Une assemblée d’investiture

Publié le 9 avril 2018 | Temps de lecture : 3 minutes
Carole Poirier, Jean-Martin Aussant et Véronique Hivon
La députée Carole Poirier

Introduction

Dimanche dernier, j’ai assisté pour la première fois à une Assemblée d’investiture.

Celle-ci avait pour but de choisir la personne qui portera les couleurs du Parti québécois (PQ) lors des prochaines élections québécoises.

Cette réunion était précédée d’une autre, soit l’Assemblée générale annuelle des membres du PQ qui habitent le quartier.

Les finances de l’association locale

Les états financiers nous apprennent que de janvier à décembre 2017, l’association locale disposait d’un budget d’un peu plus de trois-mille dollars, plus précisément de 3 212,50$. À cet ordre de grandeur, la précision compte.

Près de 60% de cette somme n’a pas été dépensée. Elle a été économisée en vue de constituer un butin de guerre en vue des élections.

Évidemment, à cette occasion, l’essentiel des sommes dépensées par le PQ le seront pour la campagne au niveau de l’ensemble du Québec.

Afin de promouvoir la candidate de la circonscription, les instances nationales transfèreront un somme d’un peu plus de onze-mille dollars. C’est tout.

C’est donc à dire que la campagne de la candidate reposera sur l’implication bénévole des citoyens.

L’investiture de Carole Poirier

L’horaire prévoyait le moment précis du début de l’Assemblée d’investiture sans préciser un autre moment pour sa fin.

Comme si cette réunion se terminerait dans la minute même, soit 14h15.

Ce fut presque le cas puisqu’une personne était en lice, soit la députée sortante.

L’hommage à la candidate

Jusque-là à moitié vide, le grand gymnase de l’école Baril s’est rempli pour la dernière partie de la rencontre. Il s’agissait d’un hommage à la candidate.

Après une présentation sommaire de Jean-Martin Aussant — un brillant économiste qui agit présentement à titre de conseiller du chef du parti — c’est essentiellement Véronique Hivon, vice-cheffe du Parti Québécois, qui fut responsable de plaider la cause de la candidate et de nous parler de l’importance de l’implication citoyenne dans le processus électoral.

Mme Carole Poirier se chargea de la dernier partie de la réunion en faisant le bilan de ses réalisations.

Très habilement, l’évènement se tenait à l’école Baril, une des trois écoles désamiantées récemment dans le quartier. En fait, celle-ci a été rasée puis construite à neuf.

J’ignore combien il y a eu de nouvelles écoles construites ces dernières années sur l’ile de Montréal, mais je soupçonne qu’il y en a peu.

Cette réalisation était un rappel que la députée est un pitbull. Plus exactement, c’est le grain de sable dans le soulier des fonctionnaires qu’elle harcèle jusqu’à ce que le quartier reçoive les investissements publics nécessaires, en dépit des politiques d’austérité gouvernementale.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 75mm F/1,8
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel