Publié le 11 janvier 2015 | Temps de lecture : 1 minute
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Répondant à l’appel du consulat général de France à Montréal, des dizaines de milliers de Montréalais ont participé voilà trois heures à une marche silencieuse, en solidarité avec les manifestations qui se tiennent aujourd’hui à Paris.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 28 mm
2e photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
3e photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
Publié le 10 janvier 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Intérieur de la Chapelle haute
Lorsqu’on pénètre dans la Sainte-Chapelle de Paris, on est stupéfait de voir ces tonnes de vitraux réunis et soutenus par du plomb, un métal mou.
Jusqu’au moment de sa construction, au milieu du XIIIe siècle, personne au monde n’avait autant allégé les murs d’un édifice pour faire place à des vitraux.
Encore de nos jours, on se demande ce qui empêche l’effondrement de ces tonnes de verres et de plomb sous l’effet de leur propre poids, ou leur enfoncement par des vents violents.
Détail des vitraux
Non seulement tout cela résiste, mais cela tient debout depuis près de huit siècles. En apparence si fragile, l’édifice a traversé deux guerres mondiales, la Commune de Paris de 1871, la guerre franco-allemande de 1870, la Révolution française et cette multitude de soulèvements populaires inscrits au feuilleton culturel de la capitale française depuis des siècles.
L’architecte inconnu de l’édifice a habilement dissimulé l’essentiel au regard des visiteurs. Si bien que les nobles étrangers à qui le roi offrait le privilège de visiter la Chapelle haute repartaient de la capitale sans avoir la moindre idée de l’explication de la solidité miraculeuse des lieux.
En réalité, la voûte, la charpente et la flèche de 33 mètres qui surmonte le toit sont supportées par 14 puissants contreforts en ‘V’ dont seule l’extrémité la plus mince est visible de l’intérieur de la chapelle, le reste étant caché du regard par les vitraux.
Contreforts vus de l’extérieur
L’extrémité interne est sculpté en forme de neuf colonnettes délicatement peintes qui donnent l’illusion de suffire à supporter l’édifice. Ces contreforts sont solidifiés par deux chaînages métalliques discrets, découverts au XIXe siècle, qui évitent le recours à des arcs-boutants.
Décoration interne des contreforts
Quant aux longues bandes de vitraux, ils se divisent en rectangles plus petits, encadrés d’un squelette métallique.
Qui a dit que l’Art est une illusion ?
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 15 mm
2e photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 28 mm
3e photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 40 mm
Publié le 9 janvier 2015 | Temps de lecture : 4 minutes
« Muhammad porté par l’ange Gabriel » (partie d’une miniature musulmane de 1583, au Musée de l’Art turc et islamique d’Istanbul)
L’Islam ne possède pas de clergé hiérarchisé. Chez les Sunnites, l’imam est désigné par n’importe quelle assemblée de croyants afin de diriger la prière.
En général, dans chaque mosquée, il y a un imam permanent qui officie et qui donne les sermons du vendredi, faute de quoi un simple Musulman peut devenir imam le temps d’une prière.
On trouve donc sur l’Internet, une foule de prédicateurs qui interprètent le Coran sans compétence particulière. L’influence qu’exercent ces imams autoproclamés dépend de deux facteurs principaux.
En premier lieu, leur langue de prédication. La grande majorité des Musulmans parlent arabe. Un prédicateur turc ou iranien ne sera compris que des internautes qui comprennent le turc ou le persan. Au contraire, les prédicateurs arabes pourront être compris de centaines de millions de personnes.
En deuxième lieu, celui qui possède des talents de pédagogue attirera plus de lecteurs que celui dont les écrits sont difficiles à comprendre.
Puisque la poésie occupe une grande place dans la culture de certains pays musulmans (en Iran et en Afghanistan, notamment), je présume que la noblesse du style littéraire d’un prédicateur contribue à son prestige.
Pour un imam, une connaissance approfondie du Coran ne fait pas partie des critères essentiels pour réussir à se créer un lectorat important sur l’Internet.
Or la prédication religieuse comble le vide engendré par la disparition des idéologies.
Voilà pourquoi les jeunes occidentaux, particulièrement dans les pays où l’ouverture de nouvelles mosquées rencontre beaucoup de résistance, se tournent vers la prédication sur l’Internet. Où on trouve de tout, du meilleur comme du pire.
À titre d’exemple, il est probable que les prêches de l’imam parisien Farid Benyettou — responsable de la radicalisation des auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo — s’appuyaient sur une argumentation et des justifications trouvées sur des sites Internet radicaux.
Une des conneries véhiculées par les prédicateurs fondamentalistes, c’est qu’il est interdit de représenter le prophète Mahomet.
Au contraire, pendant des siècles, celui-ci a été représenté dans des livres musulmans, les traits respectueusement cachés par un voile blanc, rarement sans celui-ci.
