Deuxième voyage à Paris : jour 29

Publié le 30 octobre 2015 | Temps de lecture : 4 minutes

Aujourd’hui j’ai prévu de visiter d’ouest en est, le nord des 13e et 14e arrondissements.

Je passe chez Subway me prendre un Sub15. Pourquoi y vais-je aussi souvent ? Parce que cela m’économise du temps; je mange ce sandwich en marchant sur la rue ou en attendant le métro plutôt que d’attendre qu’on me serve à une table de restaurant.

Chapelle Saint-Louis de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière

Aujourd’hui, le premier endroit que je visite est la chapelle Saint-Louis de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Construite en 1669-1670, cette chapelle n’en est une que de nom. En réalité, c’est une très grande église.

Quatre nefs irradient autour d’une rotonde octogonale d’environ 17 mètres de diamètre. Au creux de la croix grecque ainsi formée, quatre chapelles se greffent à l’ensemble. Le but de cet agencement particulier était de séparer les différentes catégories de malades.

De nos jours, l’intérieur est presque nu.

L’hôpital qui l’entoure a connu diverses vocations. En 1882, on y a aménagé la plus grande clinique neurologique d’Europe. Et c’est là qu’un jeune stagiaire nommé Sigmund Freud concevra sa théorie de l’inconscient psychanalytique.

Église Saint-Marcel
Détail de la façade de l’ancienne École nationale supérieure d’arts et métiers

Sur le boulevard de l’Hôpital, je passe devant l’église Saint-Marcel et l’ancienne École nationale supérieure d’arts et métiers (devenue Arts et métiers ParisTech).

Puis j’arrive à la Manufacture royale des Gobelins. Créée par Colbert en 1662, celle-ci fut la plus prestigieuse manufacture de tapisseries d’Europe.

Son exposition permanente a deux volets.

Assiettes en porcelaine de Sèvres du service particulier de l’empereur
’Nécessaire’ du maréchal Soult, en argent doré, bronze, porcelaine de Paris, cristal taillé, écaille, ivoire et acajou
Tente de campagne dite de « Napoléon »

Le premier nous montre le confort dont s’entourait Bonaparte lors de ses campagnes militaires. Si vous vous imaginiez que l’empereur a conquis l’Europe en mangeant dans des assiettes de carton, vous serez surpris.

Même si cela est contraire au romantisme révolutionnaire, Bonaparte a cru bon encourager et stimuler les manufactures de biens de luxe du pays puisque la prospérité de la France (et le financement de ses campagnes militaires) en dépendait.

Les draperies de sa tente amovible étaient tissées par les Gobelins. Sa vaisselle de camp était en porcelaine de Sèvres. Ses officiers possédaient des nécessaires de voyage qui s’apparentaient, en plus luxueux, à ceux qu’on apporte de nos jours pour pique-niquer à la campagne.

Artisane à l’œuvre

La deuxième partie de l’exposition, à l’étage, est toute aussi intéressante. Elle nous présente l’expertise actuelle des Gobelins. Non seulement nous montre-t-on des tisserands, des menuisiers, des experts dans la teinture et la marqueterie du bois, de même que tous les artisans nécessaires à la fabrication du mobilier de luxe d’aujourd’hui et de la restauration du mobilier ancien.

Dans le fond, c’est un publireportage. Mais tellement intéressant qu’on oublie qu’on a payé 6 euros ou 9$ pour le voir.

Je traverse ensuite au 14e arrondissement afin de visiter la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Ce lieu est essentiellement une galerie d’art contemporain. Prix d’entrée : 7 euros (10,50$).

Aperçu de la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Exemple d’œuvre présentée

En vedette, l’art pictural congolais. Vivant, varié et globalement, intéressant.

Puis je passe à l’épicerie m’acheter quelque chose à manger et je rentre à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2e et 8e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 3e et 7e photos) et PanLeica 25 mm F/1,4 (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 800 — 25 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/1,4 — ISO 500 — 25 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 1250 — 25 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 40 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
9e  photo : 1/60 sec. — F/1,4 — ISO 320 — 25 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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Un commentaire à Deuxième voyage à Paris : jour 29

  1. sandy39 dit :

    Si, au temps de Napoléon, de jolis récipients se dressaient sous sa tente pour conquérir l’Europe, d’autres toiles se tissaient pour habiller le tout !

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