide, mais pas totalement désagréable.

J’espère trouver mieux auprès des marchands de vin de la capitale.

Après mon repas du soir. Je vais me coucher. Quelques heures plus tard, je me lève pour écrire et publier ce texte.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
2e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 34 mm
3e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel