Au sixième jour, c’était le mariage de ma sœur.
Puisqu’il s’agit d’un évènement privé, je ne vous en ferai pas de compte-rendu si ce n’est pour dire deux mots au sujet de l’hospitalité des Albertains.
Au sein du Canada, il existe une rivalité entre les différentes régions du pays et plus particulièrement entre les provinces de l’Ouest (dont l’Alberta) et les provinces centrales (l’Ontario et le Québec).
À ce mariage, il y avait une centaine d’invités. À aucun moment, je n’ai senti un ressentiment ou entendu une allusion malveillante à notre égard, mes frères et moi qui sommes Québécois.
Nous avons été accueillis comme de nouveaux membres de la famille. Et moi qui suis de nature réservée — ce qui ne parait pas à mes écrits — je me suis senti parfaitement à l’aise, comme si je retrouvais des amis.
En route vers Jasper
Le lendemain vers 11h, les mariés partent en voyage de noces effectuer la Promenade des Glaciers en auto. Ils sont accompagnés de deux chaperons (mon frère François et moi).
Pour nous y rendre et en sortir, nous emprunterons trois routes; la route 16 (à deux voies opposées) entre Edmonton et Jasper, la route 93 (également à deux voies opposées) de Jasper au lac Louise, et l’autoroute Transcanadienne (à quatre voies) du lac Louise à Calgary.
L’Alberta jouit d’un climat continental. Les jours de pluie, les averses durent généralement entre trente minutes et deux heures alors que le reste de la journée est nuageux ou ensoleillé.
Annuellement, une ville comme Calgary reçoit en moyenne 32cm de pluie et 127cm de neige alors que Montréal reçoit environ le double, soit 78cm de pluie et 209cm de neige.
C’est seulement lorsque des nuages nés au-dessus du Pacifique sont poussés par un vent d’ouest au-delà des montagnes Rocheuses que l’Alberta connait de véritables journées pluvieuses. Cela fut le cas au cours de cette septième journée de voyage.
Si beaucoup de personnes préfèrent photographier des paysages baignés de lumière, j’estime que les jours de pluie ont leur propre esthétique, tout aussi valable que celle de journées ensoleillées.
Après avoir parcouru les 362km qui séparent Edmonton de Jasper, nous atteignons finalement cette dernière cinq heures plus tard.
C’est une ville d’environ quatre-mille résidents dont l’économie dépend essentiellement du tourisme. Les maisons y sont à un ou deux étages, généralement aux toits pointus (afin d’éviter l’accumulation de neige). Cette ville est située au centre d’un parc national qui porte son nom.
Au lac Pyramid
Au lac Pyramid
C’est en passant par Jasper qu’on atteint le lac Pyramid, situé à 5km. Il s’agit d’un endroit charmant qui, au moment de notre visite, donnait l’impression d’un lac des Laurentides, au Québec, en raison d’un ciel bas qui cachait les montagnes environnantes.
Wapiti nettoyant ses cornes en les frottant dans des broussailles
Le parc national Jasper — qui fait 10 878 km² — protège 53 espèces de mammifères, dont des carcajous, des caribous, des cougars, des coyotes, des castors, diverses variétés de cerfs, des grizzlis, des lynx, des marmottes, des mouflons, des orignaux, des ours, des picas, des porcs-épics, des spermophiles, des wapitis, etc.
Sans être apprivoisés, ces animaux ne craignent pas les êtres humains. Il est toutefois conseillé de ne pas s’approcher trop près d’eux puisque certains (les carcajous et les ours, par exemple) qui peuvent être dangereux.
Nous revenons à Jasper prendre possession de notre chambre au motel Maligne Lodge, situé à l’extrémité sud de cette ville.
Tables du WickedCup Café
Dans son restaurant trop climatisé, le dessus des tables en acrylique renferme les tranches de troncs d’arbres.
Nous partons prendre le repas du soir au restaurant Miss Italia de Jasper. J’y prends une soupe minestrone et une poitrine de poulet parmesan accompagné de spaghetti.
Et puisque la nuit ne tombe qu’entre 21h et 22h à ce temps-ci de l’année, nous avons le temps d’effectuer une visite au Fairmont Jasper Park Lodge.
Luminaire du Fairmont Jasper Park Lodge
Ce complexe hospitalier est situé un peu à l’Est de Jasper mais on l’atteint en effectuant un long détour de 7km vers le nord.
Il offre 446 chambres. Certaines sont de petites cabines en bois rond, peu fenêtrées, et décorées de manière rustique. D’autres sont de grandes chambres modernes qui offrent une vue splendide sur le lac Beauvert. L’hôtel possède son propre club de golf.
Puis nous revenons à notre hôtel de Jasper pour la nuit.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re, 2e, 3e et 5e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (6e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4e photo)
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
2e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
4e photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 320 — 75 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/3,5 — ISO 500 — 14 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 30 mm
Pour lire tous les comptes-rendus du voyage en Alberta, veuillez cliquer sur ceci.
SUR LES BORDS DU LAC…
Ce sont juste quelques paroles de la chanson de Julien DORE que l’on entend depuis cet été, pour démarrer quelques lignes.
Sur votre photo de ce lac, sur les quelques gouttes de pluie qui y tombent, autour de quelques barques amarrées, voudriez-vous que je vous embarque quelque part, autour du plus grand d’Europe… pour débarquer sur une de ces plages, soit côté suisse, soit côté France ?
J’ai envie de vous parler un petit peu du LEMAN ou LAC DE GENEVE, pour vous mettre à l’eau, en maillot… Non mais, n’ayez pas peur ! Il n’est pas aussi froid que l’on croit. Ah, gla, gla !
J’ai pris l’occasion, cet été, d’y retourner. Et, j’ai été étonnée, depuis 2006, où j’y avais mis les pieds, le jour de mon anniversaire. Cette année-là (à la Claude François), je l’avais trouvé très froid. Mais, cette année, il n’y avait rien à voir… tranquille, peinard, agréable… coté suisse pour faire coucou, en face, à la France, à condition de prendre la bonne navette…
Et oui, il est comme ça, ce lac, il s’étend, comme une mer intérieure, de Lausanne à Genève, sur environ 70 kilomètres. Il s’étend et se répand, en forme de croissant, depuis le temps des Glaciers, depuis l’ère des Glaciations, depuis l’ère du Quaternaire où se sont succédées des périodes froides et chaudes. Et, c’est le Rhône qui l’alimente et le traverse depuis la fin du Tertiaire, se faufilant depuis, dans les plis du relief.
Je ne vais pas vous faire un cours sur la Géologie bien que je viens de lire un livre sur la période « Le Jurassique », la 2e période de l’ère Secondaire comprise entre Le Trias et le Crétacé, entre 200 millions d’années et 145 millions d’années.
J’ai adoré pour pouvoir mieux comprendre les paysages d’aujourd’hui. Et, depuis, je ne vois plus les choses comme avant, surtout lorsque je roule sur nos routes.
Parce qu’Ici, chez Nous, nous sommes toujours sur la route des Anciens Glaciers, entre Anticlinaux, Synclinaux… Les Reculées : au fond coulent les rivières, paysages typiques du département.
Parce que si tu ramènes les 4,6 milliards d’années sur 24 heures, le département se forme dans la dernière heure !
Et, que sommes-nous, vraiment, sur cette Echelle du temps ?
Finalement, la durée de l’Espèce humaine, sur cette Echelle, ne représente pas grand-chose… face à tous ces Monuments que nous a laissés la NATURE !
… QUEL PLONGEON !
ravi ce blog. Je tenais à vous remercier pour l’écriture est chef . J’ai vraiment profité J’ai savouré chaque peu de lui. J’ai marqué vous agrégats pour voir de nouvelles choses de cette Blog.