Il est évident que les caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo étaient irrespectueuses à l’égard de l’islam. Comme d’autres caricatures de ce journal l’étaient au sujet du catholicisme ou du judaïsme.
Même si je n’aime pas l’idée de ridiculiser les croyances religieuses des autres, je crois que quiconque a le droit de se moquer d’une religion, n’importe laquelle, si tel est son désir.
En publiant ses caricatures, Charlie Hebdo s’offrait en paratonnerre de l’Occident, cible facile du fanatisme religieux.
Les auteurs de l’attentat contre la rédaction de cet hebdomadaire, aveuglés par leurs convictions stupides probablement importées d’ailleurs, ne réalisent pas que lorsqu’on est minoritaire, on ne peut pas tuer pour punir la majorité au sein de laquelle on vit.
Les Musulmans qui vivent en Occident sont des pionniers en train d’inventer sans le vouloir un Islam moderne, compatible avec les valeurs occidentales et en opposition totale avec l’obscurantisme financé notamment par l’Arabie saoudite. Ce n’est donc pas contre eux qu’on doit tourner notre colère et notre indignation à la suite de cet attentat terroriste.
Pour que le slogan Nous sommes tous Charlie ne soit pas qu’un slogan bon chic bon genre, c’est le devoir de chacun d’entre nous d’oser braver la colère des ultras. À mon avis, un peuple qui n’est pas prêt à payer le prix de la Démocratie de son propre sang, ne la mérite pas.
Publié le 7 janvier 2015 | Temps de lecture : 6 minutes
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Avant-propos
La vidéo ci-dessus est la deuxième version d’un diaporama dont la première version présentait des photos prises à l’occasion d’un voyage effectué à Paris en 2014.
Cette nouvelle version a été complétée par les photos prises l’année suivante, lors d’un autre séjour dans la capitale française.
Historique
C’est sur l’Ile de la Cité qu’est construite la Cathédrale Notre-Dame de Paris. De nos jours, l’ile est traversée par plusieurs rues Nord-Sud dont la principale est le boulevard du Palais.
La portion de l’ile à l’Ouest de ce boulevard fait partie du premier arrondissement, alors que ce qui est à l’Est appartient au quatrième arrondissement.
Cette séparation remonte à loin. Au Moyen-Âge, le pouvoir ecclésiastique était symbolisé à l’Est de l’ile par Notre-Dame de Paris (1163-1354).
Peu avant le début de cette construction, à l’Ouest de l’ile, le roi, sa cour et le parlement avaient élu domicile au Palais de la Cité.
Pendant des siècles, ces deux grands édifices se faisaient face, séparés par des centaines de maisons étroites, d’ateliers d’artisans et d’échoppes de commerçants, construits le long d’un dédale d’une quarantaine de ruelles boueuses et nauséabondes.
Ce voisinage entre le pouvoir religieux et le pouvoir politique — souvent harmonieux, mais parfois conflictuel — est une caractéristique fondamentale de l’ile, que la séparation administrative en deux arrondissements reflète aujourd’hui.
Le premier arrondissement de Paris fera l’objet de plusieurs diaporamas. Celui-ci se limite à une visite de la partie occidentale de l’ile de la Cité, à l’exclusion de la Sainte-Chapelle (qui fait l’objet d’un diaporama spécifique).
Présentation du diaporama
La plus ancienne et la plus belle horloge publique de Paris est celle qui décore la tour de la Conciergerie située à l’intersection du Quai de l’horloge et du boulevard du Palais.
Haute de 47 mètres, la Tour de l’horloge se distingue également par son beffroi médiéval (à 0:08).
Plusieurs fois restaurée, cette horloge fut originellement commandée en 1372 par Charles V.
De chaque côté du cadran, les deux femmes sont des figures allégoriques du pouvoir régalien de légiférer (à gauche) et du pouvoir de rendre justice (à droite).
La jambe à l’air de la première est peut-être une allusion aux compromis que doit souvent faire le législateur dans l’exercice de ses fonctions…
Célébrant le 800e anniversaire de naissance de saint Louis, une exposition à la Conciergerie (de 0:37 à 1;00) nous donne l’occasion de visiter le bâtiment.
Pavillon palatial lors de sa construction au XIIIe siècle, la Conciergerie est devenue une prison et un lieu de torture quelques siècles plus tard. À 0:33, on voit la cellule carcérale reconstituée de Marie-Antoinette.
De nos jours, la Conciergerie est une annexe du Palais de Justice. Sa taille importante de ce dernier — occupant presque le cinquième de l’ile — est à l’image de la croissance de la population de la ville et de la judiciarisation des rapports sociaux.
L’architecture hétéroclite du Palais de Justice reflète son histoire mouvementée. À 1:04, c’est la façade (construite de 1783 à 1786) qui domine la cour du Mai. Au Moyen-Âge, l’entrée principale du Palais de la Cité était située exactement à cet endroit, devant cette même cour.
