Le récit du 30e jour de ce voyage ayant été publié à 13h15, cela me laisse juste le temps de m’habiller et de partir pour la visite guidée de la Sorbonne, prévue pour 14h30.
Chapelle de la Sorbonne
Je croyais que la Sorbonne était la première université au monde. J’apprends que Bologne a créé la sienne en 1088, alors que la Sorbonne fut fondée par Robert de Sorbon en 1257 par le regroupement de différents collèges spécialisés.
La visite guidée nous permet d’entrer dans des locaux qui ne sont généralement pas accessibles au public.
Quelques toiles du péristyle
Dès le début de la visite, nous empruntons l’escalier d’apparat pour monter à l’étage afin d’admirer le péristyle dont les murs sont décorés de grandes toiles marouflées qui racontent l’histoire de la Sorbonne et des personnages qui ont contribué à son rayonnement.
Ancienne salle du Conseil Académique
Par ce péristyle, on accède à l’ancienne salle du Conseil Académique. C’est là qu’ont lieu de nos jours les remises des épées d’académicien et des doctorats honoris causa.
De part et d’autre de cette salle, on trouve deux petites pièces (où il est interdit de photographier) dont l’une contient le trésor de Richelieu. Ce trésor est constitué des biens légués à l’université par le dernier héritier du cardinal, voilà quelques années.
Grand amphithéâtre
Puis nous descendons au rez-de-chaussée pour voir le Grand amphithéâtre. Inauguré en 1889, c’était la plus grande salle de Paris, pouvant accueillir 2 000 personnes (soit plus que l’opéra Garnier).
Toutefois, nuançons. La salle de l’opéra Garnier est plus vaste. Mais à l’opéra, on est assis sur des sièges alors qu’à la Sorbonne, on est assis sur des banquettes, ce qui permet d’entasser plus de personnes.
Cette salle, dont la couleur dominante est le vert, est ornée d’une immense peinture de 25,6m x 4,5m, intitulée Le Bois Sacré, peinte par Pierre Puvis de Chavannes.
À l’arrière du Grand amphithéâtre, la Salle des autorités est décorée de toiles de différents styles à la mode à l’époque et, aux extrémités, de deux statues de femmes assises. L’une représente les Arts tandis que l’autre représente les sciences.
Marie Curie en allégorie de la Science
Celle qui représente les sciences a été décapitée afin d’y mettre la tête sculptée de Marie Curie lorsque celle-ci devint la scientifique la plus renommée au monde.
Tout comme, bien des années plus tard, les Mariannes de la République (symboles de la France) empruntèrent les traits juvéniles de Brigitte Bardot dans de nombreuses mairies et commissariats.
Détail de la tombe du cardinal de Richelieu
Puis nous traversons la Cour d’honneur pour entrer dans la Chapelle de la Sorbonne. Celle-ci est une chapelle privée que l’État français a léguée aux membres de la famille de Richelieu afin qu’ils puissent se recueillir sur sa tombe.
Celle-ci a été profanée à la Révolution et la dépouille du cardinal est aujourd’hui perdue (sauf son crâne, retrouvé en 1866).
Les statues qui décoraient cette chapelle et les marbres qui garnissaient ses murs ont été brisés à la Révolution. Un long programme de restauration est en cours.
Lorsque la visite se termine à 17h05, j’ai mal à la tête parce que je n’ai rien mangé depuis le petit déjeuner.
Je m’arrête donc dans un restaurant à proximité pour refaire des forces.
Le restaurant italien Del Arte, situé au 20 boul. Saint-Michel, offre un forfait entrée-plat-breuvage pour 16,9 euros (25,50$) qui est valide pour le repas du soir.
Linguine alla carbonara du restaurant Del Arte
Je commande en entrée un Carpaccio de bœuf all’italiana que je noie d’huile d’olive et, en mets principal, un linguine alla carbonara. Le linguini est bon, quoiqu’insuffisamment salé. J’en ajoute donc (ce qui est très inhabituel chez moi). Le tout est accompagné de 250 ml de vin rouge.
Intérieur de la station de métro Cluny-La Sorbonne
Dans la station de métro Cluny-La Sorbonne, le plafond est décoré des signatures de poètes, écrivains, philosophes, artistes, scientifiques, politiques qui, depuis des siècles, ont honoré le Quartier Latin.
Dans le métro
Dans le train bondé qui m’amène à mon hôtel, les enfants d’un couple slave s’amusent parmi les adultes entassés comme s’ils étaient seuls au monde.
Retransmission de la partie de rugby
À deux pas de l’hôtel, au restaurant Les Têtes brûlées, la retransmission extérieure de la partie de rugby opposant la Nouvelle-Zélande et l’Australie attire une foule encore plus importante (et bruyante) que la dernière fois.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (3e et 4e photos) et objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 8e, 9e et 10e photos), et PanLeica 25 mm F/1,4 (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 8 mm
4e photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 8 mm
5e photo : 1/400 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 320 — 25 mm
7e photo : 1/100 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
8e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 16 mm
9e photo : 1/50 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 28 mm
10e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 12 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
AUX COUCHES D’OR…
A la Sorbonne, dans le film » L’Etudiante « , Sophie Marceau nous fait un discours sur l’Amour, face à un jury… quand elle ne montre pas ses sous-vêtements aux Festivals de Cannes ! Elle est comme ça, Sophie, mais ce n’est pas parce qu’elle est belle nana, qu’elle doit tout nous montrer !
Sinon, j’apprécie ces Visages alignés entre boiseries et dorures qui nous surveillent, tout en veillant sur Nous, depuis des Siècles et, illuminés de toutes leurs Lumières.
QUE D’ART, QUE DE SCIENCE !