Les FrancoFolies de Montréal — le 20 juin 2015

Publié le 21 juin 2015 | Temps de lecture : 5 minutes
Affiches des FrancoFolies 2015

C’est déjà la fin. Beaucoup de gens sur le site du Festival. Sans doute en raison du fait que c’est un jour de congé, mais aussi parce que le temps pluvieux des premiers jours a sans doute incité les curieux à différer leur visite à une journée comme aujourd’hui.

Saratoga

Ma visite débute dès 17h (plus tôt que d’habitude). J’entends pour la première fois le duo québécois Saratoga, venu présenter leur EP éponyme.

Écriture fine et bon sens mélodique. Leur douce valse N’oublie pas joue en boucle sur mon ordinateur depuis ce matin.

Ayrad

À 18, sur la scène Hydro-Québec, le groupe Ayrad chante en français et en arabe sur des rythmes qui rappellent le maghreb de leur premier album éponyme.

À 19, trois concerts sont donnés simultanément.

David Marin

Le Pub Richard’s se transforme en boite de nuit pour accueillir le Benoit Paradis Trio. Sur des rythmes parfois de blues, d’autres fois de jazz, celui-ci présente les compositions de l’album T’as-tu toute ?.

Au bénéfice des lecteurs européens de ce blogue, le barbarisme « tu » s’emploie en patois montréalais pour marquer l’interrogation, comme le fait le barbarisme « ti » dans le vieux langage paysan de certaines régions de France. On dira donc « Ça s’peut-tu ? » de la même manière qu’on pourrait dire « Ça s’peut-ti ? », pour signifier « Est-ce que ça se peut ? ».

Sally Folk

À la Place des Festivals, l’aguichante Sally Folk chante les plages pop tirées de son album Deuxième acte.

Lisbonne Télégramme

Pendant ce temps, sur la scène SiriusXM, Lisbonne Télégramme présente la musique planante de Miroir d’automne.

À 20h, les festivaliers sont sollicités par deux concerts.

Pascal Dufour

Sur la scène Loto-Québec, Pascal Dufour fait connaître son troisième album, intitulé Sur un fil.

Captation vidéo de la finale du concours
Éric Charland
Dominique Breault

Pendant ce temps se déroule la finale de la Quatrième édition du concours L’Étoile montante Ford, organisé par les FrancoFolies, afin de faire connaître de jeunes auteurs-compositeurs-interprètes francophones.

Pendant que j’écoutais Pascal Dufour à l’autre bout du site, je n’ai pas vu la première finaliste, Émilie Cornut. Mais j’ai pu assister aux prestations du sympathique Éric Charland et de la pétillante Dominique Breault.

Michel Rivard

À 21h, la scène Bell accueillait le spectacle de Michel Rivard, accompagné de son Flybin Band.

Je remercie le ciel de nous avoir donné un artiste aussi extraordinaire que Michel Rivard. Celui-ci est un habile raconteur, à la poésie toute simple qui magnifie avec intelligence et délicatesse les petites choses de la vie. Son spectacle de deux heures — sans artiste invité — fut un pur émerveillement.

Je le quitte un peu avant la fin de sa prestation dans le but de photographier les deux autres artistes qui se produisaient depuis 22h au festival, soit…

Bernhari

…Bernhari qui, sur la scène Loto-Québec, est venu présenter la veine mélodique de son album éponyme…

Charles Dubé

…alors que Charles Dubé interprétait les plages de son quatrième opus, soit Variations sur l’ensemble, un album tantôt blues, tantôt pop-rock, d’autres fois folk.

Olivier Garnier, le chanteur du groupe Cabadzi

Hier sur ce blogue, j’ai écrit qu’il était rare que les FrancoFolies permettent à un artiste de jouer deux fois la même année. J’en suis moins certain aujourd’hui puisque le groupe français Cabadzi, en vedette à 21h hier, est sur la même scène ce soir 23h.

Je suis donc heureux de m’être trompé et conséquemment, avoir le plaisir renouvelé d’entendre ce quintette nantais. Je le quitte trente minutes plus tard pour entendre…

Chocolat

…le groupe de rock de garage Chocolat, aux guitares énergiques, aux rythmes obsédants et au volume sonore épais et lourd.

C’est ainsi que se termine le plus important festival de musique francophone au monde. Verdict de l’édition 2015 : un grand cru, que je quitte à mon plus grand regret.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 40 mm
  2e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 100 mm
  3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 62 mm
  4e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 45 mm
  5e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 150 mm
  6e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 150 mm
  7e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm
  9e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm
10e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm
11e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 46 mm
12e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 115 mm
13e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 43 mm
14e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 150 mm
15e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 79 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

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2 commentaires à Les FrancoFolies de Montréal — le 20 juin 2015

  1. sandy39 dit :

    FIN DE FOLIES… AU FIL DES SOIREES…

    Des regrets exprimés, ressentis, grâce à la Douceur des mots et de leur Valse… clôturent une jolie série de concerts et d’ambiance aux rythmes variés…

    Même Moi, j’ai eu la sensation de plus en plus forte que vos textes étaient de mieux en mieux écrits… – une certaine ampleur dans votre écriture, peut-être… – enfin, comment dire, bourrés de Partage… et, je ne vous parle pas des expressions échangées… avec les lecteurs européens !…

    Ce fut donc une belle semaine que l’on n’oublie pas !

    • Merci pour votre appréciation.

      Est-ce que j’écris mieux ou est-ce vous qui avez appris à lire entre les lignes ? Je ne sais pas.

      Hier, je ne vous cacherai pas que j’ai ressenti vivement la fin de ce festival.

      Je suis conscient que même si les FrancoFolies de Montréal existent depuis 27 ans, tous ces grands rassemblements sont à la merci de quelques fous décidés à tout. Je suis convaincu que nous vivons un âge d’or mais que beaucoup de Montréalais ne le réalisent pas.

      Il faut donc apprécier tous ces concerts gratuits pendant qu’ils passent. Certains des plus talentueux artistes francophones viennent des quatre coins du Monde pour nous séduire : laissons-nous faire.

      Mais aujourd’hui, le temps n’est plus à la nostalgie, comme en fait foi mon texte de cet après-midi, plus porté à l’ironie et à l’autodérision…

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