Les vitraux de la salle du Conseil municipal

11 juillet 2015

Parce que filmées à hauteur d’homme, les entrevues réalisées dans la salle du Conseil municipal de Montréal ne montrent jamais les vitraux qui la décorent.

On peut donc suivre les actualités pendant des décennies tout en ignorant l’existence de ces vitraux.

Mercredi dernier, en passant devant l’hôtel de ville, j’y suis entré pour la première fois. La porte de la salle du conseil était ouverte.

Façade de l’hôtel de ville

Conçu par les architectes Henri-Maurice Perrault et Alexander Cowper-Hutchison, l’hôtel de ville de Montréal fut construit de 1872 à 1878.

Ravagé par un incendie en 1922, on n’en conserva que les murs extérieurs; tout l’intérieur fut refait.

Salle du Conseil municipal

En 1926, aux fenêtres de la salle du conseil, on ajouta cinq verrières — créées par le Montréalais John-Patrick O’Shea (1868 – 1935) — qui rappellent cinq facettes de la vie dans la métropole canadienne au début du XXe siècle, soit (de gauche à droite)  la religion, l’agriculture, les activités portuaires, l’industrie, et la finance.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8mm F/1,8
1re photo : 1/4000 sec. — F/1,8 — ISO 100 — 8 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 8 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La cuisine de rue à Montréal

9 juillet 2015

Longtemps bannie en raison de la réputation de salubrité douteuse qui pesait contre elle, la cuisine de rue est permise par la ville depuis 2013. Cette année, 35 permis ont été délivrés.

Pour éviter que les cantines mobiles s’agglutinent aux endroits les plus achalandés — et donc les plus payants — les places limitées sont attribuées alternativement aux divers entrepreneurs. Cela évite également les accusations de favoritisme qui auraient pu, autrement, être adressées à la ville.

Puisque la clientèle des cantines mobiles est principalement constituée des personnes qui travaillent à proximité, cette rotation évite également la monotonie puisque le menu de chaque cantine varie peu (ou pas du tout) au cours d’une saison.

Pour les entrepreneurs, l’exploitation d’une cantine mobile signifie l’achat d’un camion, le percement d’un guichet, l’aménagement d’une cuisine répondant aux critères exigeants de la ville, et l’utilisation de cette cantine seulement quelques mois par année. C’est donc un investissement risqué.

Cantine mobile Ô soeurs volantes

Ma première expérience fut à l’occasion d’un concert gratuit donné à la Place Phillips dans le cadre du Festival Montréal baroque.

Autour de la cantine des Soeurs volantes se pressaient ouvriers, secrétaires et hommes d’affaires.

Boulettes de porc et salade

J’ai donc essayé ces boulettes de porc (12$, soit environ 8,75 euros). C’était plutôt bien (quoiqu’une partie des frites étaient calcinées).

Cantine mobile Le Super truck

Hier, au menu du Super Truck stationné au parc Dorchester, bâtonnet (sic) de macaroni frits (sic), flanc de porc croustillant, super sandwich (au poulet de grain), et cornet de salade.

Cantine mobile Cuisine polonaise authentique

Pendant ce temps, à la Place d’Armes, Les aliments Pyza opéraient la cantine Cuisine polonaise authentique.

Assiette polonaise

J’ai donc essayé l’assiette polonaise à $12 (soit environ 8,75 euros). Les pierogis — c’est-à-dire les raviolis polonais — étaient bons et la saucisse, délicieuse.

Paru depuis : Bonne note pour la cuisine de rue à Montréal (2015-09-27)

Sur le même sujet : Paris roule désormais pour les “food trucks”

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les deux premières photos) et hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
2e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
3e  photo : 1/3200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 8 mm
4e  photo : 1/4000 sec. — F/1,8 — ISO 100 — 8 mm
5e  photo : 1/4000 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 8 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Prière

8 juillet 2015
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Achevée en 1517 à Paris, la chapelle de la Vierge est la seule partie de l’église St-Gervais-St-Protais où il est interdit de photographier.

Hier, en travaillant sur les photos prises dans cette église l’automne dernier, j’ai trouvé celle-ci.

A-t-elle été prise avant qu’on m’ait prévenu de l’interdiction de photographier ? Avais-je remarqué au premier plan cette priante suppliant la Vierge ? Je ne me rappelle plus.

J’aime les photos qui racontent une histoire, qui disent quelque chose. Celle-ci montre que parfois, la photographie documentaire peut être aussi expressive qu’une mise en scène. À la différence que dans ce cas-ci, tout est sincère et vrai.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/80 sec. — F/6,3 — ISO 5000 — 18 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 5 juillet 2015

7 juillet 2015

Ce dimanche soir est le dernier jour de la 36e édition du Festival de jazz de Montréal.

Tribu Baharù

À mon arrivée sur le site vers 20h40, les Colombiens de Tribu Baharù présentent leur musique sur des rythmes afro-caribéens sur la scène Bell.

Comme toujours, à 21h, les festivaliers sont sollicités par trois concerts concurrents…

Southern Hospitality

…le trio américain Southern Hospitality est en vedette sur la scène Radio-Canada Sony, tandis que…

The SoulJazz Orchestra

…The SoulJazz Orchestra, tout comme samedi soir, occupe la scène du Club jazz du Casino de Montréal.

Quant au spectacle en hommage à B.B. King (décédé le 14 mai dernier), je décide d’en voir la reprise à 23h.

Pacific Shore

Sur la scène Bell à 22h, c’est au tour de Pacific Shore de présenter un concert qui m’a laissé complètement indifférent…

Ginkgoa

…alors que la formation électro-swing Ginkgoa était de retour sur la scène Rio Tinto Alcan.

Fondé à partir du couple formé d’Antoine Chatenet (à la guitare) et de Nicolle Rochelle (voix), le groupe doit beaucoup à l’apport de son excellent clarinettiste, Corentin Giniaux.

Jimmy James
Mathieu Holubowski
Guy Bélanger et Angel Forrest
Bryan Tyler
Paul Deslauriers et Guy Bélanger

À 23h, c’est la reprise présumée du concert en hommage à B.B. King. Je découvrirai le lendemain que les deux concerts (celui de 21h et de 23h) sont différents. Ci-dessus, on peut voir les artistes en vedette au concert de 23h (il ne manque que James Conor-Gains).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 40 mm
  2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 48 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  4e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 62 mm
  5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 48 mm
  6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
  7e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 150 mm
  8e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
  9e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
10e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 4 juillet 2015

6 juillet 2015
Jungle by Night

À mon arrivée sur le site à 20h52, je vois brièvement le groupe de neuf musiciens Jungle by Night, d’Amsterdam. Je les reverrai deux heures plus tard à la reprise de leur spectacle.

Ils ont près de vingt ans, en moyenne. Ils débordent d’énergie et leurs cuivres donnent de l’impact à l’afrorythme qui constitue de fond de leur répertoire.

The Reverend Peytons’s Big Damn Band

À 21h, le trio The Reverend Peytons’s Big Damn Band présente son Country-blues qui puise ses racines dans le hillbilly.

Reverend Peytons est à la guitare en acier, sa femme à la planche à laver et son cousin, à la batterie (dont une partie est en plastique).

The SoulJazz Orchestra

La Place des festivals étant pleine de gens venus entendre Adam Cohen, je décide que j’irai voir la reprise à 23h et entretemps, d’entendre plutôt The SoulJazz Orchestra au Club jazz du Casino de Montréal.

La formation polyvalente d’Ottawa joue du jazz, de funk, de l’afrorythme, du latin et du soul. Bref, de tout.

Ginkgoa

À 22h, je vois la première moitié du spectacle electro-swing du groupe parisien Ginkgoa sur la scène Rio Tinto Alcan, de même qu’une partie du concert de Jungle by Night sur le scène Bell (vu en premier).

L’autoportrait d’Adam Cohen, dos à la foule
Adam Cohen

Tel que je l’espérais, en me présentant une quinzaine de minutes avant le début de la reprise du concert d’Adam Cohen, je suis en mesure de me faufiler jusqu’aux premiers rangs.

J’assiste donc à la totalité du spectacle du sympathique auteur-compositeur montréalais.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 95 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 95 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 120 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 64 mm
5e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 142 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 120 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 3 juillet 2015

4 juillet 2015

Ce soir, il y a encore plus de monde sur le site du festival qu’hier; des enfants accompagnés de leurs parents, des amoureux qui s’embrassent, des amis occupés à se pendre en photos à l’aide de leurs téléphones multi-fonctionels, des dizaines de milliers de festivaliers qui se déplacent d’une scène à l’autre l’air détendu, en discutant le sourire aux lèvres ou d’autres qui attendent leur tour pour acheter quelque chose à manger sur le pouce.

Elizabeth Shepherd

À mon arrivée sur le site, un peu après 20h, l’Ontarienne Elizabeth Shepherd est vedette sur la scène Rio Tinto Alcan…

Heavy Soundz

…tandis que sur la scène Bell, le groupe Heavy Soundz présente des extraits de leur prochain album (qui sortira cet automne). Celui-ci marie avec bonheur le hip-hop et la musique d’Amérique Latine.

Une heure plus tard, les festivaliers sont sollicités par trois concerts simultanés.

Le Club jazz du Casino de Montréal présente Melanie Durrant (que j’ai entendue la veille)…

Florence K

…alors que la Place des festivals accueille l’excellente pianiste et chanteuse Florence K, de même que ses invités…

Dawn Tyler Watson & Ben Racine Band

…et que le Dawn Tyler Watson & Ben Racine Band présente son répertoire sur la scène Radio-Canada Sony.

À 22h, au lieu de mon habitude de papillonner d’une scène à l’autre, je décide d’écouter en entier le spectacle d’Emmanuel Jal (dont j’ai eu un aperçu la veille).

Emmanuel Jal

Rappelons que celui-ci était enfant-soldat dans la Seconde guerre civile soudanaise. À l’âge de onze ans, il réussit à se libérer de cet enfer alors qu’il est pris en charge par la travailleuse humanitaire britannique Emma McCune.

Ce répit sera de courte durée puisque cette dernière décèdera d’un accident de voiture quelques mois plus tard.

Abandonné dans les basfonds des villes du Kenya, Emmanuel Jal découvre le hip-hop et décide d’utiliser ce médium où la parole est souveraine pour exprimer tout ce qu’il a à raconter.

Emmanuel Jal

Aujourd’hui âgé de 35 ans, il est devenu un activiste pour la paix et le contrôle des armes, de même que contre l’utilisation des enfants-soldats.

Ses reproches à l’égard de ceux parmi les praticiens du hip-hop qui prêchent la culture de gang, la violence et la drogue lui valent en retour des accusations d’être devenu un chanteur conformiste.

Le climat du concert que présente Emmanuel Jal varie de la tragédie (liée au récit de sa propre histoire) à la plus totale joie de vivre.

En raison de son exubérance sur scène — il n’arrête de danser qu’au moment de présenter ses chansons — c’est un artiste particulièrement difficile à photographier.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 46 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 62 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 85 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 90 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 2 juillet 2015

3 juillet 2015

Après une succession de jours pluvieux, cette soirée dégagée donne le goût à beaucoup plus de festivaliers d’envahir le site. J’y arrive vers 20h30.

Marie-Christine

Sur la scène Rio Tinto Alcan, la chanteuse montréalaise Marie-Christine, d’origine haïtienne, s’avère être une excellente interprète. Son répertoire fait une large place au funk.

Face-T

Pendant ce temps, sur la scène Bell, Face-T présente un mélange de hip-hop, de rap et de reggae.

À 21h, les festivaliers sont sollicités par trois spectacles concurrents…

Raoul Malo, des Mavericks

…The Mavericks, de Floride, sur la scène TD…

Mélanie Durrant

…la Torontoise Mélanie Durrant, sur la scène du Club jazz du Casino de Montréal…

Philip Sayce

…et Philip Sayce sur la scène Radio-Canada Sony.

Gallois de naissance, Torontois d’adoption mais faisant maintenant carrière aux États-Unis, ce guitariste exceptionnel étonne par sa virtuosité.

Emmanuel Jal

À 22h, j’assiste de nouveau au tour de chant de Marie-Cristine. Je la quitte vers la fin, le temps d’avoir un aperçu du concert d’Emmanuel Jal sur la scène Bell.

Ex-enfant-soldat dans la Seconde guerre civile soudanaise, il est adopté à onze ans par la travailleuse humanitaire britannique Emma McCune (qui décèdera d’un accident de voiture quelques mois plus tard).

Abandonné dans les basfonds des villes du Kenya, Emmanuel Jal découvre le hip-hop et décide d’utiliser ce médium où la parole est souveraine pour exprimer tout ce qu’il a à raconter.

Je compte entendre plus longuement le concert qu’il donnera plus tard aujourd’hui.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 73 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 55 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 150 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 55 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 48 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 1er juillet 2015

2 juillet 2015
Bet.e, du duo Bet.e & Stef

Sur la scène Rio Tinto Alcan, le duo montréalais Bet.e & Stef présentait son doux répertoire de bossa-nova et de samba teinté de jazz.

Novalima

Au même moment, le quatuor péruvien Novalima faisait danser la foule avec un mélange percutant de rythmes afro-péruviens et latino-américains.

