Chagall et la musique — L’œuvre imprimée

Publié le 18 février 2017 | Temps de lecture : 2 minutes
Aperçu de la quatrième salle de l’exposition

C’est en 1923 que l’éditeur et marchand d’art Ambroise Vollard fait connaissance avec Chagall.

Au cours des années qui suivent, il lui commande des eaux-fortes illustrant les Fables de La Fontaine (en 1924-1925), d’autres pour Les Âmes mortes de Nicolas Gogol (en 1925-1931), et d’autres enfin pour l’Ancien Testament (en 1930).

Le choix d’un peintre alors peu connu pour illustrer Gogol pouvait toujours se justifier par le fait que celui-ci était russe.

Mais choisir ce même peintre russe pour illustrer un chef-d’œuvre de la littérature française, les Fables, suscita l’étonnement.

Couverture des Fables de Lafontaine, illustrées par Chagall

À l’exposition montréalaise Chagall et la musique, ce sont des études préparatoires aux Fables qui ont été choisies pour représenter l’œuvre imprimée de Chagall.

Les Grenouilles qui demandent un roi (gouache, vers 1927)
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf (gouache, vers 1927)

En préparation pour l’impression en noir et blanc, Chagall réalisa une centaine de gouaches qui seront exposées en 1930 à Paris, à Bruxelles et à Berlin.

Les eaux-fortes réalisées d’après ces gouaches ne seront dévoilées qu’en 1950. Une partie d’entre elles sont exposées à Montréal. Leurs différents états montrent la genèse de la gravure en vue de l’édition finale.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re photo) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/50 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 7 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel