Aperçu du musée de la Préfecture de police
La journée débute par une visite d’une attraction mineure de la capitale; le musée de la Préfecture de police. Il est consacré à son évolution, de la création du guet et du chevalier du guet par Louis IX en 1254 jusqu’à aujourd’hui, en passant par l’institutionnalisation de la lieutenance de police sous Louis XIV en 1667.
C’est un musée d’aspect conventionnel mais qui est très bien fait. On y voit les uniformes selon les époques, les armes des malfaiteurs, le matériel utilisé pour arrêter les suspects ou pour faire enquête sur les scènes de crime, quelques affaires célèbres, etc.
Entre autres, le musée nous présente Alphonse Bertillon, père de l’anthropométrie judiciaire. Avant l’invention de l’empreinte digitale, Bertillon a établi un système de mesures (principalement osseuses) et de caractéristiques corporelles destinées à identifier d’éventuels récidivistes.
Dessert à la boulangerie La Parisienne
Au sortir du musée, je m’arrête à la boulangerie La Parisienne, située au 52 boul. Saint-Germain. Tout y a l’air bon et les portions semblent un peu plus généreuses qu’ailleurs.
J’y achète une pointe de tarte aux pêches et aux pistaches pour 3 euros ou 4,50$. Délicieuse.
Aperçu de la biennale PhotoQuai 2015
Distributrice du catalogue de la biennale
Je mets le cap sur le musée du Quai Branly. Toutefois, sur la bande de terrain entre la Seine et ce musée, ce dernier présente gratuitement la cinquième édition de sa biennale de photographie.
Le travail de quarante photographes en provenance de toutes des régions du globe y est exposé en plein air, selon une scénographie en elle-même photogénique. Le catalogue de 232 pages de l’exposition peut être acheté par le biais d’une distributrice au cout de 27 euros (ou 40,50$).
Quant au musée du Quai Branly, dont le prix d’entrée est de 9 euros (13,50$), c’est tout simplement le Louvre de l’anthropologie.
Les Arts primitifs de tous les continents (sauf l’Europe) sont présentés. C’est probablement le plus grand musée au monde consacré à cette discipline.
Plan du musée du Quai Branly
Chaque continent possède sa propre couleur. On commence la visite par la partie consacrée à l’Océanie, dont le sol est peint en rouge.
Aperçu de la partie consacrée à l’Afrique
La photo ci-dessus a été prise dans la partie africaine puisque le sol est orange.
Côtelettes d’agneau
Je prends le repas du soir au Café Étienne-Marcel. Pour 20 euros (30$), je prends un potage aux carottes et trois tranches de côtelettes d’agneau, suivies d’un expresso.
Je me change à l’hôtel pour assister à un opéra chinois donné au Théâtre de la Ville. J’y mets les pieds pour la première fois. Contrairement au Châtelet qui lui fait face, c’est une salle dépourvue de charme.
Toutefois, l’acoustique y est excellente. La pente des gradins est suffisamment à pic pour que tous les spectateurs y voient bien. De plus, aucune cloison ou colonne ne bloque la vue.
L’opéra Les Femmes générales de la famille Yang fut composé en 1960. Il respecte rigoureusement les canons esthétiques de l’opéra de Pékin; pas d’airs mélodieux, importance des percussions, sentiments soulignés à gros traits, absence de développement psychologique et pirouettes acrobatiques (jouant le rôle des danses dans l’opéra occidental).
L’opéra est divisé en plusieurs actes, chacun caractérisé par son propre décor. Les actes se subdivisent en tableaux à l’issue desquels les chanteurs prennent la pose pendant un bref instant.
C’est une histoire simple. Au XIe siècle, les dirigeants militaires de l’empire ayant été décimés par des batailles successives, l’empereur se voit forcer de recourir — en désespoir de cause — aux veuves des généraux de la famille Yang qui lui offrent leurs services.
Celles-ci triompheront. On comprend donc comment une œuvre si conventionnelle par sa forme ait pu être autorisée par le régime; par cette transposition historique, il s’agissait de glorifier et de rendre hommage à la vaillance révolutionnaire des femmes.
Aperçu de l’opéra
Dans cette production, l’orchestre est à la droite de la scène, masqué par un rideau. Les costumes sont chatoyants, comme c’est toujours le cas. Les chanteurs jouent bien leur rôle mais leurs voix sont peu puissantes. Assis au quatrième rang (pour 30 euros ou 45$), je les entendais bien en général, mais à peine lorsque l’orchestre jouait avec force.
En somme, il s’agissait d’un spectacle unique, rarement présenté en Occident.
Pour terminer, je rentre à l’hôtel pour la nuit.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re et 6e photos), PanLeica 25 mm F/1,4 (2e et 7e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 7 mm
2e photo : 1/800 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
3e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
4e photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 12 mm
6e photo : 1/50 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 7 mm
7e photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 2500 — 25 mm
8e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
Oui effectivement les tomates pas spécialement des bio mais venant d’un maraicher de la région et la variété ancienne qui est excellente et se conserve très bien en dehors du frigo ..
UNIFORMES, COSTUMES… QUE DE COULEURS POUR UN CONTINENT !