À 21h, trois concerts simultanés…

Paul Deslauriers Band & Friends

…sur la scène Radio-Canada Sony, Paul Deslauriers Band & Friends jouait un blues puissant à saveur de rock…

L’Orchestre national de jazz de Montréal

…l’Orchestre national de jazz de Montréal — formé de 17 musiciens permanents — occupait la scène TD avec un jazz teinté de musique atonale…

Troker

…alors que le jazz expérimental et énergique du collectif mexicain Troker régnait sur la scène du Club jazz du Casino de Montréal.

Puisque le reste de la soirée se caractérisait essentiellement par le retour sur scène des mêmes artistes, je suis rentré chez moi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 45 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 40 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 43 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Quand les relations publiques servent de paravent au racisme

2 juillet 2015

Jacky Alciné est un jeune noir américain. En voulant trier ses photos à l’aide de Google Photos, ce dernier fut choqué de voir que le module de reconnaissance faciale l’identifiait — lui et une de ses amies — comme des gorilles.

Très vite, Google a réagi en présentant ses excuses et en retirant la catégorie « gorille » parmi la multitude de catégories offertes par défaut par Google Photos.

Alors que les géants de Silicone Valley essuient des critiques de plus en plus vives relativement à la place insignifiante des Noirs au sein de leur personnel, ces compagnies ont adopté un certain nombre de mesures qui, malheureusement, se limitent au domaine des relations publiques.

Ainsi, Twitter a créé un poste de vice-président à la Diversité et à l’Inclusion. La titulaire, Janet Van Huysse, a publié l’an dernier un texte relatif aux efforts de sa compagnie pour augmenter la proportion de femmes et de membres de minorités ethniques au sein du personnel.

À la lecture de ce document, on ne peut que constater le gouffre qui sépare les propos dithyrambiques de Mme Van Huysse en faveur de Twitter, et les données factuelles qui illustrent ce texte et qui prouvent exactement le contraire.

Diversite_ethnique_Twitter
 
Ci-dessus, en jaune, la proportion de Noirs employés de Twitter (entre 2 et 4%, selon les catégories), alors que les Noirs constituent 13,6% de la population américaine.

L’exagération des propos de la vice-présidente de Twitter est à ce point grotesque que son texte en est drôle.

Mais Twitter n’est pas la seule compagnie à nier l’évidence.

Facebook est très fier d’annoncer qu’il a presque doublé le nombre de ses employés Afro-Américains au cours de la seule année de 2014. En embauchant cinq fois plus de Noirs en 2014 — comparativement aux 7 embauchés en 2013 — la compagnie a fait passer le nombre de ses employés Noirs de 45 à 81… parmi les 5 479 personnes de son personnel américain.

En raison de la croissance générale de ses effectifs, la proportion des Noirs est demeurée tout aussi insignifiante, passant de 1,1% à 1,5%.

Ce qui n’empêche pas Maxine Williams — la chef globale de la Diversité chez Facebook — d’affirmer que sa compagnie est déterminée à créer un environnement de travail qui reflète la diversité ethnique et culturelle du pays.

Quant à Google, seulement 2% de son personnel est Noir. On murmure que si davantage de ses programmeurs étaient Noirs, Google Photos saurait peut-être distinguer les Noirs des gorilles…

Références :
Building a Twitter we can be proud of
Facebook’s black employees still only 1.5% of staff despite diversity gains
Google confond le portrait d’Afro-américains avec des gorilles et s’excuse
La technologie de reconnaissance faciale est-elle raciste?
Twitter employs only 49 African Americans despite diversity pledges

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 30 juin 2015

1 juillet 2015
Sonny Knight & The Lakers

Arrivé sur le site du festival à 20h40, je vois la fin du concert de Sonny Knight & The Lakers sur la scène Rio Tinto Alcan…

Wesli

…et du Montréalais d’origine haïtienne Wesli qui, sur la scène Bell, présente un spectacle aux rythmes syncopés et aux percussions énergiques.

Jordan Officer

À 21h00, sur la scène Radio-Canada Sony, le bluesman montréalais Jordan Officer présente son spectacle de l’an dernier, qui avait fait salle comble.

The Barr Brothers

Débutant à 21h30 sur la scène TD, le quartette montréalais The Barr Brothers présente un spectacle de folk plutôt planant au sein d’un dispositif scénique ambitieux.

Illa J

En raison du fait que le spectacle des Barr Brothers se poursuit jusqu’à 23h, il n’y a qu’un spectacle qui débute à 22h et c’est celui de l’Américain Illa J. N’étant pas amateur de hip-hop, je quitte le site quinze minutes plus tard pour rentrer chez moi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 45 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 40 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 43 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel