Voyage en Alberta – Conclusion

Le 3 septembre 2016

Imaginez la frustration des Québécois si la première chose qui viendrait à l’esprit de tout le monde lorsqu’on parlerait de notre province, c’était des forêts dévastées par des coupes à blanc. Ou bien les paysages lunaires de ces sites miniers laissés illégalement à l’abandon dans le Grand-Nord québécois.

C’est pourtant une situation équivalente que vivent les Albertains. L’immense majorité des Étrangers ne voient de l’Alberta que les bouleversements environnementaux que l’extraction des sables bitumineux y occasionne.

De plus, 51% de la production électrique albertaine provient de la combustion du charbon et 39% provient de celle du gaz naturel.

C’est donc avec étonnement qu’on voit défiler les prairies verdoyantes et les vastes étendues de pâturage de cette province lorsqu’on la survole en avion.

Depuis quelques années, je lis occasionnellement les résultats de sondages qui présentent de manière avantageuse la qualité de la vie en Alberta.

J’ai toujours pensé qu’il s’agissait-là de sondages sans valeur scientifique comme on voit une multitude sur les médias sociaux.

Mais lors de la visite de cette province, j’ai été confronté au ‘paradoxe albertain’.

Ce paradoxe, c’est que, d’une part, l’économie de cette province est relativement dépendante de l’extraction de combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon). Mais d’autre part, c’est aussi une province dont les citoyens vivent très majoritairement dans des villes propres, à la fois modernes et très peu polluées.

Et c’est là qu’on trouve des paysages naturels parmi les plus beaux au monde.

Essentiellement, l’Alberta est donc un endroit plaisant à vivre où on peut passer en peu de temps de la plaine à la forêt, puis à la montagne. Avec cette multitude de sports qui tirent parti de ces environnements fort différents

Toutefois l’étranger qui veut visiter cette province doit savoir que l’hébergement y est très onéreux. C’est ainsi qu’une des deux chambres que j’ai partagées avec mon frère sur la promenade des glaciers coutait 640$ la nuit.

De plus, l’offre culturelle à Calgary (la métropole) et Edmonton (la capitale) ne peut rivaliser avec celle de Montréal et de Toronto dont les bassins de population sont plus grands et qui ont concentré dans leurs centres-ville respectifs une grande quantité de lieux de création.

Ce qui ne veut pas dire que l’Alberta ne soit intéressante que pour ses paysages naturels. Les intéressés à visiter cette province auraient donc tort de ne pas en profiter pour consacrer quelques jours à visiter Calgary et Edmonton.

Et dans tous les cas, ceux qui voudraient prendre la promenade des glaciers doivent s’habiller chaudement, même en été.


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