Le Canard branchu

14 décembre 2014
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Considéré comme le plus beau canard d’Amérique du Nord, le Canard branchu mesure 50 cm de longueur et pèse environ 680g. Ses ailes ont une envergure de 75 cm.

Il habite les régions boisées le long des rivières, des lacs et des marais du Sud du Canada, de la moitié Est des États, de la côte Ouest de ce pays, de même que dans le Nord du Mexique.

Végétarien à 90%, il se nourrit de plantes aquatiques, de graines, de fruits et d’insectes. Par contre, les oisillons se nourrissent à 70% d’insectes.

Le mâle arbore ses couleurs vives d’octobre à juin. C’est vers le mois d’avril qu’il arrive au Canada, car il passe l’hiver dans la partie plus chaude de son aire de répartition.

Contrairement aux autres canards qui ont aussi des pattes palmées, celles du Canard branchu peuvent se recroqueviller pour agripper fermement une branche d’arbre.

Cette propriété lui permet de nicher dans le creux d’un arbre. En mai, la femelle pond entre sept et quinze oeufs qu’elle couvre un mois. Il lui arrive de pirater le nid d’une autre femelle et d’y pondre ses oeufs (qu’elle laisse aux soins de sa consoeur).

Peu de temps après la ponte, le mâle se désintéresse de sa progéniture et passe plus de temps loin du nid. Vers le milieu de l’été, avec d’autres mâles, il forme des colonies qui peuvent parcourir de grandes distances pour muer : incapables de voler durant cette période (qui dure quatre semaines), il se cache dans des endroits tranquilles.

Durant ce temps, la femelle s’occupe des petits jusqu’à leur premier vol, généralement vers la mi-aout. Puis elle quitte sa couvée pour muer elle aussi.

À la première gelée, le Canard branchu quitte le Canada pour le Sud-Est des États-Unis. Font exception, les spécimens canadiens qui habitent le long du Pacifique — où le climat est plus doux — et qui y vivent toute l’année.

Ce canard atteint la maturité sexuelle à l’âge d’un an. En captivité, il peut vivre 22 ans.

Longtemps chassé à outrance pour le plumage coloré des mâles (qui servait à la fabrication d’appâts pour la pêche à la mouche et à la décoration de chapeau), ce canard est aujourd’hui considéré comme en sécurité depuis l’interdiction complète de sa chasse ente 1918 et 1941.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 150 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le festin fabuleux du Lynx

13 décembre 2014
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Les détenteurs d’une passe annuelle pour le Jardin botanique de Montréal avaient accès gratuitement aux autres édifices du complexe Espace pour la vie durant le mois de novembre.

Je me suis donc rendu au Biodôme à treize occasions le mois dernier.

Dans l’enclos aménagé pour le Lynx du Canada, celui-ci n’est apparu du haut de sa tanière qu’à une de mes premières visites; il est demeuré caché le reste du temps.

J’allais perdre espoir de le revoir de nouveau quand, au dernier jour de ce mois, ses gardiens lui ont offert une souris.

Une souris. Vous vous rendez compte ? Une belle, grosse, souris.

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J’ignore si cette souris était vivante au moment on le lui a donné, mais ce présent l’a mis dans un état d’excitation suprême.

Le lynx ne tenait plus en place. Il s’est promené de long en large dans tout son habitat, passant et repassant devant les visiteurs, la souris à la gueule, comme pour nous dire : « Hein, hein. J’ai une belle souris puis vous autres, vous n’en avez pas. »

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 150 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1600 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Urubu à tête rouge

12 décembre 2014
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Contrairement aux prédateurs qui tuent leur proie afin de s’en nourrir, l’Urubu à tête rouge est un charognard qui — en tant que tel — dépèce la carcasse d’animaux déjà décédés. Il se nourrit proprement et rapidement sans laisser de trace, d’où son utilité à débarrasser les éleveurs de leurs animaux morts.

L’Urubu à tête rouge habite presque tout le continent américain, du sud du Canada à la pointe de l’Amérique du Sud. Il fréquente à peu près n’importe quel habitat, sauf les forêts denses.

Les animaux frappés par des voitures, et dont les carcasses sont abandonnées le long des routes, constituent une source d’alimentation abondante qui explique sa présence au Canada depuis les années 1970.

Essentiellement, cet oiseau vient au Québec au début de l’été et nous quitte à l’arrivée de la saison froide. Toutefois, en 1986, on a observé pour la première fois un nid de ce vautour au Québec, près du lac des Deux Montagnes, au sud-ouest de Montréal. On a mis deux décennies à en trouver un deuxième, celui-là à Saint-Liguori, en 2011, dans une cabane à sucre abandonnée.

En dépit de l’aversion et du mépris qu’ils suscitent, les oiseaux charognards sont souvent des animaux gauches, aussi peureux que laids. Ils se déplacent au sol en sautillant et en marchant un peu, de manière maladroite.

Adulte, l’Urubu à tête rouge mesure 66 à 81 cm de longueur et ne pèse que 0,8 à 2 kg, en dépit de son envergure impressionnante pouvant atteindre 1,8 mètre.

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C’est un grand oiseau à l’air triste. Sa petite tête est nue, à la peau plissée rose ou rouge, parfois recouverte d’un fin duvet noir réparti inégalement. Seul le bout du bec crochu n’est pas recouvert de peau.

À cause de sa longueur, sa mâchoire n’est pas très puissante. Il attend donc qu’un animal de proie — un loup ou un coyote — ouvre la carcasse fraîche et se soit rassasié, avant de se nourrir lui-même.

Les plumes du corps sont noires ou brunâtres. Sur le dessus des ailes, les plumes sont de couleur foncée entourée de brun plus pâle, alors que sous les ailes, une partie des plumes sont grises.

Il a les pattes gris rosâtre, capables de permette à l’oiseau de se déposer sur une grosse branche, mais qui n’ont pas suffisamment de puissance pour saisir et emporter une charge appréciable.

C’est son odorat exceptionnel qui guide sa recherche de nourriture, attiré par l’éthanethiol, un composé volatil soufré dont l’odeur rappelle l’œuf pourri.

La saison de reproduction s’étend de mars à juin. Cet oiseau ne construit pas de nid proprement dit, mais pond directement ses deux oeufs (rarement un ou trois) dans un lieu sûr; falaise, grotte, crevasse rocheuse, creux d’arbre, etc.

Les parents couvent alternativement la nichée pendant 30 à 40 jours. Ils se partagent la tâche de nourrir les oisillons par régurgitation pendant dix ou onze semaines. Dans certains cas, les jeunes peuvent partir à la recherche de nourriture dès l’âge de neuf ou dix semaines.

À l’état sauvage, il pourrait vivre seize ans : en captivité, 21 ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (3e photo)
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 73 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


La torture par les États-Unis : un crime de guerre impuni

11 décembre 2014

En 2009, le Sénat américain a entrepris une étude bipartisane sur les méthodes employées par la CIA dans sa lutte contre le terrorisme. Le rapport de 6 000 pages, prêt depuis des mois, a été publié cette semaine dans une version censurée de 524 pages.

Dans la mesure où les dirigeants du pays autorisaient ouvertement l’utilisation de la torture et fermaient complaisamment les yeux sur les moyens utilisés, les dirigeants de la CIA ont vite compris que le seul moyen d’éviter les reproches de négligence, c’était d’y aller à fond. Si jamais un autre attentat survenait, il serait plus facile de se justifier s’ils ont manifestement tenté par tous les moyens de le prévenir.

Les États-Unis se faisaient donc les grands défenseurs de la démocratie parlementaire et les champions de la liberté de commerce. Toutefois, simultanément, ils donnaient l’exemple d’un État totalitaire qui bafoue les libertés civiles de ses citoyens en espionnant leurs correspondances et leurs déplacements, de même qu’en torturant les étrangers patriotes qui s’opposent à l’invasion militaire de leur pays par les troupes américaines.

Le long texte que j’ai écrit sur la traque de Ben Laden reflète la controverse de l’époque au sujet de l’efficacité des méthodes utilisées par la CIA. Cette prudence a aussi guidé les scénaristes d’Opération avant l’aube, un film qui, contrairement à ce qu’on a prétendu, a évité de prendre position sur ce sujet.

Mais l’analyse minutieuse des informations obtenues sous la torture n’a trouvé aucune preuve indiquant que ces interrogatoires ont permis de déjouer des complots imminents.

En effet, après avoir épluché près de six millions de documents fournis par la CIA, les enquêteurs du Sénat n’ont découvert aucun cas d’information inédite ayant permis de sauver des vies américaines et ce, en dépit de méthodes qui ont laissé certains détenus dans un état suicidaire et en proie à des hallucinations.

