César Trump

18 novembre 2016
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Trump arrive à Washington comme Jules César est entré à Rome.

À la grande crainte des Sénateurs romains, ce dernier, égocentrique et ambitieux, a traversé le Rubicon auréolé de ses victoires en Gaule.

Trump arrive à Washington, là où l’attendent des dizaines et des dizaines de Brutus.

Il a d’immenses pouvoirs en matière de politique étrangère mais il est soumis au congrès pour faire passer son agenda politique.

Et tout comme la présidente du Brésil (destituée par une caste politique corrompue), Trump n’a de choix que de faire la carpette devant ceux sur lesquels il a craché durant sa campagne électorale. Est-ce bien dans son tempérament ?

Ses placards renferment des dizaines de Monica Lewinsky et des centaines de magouilles commerciales plus ou moins légales, bref de la matière juteuse à une cause de destitution à laquelle tout le monde songe.

Dans les sombres soubassements du pouvoir, on entend déjà le bruit des meules qui aiguisent les poignards.

3 commentaires

| Politique internationale | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel