Quel enfant n’a pas été terrorisé à l’idée de bruler éternellement en Enfer s’il commettait de graves péchés, notamment ceux qui font le plus plaisir.
Le terrorisme de Monseigneur Capucci allait au-delà de son devoir de nous motiver à résister aux tentations du diable.
Le 18 aout 1974, alors qu’il était archevêque catholique de Jérusalem, Monseigneur Capucci a été arrêté par la police israélienne alors qu’il transportait des armes à feu.
Le prélat utilisait son statut diplomatique pour effectuer la contrebande d’armement pour le compte de l’OLP, une organisation terroriste.
Condamné à douze ans de prison, le prélat catholique revient dans l’actualité deux ans plus tard lors de la prise d’otages d’Entebbe, en Ouganda.
À cette occasion, des pirates aériens affiliés à l’OLP réclamaient sa libération (entre autres) en échange de la libération de leurs otages. Mais l’opération échouera.
Le prélat sera libéré en 1978 grâce à la Miséricorde divine… et des négociations secrètes du Vatican.
Son militantisme en faveur des Palestiniens a fait de lui un héros dans de nombreux pays arabes. Des timbres ont donc été émis à son effigie en Égypte, en Irak, au Koweït, en Libye, au Soudan et dans son pays natal, la Syrie.
C’est finalement hier qu’est décédé à Rome Hilarion Capucci, à l’âge de 94 ans.