Deuxième voyage à Paris : jour 8

Publié le 9 octobre 2015 | Temps de lecture : 4 minutes

Cette année, le choix des lieux que je visite à Paris est basé sur les rubriques de Wikipédia consacrées aux arrondissements de Paris. Ceux-ci dressent, pour chaque arrondissement, la liste de tout ce qu’il y a d’intéressant, en plus des sites strictement touristiques. Cela me permet de sortir des sentiers battus.

À l’aide de l’application Plans sur mon Mac, je trouve où sont situés les endroits que j’aimerais visiter et je les précise sur les cartes des arrondissements parisiens qu’on trouve dans le guide de voyage Paris — Le Routard 2015.

Carte du second arrondissement

Plutôt que de déchirer ou de photographier la carte géographique d’un arrondissement, je la photographie. Quand je quitte mon hôtel, c’est la première photo sur la carte mémoire de mon appareil. Lorsque je cherche à revoir les photos enregistrées, mon appareil montre par défaut la dernière photo que j’ai prise : la suivante, c’est le retour à la première photo de la journée, c’est-à-dire la carte géographique de l’arrondissement.

Aujourd’hui, j’ai terminé le deuxième arrondissent.

Tour Jean-sans-peur

La journée a débuté par la visite de la Tour Jean-sans-peur. Celle-ci est ce qui reste de la résidence parisienne des ducs de Bourgogne, ennemis de la couronne de France. La tour elle-même est un ajout de 1408 à ce palais.

De nos jours, cette tour médiévale est un petit musée consacré à l’histoire, l’architecture et la vie quotidienne au début du XVe siècle.

Échiquier dit « de Charlemagne », en ivoire avec rehauts de dorure (fin du XIe siècle)

Puis je me rends au Musée des monnaies, médailles et antiques, situé dans l’annexe Richelieu de la Bibliothèque nationale de France. Si le musée possède, entre autres, plus d’un demi-million de monnaies et de médailles, il n’expose que quelques centaines d’objets sous verre, principalement des pierres précieuses et camées gravées ou sculptées.

Au moment de ma visite, le musée présentait une exposition temporaire de vases grecs.

Théâtre des variétés

Le Théâtre des variétés a ceci de particulier que chaque changement de pièce à l’affiche nécessite qu’on refasse l’enseigne au néon rouge de sa façade. Il ne s’agit pas de lettres interchangeables, réutilisables d’une pièce à l’autre; tout doit être refait à neuf.

Précisons qu’en moyenne, une pièce de théâtre y est jouée pendant huit mois.

Salle de l’opéra Garnier

En soirée, j’assiste à l’opéra Platée de Rameau. Je n’aime pas particulièrement cette œuvre lyrique. Mais ce billet est un prétexte pour y prendre des photos de l’intérieur de la salle, alors que la visite ordinaire de l’opéra Garnier ne nous le permet pas.

Plafond de la salle de l’opéra Garnier

Dans cet édifice d’une beauté et d’une somptuosité ostentatoire typique du Second Empire, le plafond de l’opéra est une œuvre conçue par Marc Chagall en 1964. Il évoque les grands jalons de l’histoire des arts de l’opéra et de la danse.

Après l’opéra, je rentre à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (5e et 6e photos), objectifs PanLeica 25 mm F/1,4 (3e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
2e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 25 mm
4e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 3200 — 8 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 250 — 8 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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Écrit par Jean-Pierre Martel