Deuxième voyage à Paris : jour 19

Publié le 20 octobre 2015 | Temps de lecture : 5 minutes

Au tout début de ce voyage, je m’étais rendu à la Défense (un complexe moderne de tours de bureaux et de centres commerciaux) afin de commander une montre que j’avais regretté de ne pas avoir achetée l’an dernier.

Par courriel, la boutique Tempka m’annonçait samedi avoir reçu cette montre. Je passe donc aujourd’hui, en ce lundi matin, en prendre possession.

Montre au quartz de Yonger & Bresson

Il s’agit d’une montre fabriquée en France dont je ne connais aucun distributeur au Québec. Sur eBay, on trouve en vente d’autres modèles fabriqués par Yonger & Bresson, mais pas celui-ci (discontinué depuis). Aux intéressés, c’est le modèle HCR 1685/2.

Elle est encore mieux que le souvenir que j’en avais conservé. Le prix ? 219 euros (380$).

Cuisse de canard confite à La Penderie

Au retour vers l’hôtel, j’arrête à La Penderie prendre mon repas du midi.

En entrée, l’aumônière de gambas (un feuilleté aux fruits de mer épousant la forme d’une bourse d’argent qu’on donnait en aumône) accompagnée d’une petite salade et, en mets principal, une cuisse de canard confite nappée d’une sauce à l’orange et accompagnée d’une purée de pommes de terre. Prix : 14 euros.

Puis je mets le cap sur le sixième arrondissement. Puisque j’ai visité le Jardin du Luxembourg l’an dernier, il ne me reste plus que quelques autres endroits à visiter dans ce quartier.

En premier, je vais à la Monnaie de Paris. C’est un musée numismatique que j’ai visité il y a une décennie et dont je n’ai pas conservé un souvenir impérissable.

En raison de l’exposition d’art contemporain Take Me (I’m yours) emménagée dans ses locaux, le musée a retiré sa collection permanente.

À l’achat de son billet, chaque visiteur se voit remettre une enveloppe. Celle-ci a pour but de lui permettre d’emporter avec lui des morceaux de certaines des œuvres présentées. En somme, il participe à un effeuillage culturel.

Alors qu’y voit-on pour 12 euros (18$) ?

Une succession d’installations. Mais c’est quoi une installation : ce sont des objets disposés dans un espace et qui constitue une œuvre.

Je sais, c’est vague. Alors des exemples.

Dans une pièce, des capsules bleues et blanches tombent une à une d’une ouverture pratiquée au plafond en s’accumulant par terre. Dans la grande salle d’apparat du musée, quatre gros tas de linge froissé sont disposés sous les lustres dorés. Plus loin, dans une salle nue, un artiste a disposé par terre un grand carré de bonbons cyan (que les enfants, ou les adultes, peuvent emporter).

Dans une salle, une fontaine distribue gratuitement un liquide écru appelé Technical Food (dont la composition, précisée sur un contenant, ressemble à l’inventaire d’un laboratoire de chimie), tandis dans la salle suivante, on découvre un squelette couché sur un lit de cassonade foncée (note : ce squelette est en pâte de sucre).

Plus loin, une cabine de photomaton permet aux visiteurs de se faire photographier et de participer à la création de l’installation en garnissant les murs de la salle de leurs photos. Mais, par contre, dans l’esprit de Take Me (I’m yours), d’autres visiteurs peuvent choisir de s’approprier vos photos, contribuant au caractère éphémère et changeant de l’œuvre.

Bref, une exposition interactive et ludique.

Fronton de l’Institut de France

Au sortir de l’exposition, je passe devant l’Institut de France, un ancien collège créé par disposition testamentaire du cardinal Mazarin. De nos jours, il regroupe diverses institutions, dont l’Académie française.

Sculpture dans une galerie de la rue de Seine
Sculpture dans une galerie de la rue de Seine

J’emprunte ensuite la rue de Seine. On y trouve de nombreuses galeries d’Art contemporain. Tandis que les installations encombrantes que je viens de voir ne sont conçues que dans le but d’être exposées ou achetées par des musées, les œuvres offertes par les galeristes de la rue de Seine sont destinées au public fortuné.

Entrée de l’ancienne chapelle du Couvent des filles du Calvaire

Aux Jardins du Luxembourg, à la droite de l’édifice du Sénat, on trouve sur la rue Vaugirard l’entrée de l’ancienne chapelle du Couvent des filles du Calvaire.

Construite en 1625, la façade de cette chapelle accumule les références à leur protectrice, Marie de Médicis (1575-1642), épouse d’Henri IV et régente du royaume de 1610 à 1624; ‘M’ dorés couronnés et buste de la reine au sommet du fronton.

Détail de la façade de l’église Notre-Dame-des-Champs

Je visite ensuite la modeste église Notre-Dame-des-Champs, de style néo-roman.

Construite de 1867 à 1867, elle se caractérise par la galerie de 22 grandes toiles (noircies par la pollution) qui illustrent la vie de la Vierge et qui décorent le haut des murs latéraux du vaisseau central.

Sur le chemin du retour, j’achète un Sub30 chez Subway qui je mangerai dans ma chambre.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 25 mm F/1,4 (les deux premières photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 640 — 25 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 32 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 18 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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Écrit par Jean-Pierre Martel