Le sujet de cette vidéo, c’est la partie du cinquième arrondissement qui voisine la Seine. Sont en vedette : l’église Saint-Séverin, l’église Saint-Julien-le-Pauvre, l’Institut du monde arabe et le Jardin des plantes.
Plus précisément, le territoire visité est celui qui s’étend au nord du boulevard Saint-Germain, et à l’Est des rues Jussieu, Linné et Geoffroy-St-Hilaire.
L’église Saint-Séverin
De 0:36 à 1:33, nous visitons l’église Saint-Séverin. Essentiellement, cette église fut construite du début du XIIIe siècle jusqu’en 1520. C’est une des plus belles églises de style gothique flamboyant à Paris.
Originellement, on y pénétrait par la tour-clocher (0:36)
En 1839, on lui ajouta un portail (0:40) provenant de l’église médiévale de Saint-Pierre-aux-bœufs détruite en 1837. Deux siècles plus tôt, en 1648, c’était dans cette église aujourd’hui disparue que s’était marié Frontenac, filleul du roi Louis III et futur gouverneur de Nouvelle-France.
Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.
La nef comprend un vaisseau central flanqué de part et d’autre d’un collatéral et d’un bas-côté. Chacune de ces parties est séparée des autres par une rangée de piliers.
Autour du chœur, un double déambulatoire prolonge les collatéraux et les bas-côtés sans l’interruption d’un transept. Les piliers des déambulatoires sont en forme de palmier. Juste derrière le chœur, le pilier central possède la particularité d’être torsadé (0:55).
Le vaisseau central possède trois niveaux (0:45); un rez-de-chaussée, un triforium, et des fenêtres hautes.
Saint-Séverin possède une des plus riches collections de vitraux historiques de Paris, mariant le Moyen-Âge, le XIXe siècle et l’époque contemporaine.
Les plus anciens, des XIVe et XVe siècles, se rencontrent dans les fenêtres hautes de l’église (0:49). La grande rosace de la façade date également de cette époque.
Les vitraux du triforium et du rez-de-chaussée ont été réalisés par Émile Hirsch au XIXe siècle, à l’exception de ceux des chapelles absidiales qui furent achevés en 1969 par Jean Bazaine.
Le buffet de l’orgue a été sculpté en 1745 par François Dupré et Jean-François Fichon. Toutefois, l’instrument lui-même date de 1964.
De 1:34 à 1:37, il s’agit de l’ancien cimetière de l’église, devenu jardin.
En janvier 1474, la faculté de médecine de Paris ne disposait pas encore d’amphithéâtre. C’est dans la galerie d’arcades entourant ce cimetière qu’on procéda à la première extraction de calculs rénaux au monde.
Le patient était un condamné à mort auquel on avait promis la grâce s’il survivait à l’opération. Dans le cas contraire, le cimetière était là, prêt à recevoir sa dépouille. Cette proximité révélait le peu d’optimisme des chirurgiens chargés de l’opération. En dépit de tout, l’opération fut une réussite totale.
L’église Saint-Julien-le-Pauvre
Construite vers 1165, Saint-Julien-le-Pauvre est, avec Saint-Germain-des-Prés, la plus vieille église de Paris (de 1:58 à 2:11).
C’est une église sans transept, formée d’un vaisseau central et de deux bas-côtés.
On compte plus d’une centaine de colonnettes décoratives le long des parois de l’église. Les trois quarts de celles-ci sont situées dans le chœur. Chaque colonnette possède un chapiteau distinctif (2:09).
La cloison ornée d’icônes qui barre de chœur — cloison qu’on appelle iconostase (2:02) — indique que cette église est vouée au rite orthodoxe, plus précisément dans ce cas-ci, au rite grec melkite catholique (sous la dépendance du patriarche d’Antioche).
Au cours des siècles qui ont suivi la construction de cette église, le tissu urbain de Paris s’est considérablement densifié. Si bien qu’au début du XVIIe siècle, l’église était complètement enclavée dans un pâté d’immeubles, et accessible seulement par une ruelle.
Afin de la dégager, on en détruisit en 1651 deux travées afin de créer une cour devant l’entrée : la façade actuelle, très banale, date de ce temps.
L’Institut du monde arabe
De 3:09 à 3:51, cet édifice est un des chefs-d’œuvre de l’architecture contemporaine.
Dans les années 1970, Paris est victime d’une série d’attentats terroristes. Afin d’améliorer les relations entre la France et les pays arabes, l’État français décide de créer un musée voué à la promotion de la culture arabe. Ce musée qui devait être financé par un partenariat conclu entre la France et une vingtaine de pays arabes.
Construit de 1981 à 1987, ce musée ouvre ses portes à la fin novembre 1987.
Les moucharabiehs sont des grillages de bois posés aux fenêtres qui sont destinés à protéger du soleil et du regard les occupants du logis. Inspiré des moucharabiehs, la façade sud de l’IMA (dessinée par Jean Nouvel) est composée de plus d’un millier d’iris qui s’ouvrent et se ferment électroniquement selon l’ensoleillement.
Depuis deux décennies, si certaines cellules photoélectriques sont devenues défectueuses, la grande majorité d’entre elles sont encore fonctionnelles.
La bâtisse héberge des salles d’exposition, une salle de spectacle, une bibliothèque, un restaurant, des bureaux administratifs et un magasin.
Au neuvième étage, son restaurant gastronomique offre une vue spectaculaire de Paris (3:50).
Traversés par la route de la soie, beaucoup de pays arabes se sont illustrés dans les arts textiles. C’est ainsi que de nombreux tissus sont appelés de noms qui rappellent ceux de villes qui les ont rendus célèbres.
Gaze vient du nom de la ville palestinienne de Gaza. Le damas (avec une minuscule) est aussi le nom de la capitale syrienne. La mousseline vient du nom de Mossoul, deuxième ville d’Irak. Le baldaquin est une déformation de Bagdad (où on produisait de lourdes soieries ornant les ciels de lit… à baldaquin).
Bref, le musée possède une collection remarquable de tissus qui illustrent la supériorité de la civilisation arabe sur la nôtre avant la Renaissance.
Puisque ces tissus sont parfois rangés pour faire place à des expositions temporaires (comme celle de 3:52 à 4:16), le meilleur temps pour apprécier les collections permanentes du musée est entre deux expositions temporaires.
Le Jardin des plantes
De 4:39 à 6:06, nous visitons le Jardin des plantes.
Ce parc comprend un remarquable musée d’histoire naturelle (de 4:40 à 5:17), un jardin botanique agréable (de 5:24 à 5:57) et un jardin zoologique.
C’est l’écrivain et botaniste Bernardin de Saint-Pierre (à 5:58, auteur de Paul et Virginie) qui, à la Révolution, y fonda le premier zoo public de France (et le deuxième plus ancien au monde) et ce, à partir des animaux de la ménagerie royale de Versailles.
Divers
À 2:25, on voit l’amphithéâtre de l’ancienne faculté de médecine (achevé en 1745).
De 4:17 à 4:37, il s’agit du Square Tino Rossi, un parc de sculptures aménagé le long de la Seine, près de l’Institut du monde arabe.
Détails techniques : Le diaporama contient 177 photos et deux clips vidéo.
Les 174 photos en couleur ont été prises à l’aide d’un appareil OM-D e-m5.
En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (110 photos), PanLeica 25 mm F/1,4 (45 photos), M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (17 photos), M.Zuiko 75 mm F/1,8 et M.Zuiko 40-150 mm R (une photo chaque).
Les trois photos infrarouges ont été réalisées à l’aide d’un appareil Panasonic GH1 équipé d’un objectif Lumix 14-42 mm II.
Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris
POUR UN PETIT QUARTIER BIEN TRANQUILLE…
En ce début 2016 (j’attends toujours quelques vœux…), nous continuons notre voyage à Paris, au 5e arrondissement qui, me semble être réservé aux piétons et au vélos, vu les panneaux.
La Savoie y est à l’honneur avec ses fromages, ses nappes à carreaux. Le saviez-vous ? C’est le département le plus montagneux de France ! La semaine dernière, sur la 5, à la télé, après 18 heures, nous avons fait un tour dans les Alpes, avec quelques grands sportifs : grimpeurs, rafting…, belles prises de vue, à l’appui…
Et, c’est ainsi que je joins quelques idées pour accompagner quelques unes de vos photos…
A 0:29 : c’est dommage, ils n’ont, déjà, plus rien à se dire !
A l’Eglise Saint Séverin : » Tu aimeras ton prochain, comme toi-même » : c’est ce que nous essayons, tous, de faire en tant que Parents.
A 0:43 : il y a, toujours, ces deux pommes qui attendent d’être croquée…
A 1:55 : Chez ODETTE, j’ai l’impression que je vais rentrer dans une maison de poupées bien avant de les avoir vues ! Tout ça pour un choux… qui vaut, peut-être, le coup… pour le goût…
A 2:15 : les portes en bois, ne vous attireraient-elles pas ? Parce qu’on en a, déjà, vues tellement… au moins pour la chaleur et la robustesse…
A 2:19 : Prêt pour le programme de ce soir, à 22 heures, au Caveau des Oubliettes ?… Pour oublier tout…
A 2:23 : la craie se joint au tableau…
A 2:27 : après la craie, voici le pinceau !
A 2:29 : un Cerveau, une Mémoire, un Rendez-Vous !
A 2:31 : je choisis la plus grande carte du Monde… pour protéger mon bureau… de tous mes coups de crayon, de toutes mes feuilles de brouillon…
A 2:39 : J.Pierre, il n’y a pas le feu et, je ne vous demande pas d’appeler les pompiers ! Je suppose que c’est juste un effet de lumière…
A 2:48 : Chez LA PARISIENNE, j’hésite entre poire-chocolat et les framboises.
A 3:11 : Etagère métallique dont on tirerait les tiroirs et, qui me donne l’impression de chiner entre ustensiles, tissus, uniformes…
A 4:19 : un toboggan pour les enfants nombreux, c’est normal, c’était les Vacances de la Toussaint.
A 4:00 : Toujours du Noir et Blanc pour donner l’ambiance encore plus romantique… juste avant de mêler quelques pas de danse, sur les bords de la Seine.
A 5:34 : comment arrivent-ils à faire pousser des litchies ?
A 5:36 : ZOOLOGIE : j’aime bien la façade, pour son côté très Ecole.
A 5: 42: quand la Nature se déguise sous nos yeux… et, nous fait compter les balais, ou jouer à cache-cache…
Finalement, mon personnage préféré est le Kangourou ! – C’en est bien un ?- aux quelques doigts dévoilés par d’autres Créatures…
QUELLE AVENTURE !