À l’Université du Québec à Trois-Rivières, André Lajeunesse est professeur de « criminalistique ». Cette discipline scientifique concerne l’ensemble des techniques d’investigation policière et de recherche de la preuve des crimes.
Depuis des décennies, on sait que nos égouts contiennent des traces d’à peu près tous les médicaments couramment utilisés, dans des proportions variables.
Après avoir découvert que cela était le cas de trois substances utilisées illicitement — la cocaïne, l’ecstasy et un stupéfiant appelé fentanyl — le professeur Lajeunesse a développé une méthode destinée à estimer les taux de consommation de drogues des habitants d’une municipalité en analysant le contenu des eaux usées de cette dernière.
De plus, lorsque la consommation persiste même après une saisie de drogue, cela indiquerait que plusieurs sources d’approvisionnement alimentent ce marché, donc que plusieurs groupes criminalisés qui se disputent le territoire.
Les policiers pourraient également déterminer le site d’un laboratoire clandestin en analysant les eaux usées rejetées par un immeuble ou les eaux d’une fosse septique (si on est en milieu rural).
Références :
Faire le portrait géographique de la consommation de drogue grâce aux eaux usées
Mise au point d’un procédé pour détecter les drogues dans les eaux usées
Sur le même sujet : Les traces de médicaments dans l’eau potable
Paru depuis : Les eaux usées révèlent des Québécois portés sur la cocaïne (2015-02-06)
UN CROCODILE DANS UN EGOUT…
J.Pierre, savez-vous à quoi vous me faites penser avec vos égouts ? A ceux de Paris ! Où un crocodile avait été retrouvé et, depuis, il est à l’aquarium de Vannes, en Bretagne !
Mais, je ne me suis pas attardée sur son cas, préférant le requin, bien plus fin, à mon goût… Je vous en avais déjà parlé… J’avais déjà parlé, aussi de RMC Découvertes à la télé, avec les Trappeurs qui chassent avec leurs chiens… bien plus intéressants… que les Américains tuant les crocodiles !