Sous l’ancien régime, les membres de la profession juridique (juges, avocats et procureurs) avaient coutume d’y planter annuellement un arbre de quinze mètres chargé de fleurs et d’écussons. Cette cérémonie — destinée à célébrer les bienfaits de la nouvelle saison — se déroulait le 3e dimanche de mai (d’où le nom de cette cour). Celle-ci est clôturée par une grille en fer forgé réalisée en 1787 (restaurée en 1877).
Si on entre dans l’édifice par la cour du Mai, on accède à la Salle des pas perdus.
On y trouve le monument à Raymond de Sèze (1:12 à 1:20). Ce magistrat a plaidé la défense de Louis XVI devant la Convention (très largement hostile au monarque).
À droite du monument, un chien nous indique que l’allégorie qu’il accompagne est celle de la Fidélité (au roi, évidemment).
À gauche, appuyé sur un bouclier arborant les trois fleurs de lys symbolisant la monarchie, il s’agit d’une allégorie de la Nation. Mais comme celle-ci a eu le ‘culot’ du régicide de Louis XVI, le sculpteur s’est permis la licence de la représenter (discrètement) le postérieur à l’air (à 1:16).
De 1:33 à 1:40, nous traversons le hall de Harley.
Plus bas, à l’intersection du boulevard du Palais et du Quai des Orfèvres, on rencontre le Tribunal correctionnel, construit de 1904 à 1914.
Sa façade est ornée de statues, d’un cadran solaire (à gauche sur la photo) et d’une entrée encadrée de cariatides (à 1:48).
L’entrée du Palais de Justice sur la rue Harlay (à 1:50) permet l’accès à la Cour d’assise.
En face de cette entrée se trouve une charmante place triangulaire, appelée Place Dauphine (de 1:51 à 1:59).
La plus étroite sortie de la place (celle vers l’ouest) est encadrée de deux édifices de style Louis-XIII (à 2:01).
En traversant la rue qui relie les deux bras du Pont Neuf (de 2:03 à 2:09), on accède au square du Vert-Galant (de 2:13 à 2:19).
Ce lieu paisible est apprécié des amoureux. Il rend hommage au roi Henri IV (à 2:11), qui doit ce surnom à son ardeur envers ses 73 maitresses officielles recensées. Détails techniques : Le diaporama présente 64 photos et un clip vidéo réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (57 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (11 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2 photos en 2015), et le Lumix 7-14 mm F/4,0 (1 photo en 2014).
Publié le 4 janvier 2015 | Temps de lecture : 1 minute
Rose & Noir
Abstraction No 2
Abstraction No 4
Ce qui s’apparente ici à des peintures abstraites, est en réalité le résultat de la lecture — par le logiciel Corel AfterShot Pro — de trois photos victimes d’une importante corruption informatique.
Détails techniques : Canon Powershot G6
1re photo : 1/8 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 7,2 mm
2e photo : 1/20 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 7,2 mm
3e photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 7,2 mm
Publié le 3 janvier 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Concorde
Fenêtres
Bandes No 5
Cette semaine, j’ai classé les photos que j’ai prises à Paris l’automne dernier. Cette tâche terminée, j’ai eu l’idée d’aller voir les photos que j’ai prises dans cette ville en 2003 et 2004, afin compléter les diaporamas que je compte réaliser au cours des mois qui viennent.
Il faut savoir qu’il me reste peu de mes originaux de l’époque; la partition du disque dur où mes photos étaient entreposées a été corrompue. J’avais conservé de rares photos partiellement endommagées dans l’espoir qu’un jour je découvre un logiciel capable de les restaurer (ce qui n’est jamais arrivé).
En passant en revue les quelques photos qui me restent (dont celles corrompues), j’ai donc définitivement détruit une bonne partie des photos devenues inutiles jusqu’au moment où j’ai réalisé qu’elles avaient leur propre esthétique.
Ces fichiers corrompus ne peuvent plus être lus par Photoshop, Lightroom, Adobe Bridge, ni DxO Optics Pro. Mais ils sont encore lus par Corel AfterShot Pro.
Avant qu’il ne soit trop tard, j’ai donc décidé de montrer quelques « réalisations accidentelles » de mon ancien PC sous Windows. Comme quoi ces machines ne sont peut-être pas aussi stupides qu’on pense…
Détails techniques : Canon Powershot G6
1re photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 10,3 mm
2e photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 7,2 mm
3e photo : 1/30 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 7,2 mm
Publié le 2 janvier 2015 | Temps de lecture : 1 minute
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Cette vidéo d’une minute résume la première journée du voyage que j’ai effectué à Paris l’automne dernier.
Elle commence à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau de Montréal, pour se terminer à l’hôtel Tiquetonne de Paris (un hôtel qui tire son nom de la rue sur laquelle il est situé).
La toute dernière image est celle des déjeuners qu’on y sert aux chambres pour un supplément de sept euros.
Pour lire tous les comptes-rendus quotidiens de ce voyage à Paris, veuillez cliquer sur ceci.