Le Malecón est une voie rapide et une promenade de 7 km qui s’étend le long du détroit de Floride et qui constitue la frontière nord de deux quartiers de la capitale cubaine : Centro et Vedado.
Construit en plusieurs étapes de 1901 à 1952, le Malecón est une structure en béton armé qui a très bien résisté au sel marin et au choc des puissantes vagues du détroit de Floride.
Notre visite débute à l’extrémité occidentale de cette promenade.
Installé dans une superbe demeure du XIXe siècle, le Restaurant « 1830 » est renommé pour son jardin de rocaille (de 0:04 à 0:33).
Il est situé à deux pas du Fort de la Rigole (ou Torreón de la Chorrera), terminé en 1646 (de 0:34 à 0:40). Celui-ci tire son nom du petit cours d’eau — asséché depuis — qui se trouvait à l’embouchure de la rivière des Amandiers près duquel le fort était construit.
Ce fort est le plus à l’Ouest des quatre forteresses qui constituaient le système défensif de la capitale cubaine. De nos jours, il abrite un restaurant.
Oeuvre des architectes Antonio Quintana et Alberto Rodriguez, l’édifice Girón est constitué de deux tours d’habitation de 17 étages, sombres et étouffantes, construites en 1967 (à 1:04).
Prototype de l’architecture brutaliste promue par l’URSS à Cuba, il s’opposait à l’architecture née aux débuts de la Révolution, et dont le chef-d’oeuvre est l’École des Beaux-Arts (à Miramar).
Construit en 1930 sur un pic rocailleux, l’hôtel Nacional fut longtemps l’hôtel le plus prestigieux de la capitale cubaine (à 1:24).
À 1:26, nous apercevons le monument à Antonio Maceo, en hommage à ce héros de la guerre d’indépendance cubaine.
Ce monument est situé devant le gratte-ciel de l’hôpital Hermanos Ameijeiras, construit originellement pour être le siège de la Banque de Cuba (à 1:28).
À l’Est de ce monument, on passe du quartier de Vedado à celui de Centro. Dans ce dernier, le Malecón est bordé d’habitations qui, en raison de leur proximité avec le littoral, sont sujettes à l’érosion par l’air salin.
Conséquemment, plusieurs hôtels-boutique ont remplacé des édifices plus anciens, aujourd’hui disparus. Ceux qui ont résisté aux outrages du temps font aujourd’hui l’objet d’un ambitieux plan de rénovation urbaine.
À 2:03, cette vue latérale nous permet de voir cette longue bande du récif originel de la côte qu’on a évité d’aplanir pour qu’elle serve de brise-lame et ainsi protéger le Malecón.
De 2:35 à 2:50, nous voyons le restaurant Castropol, renommé pour être un des meilleurs de la ville, mais qui ne m’a pas épaté et dépit de son prix.
Situé au numéro 17 du Malecón, le Palais des Cariatides a été construit en 1924. Il héberge le Centre culturel hispano-américain (de 2:56 à 2:59).
La vidéo se termine par une vue des deux forteresses qui, de part et d’autre, gardent l’embouchure de la baie de La Havane; à l’Est, le Castillo de los Tres Reyes del Morro (ou Château des trois rois du promontoire) et à l’Ouest, le Castillo de San Salvador de la Punta (ou Château Saint-Sauveur de la pointe, fermé au public).
Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane
Entre Bleu et ciel gris, se dresse une construction autour de laquelle, on rajouterai des Playmobils !
A 0:08 : Le décor me fait penser à un wagon, à un train où, je prendrais bien un verre !
A 0:16 : Théâtre antique pour promenades en Amoureux… à l’abri des regards, avec une vue… à couper le souffle !
A 0:38 : Voilà les canons ! Je pensais, justement au Musée de la Marine, à Port Louis, en Bretagne. Ah, cette Bretagne ! Elle est loin mais on en tombe vite amoureux !
A 0:47 : M’as-tu vu ? C’est trop voyant, la couleur de la voiture.
A 1:39 : c’est affreux, ça ne me donne pas envie de boire un coup ! Je préfère le banc vert… pour boire un verre… après la traduction, surtout à côté de la cloche !… Même s’il faut partager l’assiette qui suit !
Et, en plus, les assiettes se suivent… Y aurait-il beaucoup d’affamés sur cette longue promenade ?
Et, voilà, ce que j’adore : les vagues et leur fracas incessant.
A 2:10 : Attention au chalumeau pour souder net et précis, sans bavure !
A 2:25 : C’est bien ce que je disais : il n’y a que des Bruns… et, en plus, certains visages traînent dans les miroirs…
A 2:32 : C’est la Maîtresse de Maison, c’était peut-être son Mari, alors…
Voilà que je ne sais plus : chambre d’hôtes la 1ère année et la 2e année ? Et, l’histoire du coq ?
A 2:42 : Si rien d’épatant, repas de fruits…
A 2:44 : Madame est bien soucieuse, même pas souriante devant un Canadien ?
Non, mais, vraiment, on n’a rencontré que des affamés…
A 2:50 : sur la facture MN ?
A 3:00 : Ils ont moins faim d’être statiques !
— À 2:10 : Attention au chalumeau pour souder net et précis, sans bavure !
Cette photo, d’apparence anodine, montre que même dans un pays socialiste, la sécurité des ouvriers laisse à désirer. Pas de masque protecteur : un seul tison dans l’oeil et l’ouvrier perd l’usage de la vue dans cet oeil.
— À 2:25 : C’est bien ce que je disais : il n’y a que des Bruns… et, en plus, certains visages traînent dans les miroirs…
Il règne dans cette photo quelque chose d’étrange et d’équivoque.
Je passais sur la rue quand un inconnu m’invite à visiter sa Casa particular. Puisque j’aime documenter tout ce qui se passe à La Havane, j’accepte sans hésiter.
La chambre qui donne sur le Malecón est minuscule, très propre, et probablement bruyante en raison de la proximité du bord de mer et des taxis qui klaxonnent la nuit. Mais elle me fait l’impression d’une maison de poupée. J’adore cela.C’était environ 20$ la nuit. J’ai même pensé à y venir pour une nuit, juste pour essayer.
Et comme le patron surveillait ce que je photographiais, il apparait dans un miroir. J’aurais pu le « Photoshoper » mais j’aimais l’ambiguïté de sa présence.
La chambre est sur deux étages. On accède à la toilette par un escalier étroit en colimaçon.
Une deuxième chambre (à 2:28) est petite, propre, sombre et sans fenestration.
— A 2:44 : Madame est bien soucieuse, même pas souriante devant un Canadien ?
Entre le moment où je décide de prendre une photo et le moment où j’appuie sur le déclencher, le temps est souvent très court car je recherche la spontanéité. Saisir cet instant où une serveuse est perdue dans ses pensées me plaisait.
— À 2:50 : sur la facture MN ?
Malheureusement pas; c’est en pesos convertibles et non en monnaie nationale. Donc ce repas du soir coûta 21,85$ soit 15,3 euros.
Des réponses comme ça, on en redemande…
Je n’ai pas pensé aux protections pour les yeux : si t’en perds un, tu n’en as plus qu’un. Ils ne se remplacent pas les yeux !
Les Bruns dans les miroirs : vous avez raison, on a une drôle d’impression « Qui c’est celui-là qui surgit d’un coup ou est-il là depuis longtemps à épier ? ».
On vous fait visiter mais vous n’avez, jamais, peur de vous faire agresser ? Vous êtes, donc, quelqu’un de facilement abordable…
Oh, non, non, je n’aurais, en aucun cas, songé à y dormir, de peur de ne pas pouvoir fermer l’œil… de peur de passer une nuit hantée… même accompagnée !
Et, bravo pour avoir immortalisé tous les instants où vous jouez avec toute la spontanéité de vos instincts, à travers vos photos et, appuyant sur vos objectifs ! Enfin, de merveilleux instincts se dévoilent sous ces techniques…