Des murales dans la Petite-Patrie

Publié le 27 décembre 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

Cette année, le cadeau que je me suis offert pour Noël est un nouvel objectif photographique.

Et même ce n’était que la veille de Noël, je n’ai pu résister à la tentation de visser cet objectif à mon appareil photo — que j’avais apporté au magasin — et de partir à l’aventure.

À deux pas de chez mon fournisseur, il existe une ruelle anonyme entre la Plaza Saint-Hubert et l’avenue de Chateaubriand.

Sur un peu plus d’un quart de kilomètre — entre la rue de Beaubien et la rue Saint-Zotique — voilà comment une ruelle se transforme en galerie d’Art.

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Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2
1re photo : 1/800 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
4e  photo : 1/1000 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
5e  photo : 1/1000 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
6e  photo : 1/800 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
7e  photo : 1/800 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
8e  photo : 1/640 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
9e  photo : 1/1000 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm

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| Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Message de Noël 2016

Publié le 25 décembre 2016 | Temps de lecture : 1 minute
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Photo prise il y a deux jours à l’atrium festif du Complexe Desjardins, à Montréal.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif PanLeica 25mm F/1,4 — 1/60 sec. — F/1,4 — ISO 400 — 25 mm (montage de trois photos, le tout modifié en post-production)

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| Carte de souhait, Graphisme | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Encore dans l’esprit des Fêtes

Publié le 24 décembre 2016 | Temps de lecture : 1 minute

Toujours dans l’exploration des possibilités du logiciel Glow, voici la deuxième série de photos rendues beaucoup plus intéressantes, parfois festives, une fois passées dans la moulinette de ce logiciel.

De nouveau, sous chacune des photos, j’ai précisé le nom du filtre utilisé.

Précisions que dans la première photo, ce sont des bâtons de cannelle et que la deuxième image mérite d’être vue de près (cliquer pour agrandir). Quant à la quatrième, c’est ma préférée.

Contrast Cables
Fur and Feathers II
Blazing Neon II
Brillant Fibers III
Contrast Cables (et, au centre, Brillant Fibers III)

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| Photographie | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Dans l’esprit des Fêtes

Publié le 23 décembre 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

À quelques jours de Noël, je n’ai toujours pas créé ma carte de souhaits de cette année.

Pressé par l’urgence, je me suis rendu au Jardin botanique visiter la fameuse serre habituellement décorée aux couleurs de la saison. Mais cette année, cette serre est bien sage.

J’en ai profité pour prendre quelques photos de plantes dans l’espoir d’en faire quelque chose d’intéressant. Comble de malchance, ces photos, elles aussi, m’ont semblé décevantes.

Plutôt que de les détruire, j’ai eu l’idée de m’en servir pour explorer les possibilités d’un logiciel de traitement de l’image que je me suis procuré récemment.

Interface de Glow

Ce logiciel s’appelle Glow — ce qui signifie lueur ou luminescence — de Topaz Labs. Sur la capture d’écran ci-dessus, l’image originelle est à gauche tandis qu’à droite on peut voir l’aperçu de dix filtres. Chacun de ces filtres est un ensemble distinctif de paramètres suggéré par le logiciel.

Sous chacune des photos ci-dessous, j’ai précisé le nom du filtre utilisé.

Lite Brite II
Fantasy
Brillant Fibers III
Liquid Color
Brillant Fibers III (et accessoirement, Contrast Cables)

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| Photographie | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le plagiat sur l’internet : étude d’un cas

Publié le 22 décembre 2016 | Temps de lecture : 3 minutes

L’internet n’est rien d’autre qu’un nouveau mode de publication. En comparaison avec l’imprimé, la publication électronique permet d’écrire des textes ou de publier des photos à un cout tellement faible que l’entreprise créatrice devient sans risque. Conséquemment, jamais dans toute l’histoire de l’Humanité n’a-t-on assisté à une telle explosion de créativité.

Malheureusement, ce phénomène s’est accompagné de la piraterie des œuvres musicales, enlevant le pain de la bouche à de très nombreux musiciens déjà dans une situation de précarité.

De plus, au lieu de profiter de l’occasion pour développer leur habileté à l’écriture, certaines personnes se contentent de copier paresseusement du texte pris ailleurs et, dans de rares cas, d’exposer publiquement leur malhonnêteté intellectuelle par la contrefaçon des idées des autres.

En voici un exemple.

Hier, j’ai refusé de publier sur mon blogue un long commentaire expédié par un lecteur européen appelé Nicolas Cointot.

Soumis en réponse au texte Les pourparlers à Hambourg au sujet d’Alep, ce commentaire de près de 4 000 caractères avait attiré mon attention en raison de son propos décousu.

Une brève recherche sur l’internet m’a fait découvrir que ce commentaire était le fruit du plagiat du texte de Stephen M. Walt paru dans le Courrier international et du texte de Firas Kontar paru sur un blogue hébergé par Le Monde.

À cela s’ajoutait une troisième source : du texte copié à partir du blogue de l’expéditeur. Le tout était rafistolé maladroitement, ce qui a donc éveillé mes soupçons.

L’expéditeur tient un blogue sous le pseudonyme de Citizen Khane grâce à l’offre d’hébergement gratuit offert à quiconque par le Nouvel Observateur. Cet hébergement est payé par la publicité que le Nouvel Observateur ajoute aux pages web de ses internautes.

Les textes de Citizen Khane sont des collections de citations. Ce qui veut dire que même la partie copiée de son blogue n’était pas de lui.

À la lecture de ce blogue, ce qui m’a surpris, c’était de constater que Citizen Khane n’hésitait pas à trafiquer les textes qui ne convenaient pas à ses opinions personnelles.

C’est ainsi qu’un commentaire que j’ai publié sur le blogue de Jean-Pierre Filiu (ci-dessus, en haut) s’est retrouvé sur le sien (ci-dessous, en bas), falsifié de manière à me faire dire le contraire de ce que j’ai écrit originellement.

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| Piraterie | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Innocuité du maïs transgénique : les doutes

Publié le 21 décembre 2016 | Temps de lecture : 11 minutes


 
Introduction

En 2010, ce blogue se faisait l’écho d’une nouvelle publiée par le Shanghai Daily rapportant des cas de toxicité animale (chez le rat, le porc, le mouton et le chien) causés par un maïs transgénique développé par Pioneer Hi-Bred International Inc.

Afin d’en avoir le cœur net, j’ai écrit à Monsanto en septembre 2013 pour leur demander les hyperliens ou une copie des études de toxicité (ou d’innocuité) de leurs maïs transgéniques chez les mammifères.

La réponse du fabricant fut la suivante :

Dear Jean-Peirre,

Thank you for contacting Monsanto regarding Genetically Modified Organisms (GMO’s).

I’d like to direct you to GMOAnswers.com, an excellent, comprehensive, web resource for consumers with questions about biotechnology in agriculture.

I’ve also included a link to a question and answer about Bt proteins, which I think may be what you are asking about when you say “toxicity of GMO corn”?
Ask Us Anything About GMOs!

The following document may be helpful as well:
Mammalian Toxicity Assessment Guidance for Protein Plant-Pesticides

The Center for Environmental Risk Assessment has a GM crop database that you can query.

Regards,

Nancy MacKinnon
Marketing Services Representative

Monsanto Canada Inc.
900-ONE Research Rd.
Winnipeg   MB   R3T 6E3

Les tests d’innocuité

En Europe comme dans beaucoup d’autres pays, on estime que si un organisme génétiquement modifié (OGM) ne se distingue que par la présence d’un gène, toute évaluation de la toxicité de l’OGM doit se limiter à l’évaluation de la toxicité du gène responsable de cette différence.

Il existe deux sortes de maïs transgénique; le maïs insecticide et le maïs résistant aux herbicides.

Le maïs insecticide ne se distingue du maïs ordinaire que par l’ajout d’un gène qui fabrique une série de protéines toxiques pour les insectes. Quant au maïs résistant aux herbicides, le mécanisme de cette résistance est plus complexe comme nous verrons plus loin.

Tests du maïs insecticide

L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) exige des fabricants qu’ils soumettent les toxines de ces OGM à des tests de digestion en éprouvette. Si ces protéines sont bien dégradées, cela est considéré comme un indice rassurant par l’EPA.

Le mécanisme d’action de la toxine est également pris en considération. Toujours en éprouvette, si elle se fixe à un enzyme ou à un récepteur extrait de l’insecte sans se fixer sur l’enzyme ou le récepteur équivalent extrait de l’humain, cela est un autre indice rassurant.

L’étude de toxicité aigüe consiste à observer les effets d’une dose unique de 2 à 5 grammes de la toxine pure administrée à des rongeurs en observation pendant les quatorze jours qui suivent.

Si des effets secondaires sont observés, les animaux atteints sont soumis à une autopsie. Pas les autres. Si tout semble normal, on considère que la toxine est inoffensive.

La toxine utilisée dans ce test n’a pas besoin d’être extraite de l’OGM. On permet l’utilisation à la place de la toxine extraite de la bactérie dont le code génétique a été transposé dans la plante ou même, dans certains cas, extraite d’une autre bactérie complètement différente dans laquelle ce même code génétique a été implanté. Le fabricant doit alors simplement prouver l’équivalence de la toxine alternative employée.

Lorsque la toxine de l’OGM a bien passé le test de toxicité aigüe, on ne la soumet pas à des tests de toxicité chronique. Dans le cas contraire — si j’ai bien compris le texte règlementaire nébuleux que j’ai du relire trois fois — elle serait soumise à un test de toxicité qualifié de ‘subchronique’ s’étendant sur 30 jours.

Tests du maïs résistant aux herbicides

Dans le cas précis du maïs NK630, l’autorisation de la commercialisation a été obtenue après la réussite d’un test d’exposition chronique limité à 90 jours chez le rat.

Aucun gouvernement au monde n’exige des tests chroniques plus longs.

Quant à l’herbicide lui-même, les tests de toxicité aigüe s’effectuent sur le principe actif (le glyphosate) et non sur la solution commerciale de Roundup™.

Le maïs insecticide

Lorsque nous mangeons du maïs insecticide, nos sucs digestifs brisent ce gène et les protéines toxiques qu’il produit en leurs constituants plus petits, inoffensifs, communs à tous nos gènes et toutes nos protéines.

Conséquemment, il est impossible que ce maïs soit toxique pour nous, contrairement aux insectes dont la digestion n’est pas aussi complète que la nôtre et qui seront donc tués en mangeant l’insecticide contenu dans cette plante.

Essentiellement, voilà ce que dit Monsanto et l’EPA.

Pourtant…

Dans les faits, certaines études (contredites par d’autres) ont démontré la présence de protéines provenant du lait de vache dans le lait de femmes qui allaitent. En d’autres mots, lorsque ces femmes boivent du lait de vache, il arrive que les protéines bovines ne soient pas digérées et qu’elles passent intactes dans leur lait.

De nombreux témoignages de nourrices allaitant des enfants allergiques au lait de vache appuient anecdotiquement la thèse soutenue par ces études.

Est-ce que la même chose pour ce qui est des protéines insecticides de Monsanto ?

Tout en reconnaissant que les venins d’araignée et de serpent, de même que la toxine du botulisme, du tétanos, et de la diphtérie sont des protéines toxiques, l’EPA les considère comme des cas exceptionnels parmi la multitude de protéines étrangères inoffensives auxquelles les humains sont exposés. Conséquemment, elle ne voit pas de raison de se méfier à priori des toxines du maïs insecticide.

Le maïs tolérant au glyphosate (Roundup™)

Contrairement aux plantes, l’Homme ne peut pas produire certains acides aminés et doit donc les trouver dans son alimentation s’il veut fabriquer des protéines.

Les plantes créent elles-mêmes tous les acides aminés dont elles ont besoin.

À cette fin, elles ont notamment un enzyme — l’énolpyruvylshikimate-5 phosphate-3 synthase — responsable de la fabrication de trois acides aminés. Cet enzyme est absent chez l’être humain.

Le glyphosate est un herbicide qui agit en bloquant cet enzyme que nous n’avons pas et qui, normalement, devrait tuer le maïs comme n’importe quelle autre plante.

Pour créer une variété de maïs résistante à cet insecticide, Monsanto lui a implanté les gènes d’une bactérie qui possède une version différente de cet enzyme, une version très peu affectée par le glyphosate.

Une étude publiée le 19 décembre 2016 dans la revue Scientific Reports suggère que les tests d’innocuité exigés par les agences règlementaires seraient insuffisants.

Dans cette étude, on a vérifié la composition chimique du maïs NK603. On y a mesuré la teneur de 840 protéines et de 314 petites molécules chez trois groupes de grains de maïs :
• des grains de maïs NK603 cultivé sans glyphosate
• ceux provenant de maïs NK603 arrosé de glyphosate et
• des grains de maïs récoltés à partir d’une variété naturelle jugée ‘équivalente’ par Monsanto lors des études d’approbation règlementaire de son maïs NK603.

Les chercheurs ont découvert qu’entre la composition chimique du maïs NK603 et de celle du maïs naturel, les différences sont beaucoup plus grandes que prévu.

Le code génétique ajouté à la plante ne fait pas que provoquer l’apparition de l’enzyme bactérien mais affecterait l’ensemble du métabolisme de la plante, dont une augmentation de 28 fois de la teneur en cadavérine.

En comparaison avec le maïs naturel, l’inhibition du cycle de Krebs manque de peu la signification statistique chez le maïs transgénique arrosé de glyphosate (p = 0.0532). Il en est de même des taux d’acides aminés à chaine ramifiée (p = 0.0536).

Entre le maïs naturel et le maïs transgénique, les différences significatives concernent :
• les taux d’amines et de polyamines (p = 0,037)
• le métabolisme de l’acide nicotinique et de la nicotinamide (p = 0,037).

Entre le maïs naturel et le maïs transgénique arrosé de glyphosate, les différences significatives sont :
• les taux d’osamines et de nucléotides (p = 0,0007)
• le métabolisme de la sérine (p = 0,0062)
• les taux de dipeptides (p = 0,0096).

Entre le maïs transgénique arrosé ou non de glyphosate :
• le métabolisme des phénylpropanoïdes (p = 0,018)
• les taux d’osamines et de nucléotides (p = 0,0271).

À l’origine, cette étude visait à trouver la cause des perturbations métaboliques observées dans une étude antérieure des mêmes auteurs.

Cette étude antérieure, publiée en 2012, a fait l’objet d’une controverse. Rétractée à la demande de ses auteurs, l’étude a été publiée de nouveau en 2014 dans une version presque identique.

Réalisée chez l’animal, l’étude controversée avait trouvé que des rats nourris pendant deux ans avec une diète contenant 11%, 22% ou 33% de maïs NK603 présentaient des modifications biochimiques (sanguines et urinaires) indiquant des dommages rénaux et hépatiques.

Plus précisément, les chercheurs ont observé de 1,3 à 2,3 fois plus de néphropathies chez le mâle. Chez les femelles, le taux de mortalité a augmenté de deux à trois fois et les tumeurs mammaires étaient plus fréquentes.

Conclusion

Le catabolisme est la partie du métabolisme responsable des réactions de dégradations moléculaires de l’organisme. Ainsi, c’est le catabolisme qui brise les déchets cellulaires et les cellules mortes en petites molécules qui pourront être éliminés par le foie, les reins ou les poumons.

Lorsqu’on bloque un enzyme ou qu’on force la fabrication d’une substance étrangère au sein d’un être vivant, cette modification biochimique se répercute dans l’ensemble du métabolisme de cet être vivant.

S’agit-il d’une répercussion anodine ou importante ? Les exigences règlementaires actuelles ne nous permettent pas de répondre à cette question.

Dans le cas des médicaments, on les soumet à des tests de toxicité chroniques chez l’animal parce qu’il est impossible de prévoir en éprouvette les perturbations et les dommages qui pourraient être causés dans l’animal entier, alors que des millions de réactions chimiques différentes se produisent chaque seconde.

Actuellement, il n’existe pas de preuve irréfutable de la toxicité des OGM; il n’y a que des indices inquiétants. Malheureusement, à l’inverse, leur innocuité ne peut pas être garantie à partir des tests extrêmement primitifs exigés par les organismes règlementaires.

Les doutes à sujet sont tels que la prudence la plus élémentaire exige que les OGM soient soumis à de véritables tests de toxicité chronique, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Cela est d’autant plus inquiétant que nos gouvernements permettent à l’industrie de cacher la présence d’OGM dans nos aliments. Si jamais il s’avère que des OGM possèdent une toxicité chronique chez l’humain, les citoyens auront été dans l’impossibilité de s’en prémunir.

D’où l’importance d’appuyer les initiatives citoyennes en vue de l’affichage obligatoire des OGM, une mesure soutenue par 78% des Canadiens.

Références :
An integrated multi-omics analysis of the NK603 Roundup-tolerant GM maize reveals metabolism disturbances caused by the transformation process
Énolpyruvylshikimate-5-phosphate-3 synthase
Le maïs transgénique est-il inoffensif ?
Les Canadiens veulent l’étiquetage des aliments OGM
L’évaluation de la toxicité des OGM remise en cause
Long-term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerantgenetically modified maize
Maïs génétiquement modifié
Mammalian Toxicity Assessment Guidance for Protein Plant-Pesticides
Review of GMO safety assessment studies: glyphosate residues in Roundup Ready crops is an ignored issue

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’élection de Trump : l’erreur des sondages

Publié le 18 décembre 2016 | Temps de lecture : 4 minutes

La victoire électorale de Donald Trump a été une surprise pour presque tous les analystes politiques. Ces derniers se basaient sur les sondages d’opinion, unanimes à prédire la victoire d’Hilary Clinton.

Effectivement, celle-ci a obtenu deux à trois-millions de votes de plus que son adversaire. Pourtant, elle a perdu cette élection en raison d’un système électoral vicié.

En premier lieu, il est vicié par le rôle joué par le Collège électoral. Celui-ci est le verrou mis en place au XVIIIe siècle par les élites révolutionnaires pour se protéger, en cas de besoin, de l’immaturité politique du peuple américain (dans lequel ils n’avaient pas confiance).

Deuxièmement, il est vicié par une multitude de mesures adoptées pour enrayer la démocratie américaine. Sans ces mesures, l’écart entre les deux candidats aurait été encore plus grand et la victoire de Mme Clinton plus certaine.

À la lecture de la section intitulée ‘Ending Voter Suppression’ du livre ‘Our Revolution’ de Bernie Sanders, on apprend quelques-uns des moyens utilisés par les Républicains pour faire obstacle à tous ceux qui ont tendance à voter contre eux.

Sous le prétexte de lutter contre la fraude (à peu près inexistante), certains États exigent la présentation d’une pièce d’identité sur laquelle apparait la photo du détenteur. Cette carte est émise par l’État.

Invoquant l’austérité, l’Alabama a raréfié les bureaux où les Noirs se présentaient afin d’obtenir cette carte, ce qui complique leurs démarches afin de l’obtenir.

Dans les États où cette exigence s’applique, on a calculé que cela fait perdre aux candidats démocrates 8,8% de leurs appuis et aux candidats républicains 3,6%.

Au Québec, l’inscription sur les listes électorales se fait automatiquement lors des recensements. Aux États-Unis, il faut s’inscrire.

En éliminant le vote anticipé et la possibilité de s’enregistrer sur place lors du scrutin, les Républicains ont rendu plus compliqué l’exercice du droit de vote pour les catégories de citoyens négligents dans l’exercice de leurs devoirs civiques, les jeunes et les pauvres notamment.

De plus, on a diminué le nombre de bureaux de vote et de préposés à la votation dans les quartiers ‘noirs’.

Le résultat, c’est qu’à l’élection de 2012 (on n’a pas les données pour 2016) le temps d’attente pour voter dans les quartiers ‘blancs’ a été de 11,6 minutes alors qu’il a été de 23,3 minutes dans les quartiers ‘noirs’.

Dans des cas extrêmes, il faillait attendre six ou sept heures pour voter.

Contrairement au Canada où la loi oblige l’employeur à permettre à ses employés d’exercer leurs devoirs civiques, toute élection américaine qui a lieu à un autre moment que lors d’un congé ou d’un jour férié rend l’exercice du droit de vote impossible aux Américains qui cumulent plusieurs emplois pour joindre les deux bouts.

Au Canada, on estime que l’incarcération seule est la punition du condamné. Dans certains États américains, on a ajouté à cette punition la suppression de leur droit de vote.

Ce droit n’est pas automatiquement restauré lorsqu’une personne sort de prison; l’ex-prisonnier doit s’inscrire.

Cela ne peut se faire qu’après avoir effectué un certain nombre de démarches préalables comme avoir trouvé un domicile.

Le résultat est qu’environ 13% des Noirs américains (dont ceux qui ont été emprisonnés pour des délits mineurs) sont privés du droit de vote. Cela représente deux-millions de citoyens.

Voilà pourquoi la prédiction des résultats du scrutin est toujours très hasardeuse aux États-Unis lorsque les candidats sont presque nez à nez.

Croire que l’écart entre le vote et les sondages s’explique par la volatilité du choix des indécis est simpliste. Cet écart s’explique plutôt par le fait qu’on répond aux sondages beaucoup plus facilement qu’on y vote.

Les Américains aiment proclamer que leur pays est un modèle de démocratie. On conviendra qu’il s’agit-là d’un modèle très améliorable…

Références :
Élection de Trump: la colère d’un grand électeur
Le mensonge des statistiques
Our Revolution: A Future to Believe In

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Faits divers No 28

Publié le 15 décembre 2016 | Temps de lecture : 4 minutes


 
Entre l’Europe et l’Angleterre, qui peut se passer de l’autre ?

44% des exportations britanniques le sont dans l’Union européenne. Mais seulement 5% des biens et services européennes sont exportés en Grande-Bretagne.

Référence : Brexit : le grand bluff entre Londres et les Vingt-Sept


 
Le concept de ‘crime de guerre’ est né à la suite la guerre de Trente Ans (de 1718 à 1748), une guerre au cours de laquelle un tiers de la population allemande a été tué.

C’est le juriste hollandais Hugo de Groot qui développa l’idée selon laquelle toute cruauté inefficace est illégitime en temps de guerre.

Référence : Avnery U. Un crime de guerre. La Revue 2015; no 57-8: 42-4.


 
Comme la livraison à domicile de la pizza, la drogue est également livrée gratuitement aux pensionnaires de la prison de Bordeaux, à Montréal.

Mais au lieu de frapper aux portes, les livreurs empruntent la voie des airs pour acheminer leurs précieux colis, plus précisément en utilisant des drones.

Comme quoi on n’arrête pas le progrès…

Référence : Drones à la prison de Bordeaux: un colis tombé du ciel


 
Lorsque le pourcentage de la croissance économique de l’Inde dépasse celui de la Chine (7,3% vs 6,9%), on doit se rappeler qu’en 2015, le produit intérieur brut de l’Inde est de 8,0 trillions$ alors que celui de la Chine est de 19,4 trillions$.

Le problème majeur de l’économie indienne est qu’elle est tournée vers la satisfaction de son marché intérieur plutôt que vers l’exportation.

Références :
Pilling D. L’Inde devenu la Chine ? On en est loin. La Revue 2015; no 57-8: 55.
CIA – The World Factbook – China
CIA – The World Factbook – India


 
Les États-Unis représentent 5% de la population mondiale mais abritent 25% des prisonniers de la planète (soit plus de deux millions de personnes).

Au cours des quarante dernières années, le taux d’incarcération a quintuplé alors que la criminalité violente diminuait.

On impute cette augmentation à la ‘guerre contre la drogue’, aujourd’hui reconnue comme un échec total.

Référence : Marbot O. 2 200 0000. La Revue 2015; no 57-8: 67.


 
Au Canada, le taux de césariennes est passé de 21,2% à 26,3% entre 2000 et 2006. Au Québec, il est passé de 18,5% à 23,2% entre 2000 et 2009.

Selon une équipe de médecins viennois, une femme au bassin étroit n’aurait pas survécu à l’accouchement il y a cent ans. Elle le peut maintenant et transmet ainsi ses caractéristiques anatomiques à ses filles.

À mon avis, une évolution génétique dans une période de temps aussi courte serait surprenante.

Cela pourrait aussi s’expliquer par une évolution des pratiques médicales où on procèderait plus facilement à la césarienne dans les cas d’accouchements difficiles.

Référence : La césarienne influencerait l’évolution humaine


 
Comment reconnaitre un bon jambon ?

Lorsqu’il est issu de la cuisse arrière, un jambon se caractérise par des faisceaux de fibres qui vont dans le même sens et des parties discernables.

Sans interstices, nerfs, ni tendons, le jambon provient de n’importe quelle partie du porc, hachée, malaxée et reconstituée.

Une teinte rose intense révèle un excès d’antioxydants.

Référence : Ribaut JC O. Le cochon dans tous ses états. La Revue 2015; no 57-8: 151-6.


 
En Occident, le mot ‘paysage’ vient de ‘pays’; c’est la partie du pays qu’on voit. En anglais, c’est ‘landscape’ dérivé de ‘land’. En allemand, ‘landschaft’ et ‘land’.

En Chine, le signe désignant ‘paysage’ combine ceux pour ‘montagnes’ et ‘eaux’. Implicitement, c’est l’association entre le haut et le bas, l’immobile et le mobile, ce qui a une forme et ce qui n’en a pas, ce qu’on voit et ce qu’on entend.

Ainsi, la différence entre les civilisations s’expriment par le choix des mots.

Référence : Julien F. L’autre, l’en-dehors et le différent. La Revue 2016; no 59-60: 10-7.


Liste de tous les faits divers (des plus récents aux plus anciens)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La culture au service de la francisation

Publié le 14 décembre 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

Il y a quelques années, l’entreprise pour laquelle je travaillais avait embauché un couple de néoQuébécois d’origine brésilienne.

Ceux-ci parlaient déjà le français assez bien tout en ayant des lacunes importantes quant à la compréhension de l’accent québécois.

J’avais donc décidé de parfaire leur intégration au Québec en leur prêtant mes DVD de nos meilleurs films et téléromans, à raison d’un ou de deux titres par semaine.

Cette initiative a été hautement appréciée. Ces films peuvent être vus à la télévision. L’avantage du DVD, c’est qu’on peut ajouter au besoin des sous-titres et repasser en bouche les phrases jugées difficiles à prononcer ou à comprendre.

Aujourd’hui ce couple comprend parfaitement bien le français tel qu’il est parlé au Québec. Je me plais à croire que mes DVD y sont peut-être pour quelque chose…

L’apprentissage du français est plus difficile pour la majorité des réfugiés syriens puisque souvent ceux-ci ne parlent que quelques mots de français ou rien du tout.

Ma suggestion s’adresse au ministère des Affaires culturelles et à celui de l’Immigration.

Pourquoi ne pas consacrer quelques millions$ pour financer l’ajout de sous-titres arabes aux grands succès de la cinématographie québécoise et assumer tous les couts relatifs à la mise en marché de cette nouvelle version.

Les DVD ou Blu-Ray de ces outils de francisation seraient donc dotés d’une trame sonore en français et de sous-titres en français ou en arabe, si désirés.

Par ce moyen, on donnerait aussi à nos créateurs accès au marché des centaines de millions d’Arabophones à travers le monde et on contribuerait par ce moyen au rayonnement de la culture québécoise.

De plus, par le choix et le traitement des sujets, les films québécois et nos séries télévisuelles témoignent de nos préoccupations et enseignent subtilement nos valeurs.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La leçon du projet de loi C-29

Publié le 13 décembre 2016 | Temps de lecture : 4 minutes

Introduction

Le 12 décembre 2016, l’honorable Bill Morneau, le ministre des Finances du Canada confirmait le retrait de la section 5 du projet de loi C-29.

Rappelons que cette section avait pour effet de soustraire les banques canadiennes des dispositions de la loi québécoise sur la protection des consommateurs.

Sont méritoires de cette fin heureuse, les dix députés du Bloc québécois qui ont découvert le pot aux roses et alerté l’opinion publique, de même que le ministre Morneau qui a eu le courage de prendre cette décision plutôt que de s’entêter.

Quels enseignements doit-on en retirer ?

La culture du secret

Le projet de loi C-29 est un fourretout de 244 pages qui modifie quatorze lois.

La version électronique de ce document est extrêmement difficile à consulter. S’il est facile d’y trouver le début de la section 5, j’ai mis environ quinze minutes à chercher où elle se termine, tant la typographie et la mise en page en font un document rébarbatif.

D’où la question : Pourquoi les Libéraux ont-ils présenté cette loi ‘mammouth’ alors qu’ils n’ont pas cessé de critiquer cette pratique, instaurée par les Conservateurs ?

Je soupçonne que les coupables sont les hauts-fonctionnaires de ce ministère.

Les employés de l’État aiment travailler dans le secret. Même s’ils ont soumis au parlement, ils apprécient une distance qui les soustrait aux pressions politiques et aux immixtions partisanes dans leur travail.

L’élaboration d’une loi ‘mammouth’ permet aux hauts-fonctionnaires de submerger les élus de documentation à analyser et, dans le cas de l’opposition, de compliquer l’exercice de son devoir de surveillance.

En somme, si le ministère des Finances a continué d’agir comme sous les Conservateurs, c’est que cela convenait à sa culture du secret.

Une mentalité persistante

Au sujet du financement populaire des partis politiques, les lois (québécoise et fédérale) sont des législations révolutionnaires.

Dans toutes les autres démocraties parlementaires, le financement politique n’est rien d’autre que de la corruption légalisée.

En absence de lois contraignantes, lorsque la quête du pouvoir consiste à amasser des fonds en vue des intenses campagnes de propagande que sont les élections, l’important est de plaire à ceux qui détiennent le pouvoir économique parce que ce sont les plus importants donateurs.

En limitant la contribution des entreprises, des syndicats et des groupes de pression, les lois sur le financement politique placent les partis à la merci du peuple.

Cela devait rendre les gouvernements encore plus soucieux de servir le peuple puisque leur financement est tributaire de petites sommes recueillies en tout temps, tout au cours de l’exercice du pouvoir.

Dans tous les pays développés, le ministère des Finances occupe une place stratégique; il joue un rôle déterminant dans la prospérité économique du pays. Pour cette raison, ses hauts-fonctionnaires sont toujours parmi les plus brillants serviteurs de l’État.

Dans leur esprit, leur rôle consiste à enlever tous les obstacles qui nuisent à la liberté du commerce au sein du pays, perçu comme un marché commun au sein duquel les particularités régionales doivent être aplanies.

Or quand des banques font des représentations à l’effet que la multitude des lois provinciales destinées à protéger les consommateurs complique leurs affaires, elles trouvent chez ces hauts-fonctionnaires une oreille compatissante. Et jamais ces derniers ne chercheront à savoir ce qui justifie ces contraintes, perçus comme des obstacles à niveler.

Il y a donc lieu d’inculquer à ces personnes une préoccupation à l’égard du bien commun qui est étranger à leur mentalité, strictement liée à favoriser l’intérêt privé des producteurs de biens ou de services.

En effet, ces fonctionnaires détiennent des maitrises en administration des affaires obtenues des meilleures universités occidentales et sont beaucoup plus sensibles aux préoccupations des gestionnaires d’entreprise qu’à celles des consommateurs.

Voilà pourquoi des formations particulières devraient être mises sur pied au sein des ministères à vocation économique afin que leurs mandarins soient plus soucieux de favoriser le développement économique tout en respectant l’intérêt du peuple.

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Écrit par Jean-Pierre Martel