On peut juger du sérieux de ce rapport par le fait qu’il contredit celui de l’U.S. Naval Criminal Investigative Service. Ce dernier concluait qu’à Guantánamo, les méthodes utilisées avaient entrainé la mort de cinq détenus, trois par torture à mort le 9 juin 2006 et deux par suicide.

Si les membres de la commission sénatoriale avaient voulu noircir le tableau de l’administration Bush, ils auraient abondé dans le même sens que leurs prédécesseurs : or le rapport sénatorial ne parle que d’un suicide réussi (et d’aucun cas de torture à mort, à moins que cela ait été censuré).

Malheureusement, aucun de ceux qui ont pratiqué la torture, aucun de ceux qui l’ont commandé et aucun de ceux qui l’ont permise, n’a été sanctionné. Tous ceux qui ont été compromis dans cette affaire occupent encore des fonctions importantes de l’appareil de l’État américain ou du Parti républicain. Tout ce beau monde poursuit sa désinformation afin de se justifier et d’échapper aux poursuites pour crimes de guerre.

Conséquemment, ce rapport ne fait autorité qu’auprès de ceux qui veulent bien y croire et qui ont les dispositions morales pour se scandaliser de son contenu.

On peut donc craindre que cette pratique — qui rappelle les horreurs de la Deuxième Guerre mondiale — revienne à la première occasion.

La fascination des criminels de gerre

Conference_Bush2On est d’autant plus justifié de le craindre que la Droite américaine et ses alliés continuent de récompenser les criminels de guerre américains pour leurs loyaux services.

C’est ainsi qu’en 2009, G.W.Bush est venu prononcer trois conférences au Canada, gratifié d’un honoraire de 100 000$ à chaque fois.

La conférence montréalaise, sous le patronage de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, était commanditée par la firme de transactions en ligne Optimal Payments, les consultants financiers Ernst & Young, le cabinet d’avocats Osler, Hoskin & Harcourt, et la minière Nayarit Gold.

À Montréal, plus de 1 300 hommes d’affaires se sont déplacés pour entendre l’ex-président dans un hôtel qui appartiendrait en partie à des intérêts saoudiens.

Le milieu des affaires justifie une telle initiative en prétextant que nos entrepreneurs viennent apprendre comment mieux percer le marché américain. Cela est bon pour leur entreprise et cela crée des emplois, dit-on.

Malheureusement, ce n’était pas le thème de cette rencontre. Il s’agissait plutôt d’une conférence à bâtons rompus au cours de laquelle l’ex-président évoquait avec nostalgie ses années de pouvoir et justifiait ses politiques (dont la torture), sous les applaudissements de ses admirateurs. Ces hommes d’affaires ont donc payé le prix d’entrée pour avoir la chance d’être photographiés en serrant la main de leur idole.

Les hommes d’affaires sont libres de dépenser leur argent comme ils l’entendent. Néanmoins, quand une telle somme est déductible d’impôt en tant que frais de représentation, quand la dépense résiduelle passe dans les frais généraux de l’entreprise — et est donc refilée aux consommateurs — les contribuables et le public ont le droit d’en discuter.

À mon avis, aucun argument ne peut justifier qu’on paie un criminel de guerre à venir prononcer une conférence chez nous.

Si on veut que la pratique méprisable de la torture soit abandonnée, il faut que ceux qui en sont coupables soient punis et non récompensés.

Peut-être devrait-on suivre l’exemple de la Suisse où G.W. Bush s’est vu forcé d’annuler la conférence qu’il devait donner à Genève en raison de la menace d’arrestation qui pesait sur lui pour crime contre l’Humanité…

Références :
À Montréal, George W. Bush est accueilli par des manifestants – Applaudi dedans, hué dehors
Guantánamo : dix ans de honte
Le dossier clos
Le président George W. Bush annule sa venue en Suisse
Les interrogatoires de la CIA inefficaces et brutaux
Tortures : critiques et demandes de poursuites contre la CIA

Paru depuis :
US army and CIA may be guilty of war crimes in Afghanistan, says ICC (2016-11-15)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Dendrocygne veuf

10 décembre 2014
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Le nom Dendrocygne veuf est la traduction littérale de Dendrocygna viduata où l’adjectif latin viduata peut signifier veuf, mais aussi dépourvu. Je n’ai pas réussi à avoir de quoi cet oiseau serait privé.

Morphologiquement, la caractéristique principale de cet oiseau est ce contraste entre le blanc du devant de la tête (sauf le bec anthracite) et le noir de l’arrière du crâne.

Il a de longues pattes, le cou rouille, les plumes des ailes kaki ou bruns bordé de jaune, les flancs striés crème et noir. Le ventre et la fin de l’abdomen sont noirs chez le mâle et kaki ou bruns chez la femelle.

Sur l’internet, on peut lire que l’iris de ses yeux est brun : chez les deux spécimens ci-dessus, il est plutôt bleu pâle.

Adulte, ce canard mesure entre 43 et 48 cm, possède une envergure de 90 cm et pèse en moyenne 700g.

Géographiquement, on le trouve dans l’hémisphère austral. Ce qui est étonnant, c’est qu’il est présent de part et d’autre de l’Atlantique. En effet, il habite en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne.

Son habitat est constitué de tous les types de plans d’eau; lacs, rivières, marais et plaines inondées. Il évite les zones boisées et les forêts.

Son alimentation est constituée de plantes aquatiques, de riz, de graines, de mollusques, d’insectes et de crustacés.

Plutôt tranquille le jour, cet oiseau devient bavard à la tombée du jour, alors qu’il commence à s’alimenter.

En général, les canards nagent ou flottent le cou replié de manière à laisser reposer la tête : sur l’eau, le Dendrocygne veuf dresse habituellement la tête comme le fait, au sol, la femelle ci-dessus.

La période de reproduction coïncide avec la saison des pluies.

Monogame, il niche soit au sol, soit sur des roseaux, ou plus rarement dans des creux d’arbres. La ponte se compose de six à dix oeufs, couvés alternativement par la femelle et le mâle pendant quatre semaines.

À la naissance, les petits sont couverts d’un mince duvet qui sera complètement replacé par des plumes 45 à 68 jours plus tard.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 75mm F/1,8
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Callimico

9 décembre 2014
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Appelé également Callimico de Goeldi (en hommage au zoologiste suisse Emílio Augusto Goeldi), ce petit primate noir ou brun foncé mesure, à l’âge adulte, entre 21 et 31 cm et pèse environ 360g.

Son pelage épais et lustré lui cache tout le corps à l’exception des ongles, de la partie presque nue du visage (qui va des paupières au menton), et du bas du ventre. Sa queue est plus longue que le reste du corps.

Alors que les tamarins ont deux molaires, le Callimico en a trois (comme les Humains).

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Il habite les forêts de la partie nord de l’Amérique du Sud. Il s’y déplace de la cime des arbres à la terre ferme, mais principalement à moins de 5 mètres du sol. Une bonne partie de son temps est passé à s’épouiller et à ne rien faire.

Sur les lianes et les petites branches, il marche, galope et sautille à quatre pattes comme un écureuil. Il saute le corps à la verticale d’arbre en arbre en le prenant à bras-le-corps. Ses bonds peuvent dépasser quatre mètres. S’il peut descendre d’un arbre la tête la première, il préfère descendre comme nous le ferions nous-mêmes.

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Son langage est composé d’une quarantaine de sons, en plus d’un langage corporel axé sur sa mimique faciale et, accessoirement, sur la piloérection.

Son alimentation est composée d’arthropodes (sauterelles, scorpions, blattes — appelés coquerelles au Québec — araignées, etc.), de champignons, de fruits, de nectar et de la gomme de certaines plantes. Il lui arrive également de manger de petits vertébrés (batraciens et lézards) ou des oeufs.

Polyandre et polygame, le Callimico peut avoir deux grossesses par an, en septembre-octobre puis en avril-mai. La gestation dure environ cinq mois, à l’issue de laquelle, règle générale, un seul petit nait.

La mère allaite le nouveau-né, d’abord affectueusement les deux premières semaines, puis de manière de plus en plus agressive entre la deuxième et la cinquième semaine. C’est alors qu’un autre adulte ou l’ensemble du clan le prend en charge. Le petit ne retourne à sa mère qu’à la tétée d’une quinzaine de minutes.

À quatre semaines, le jeune ingère ses premiers aliments solides, fournis par des adultes. Il participe à la cherche de nourriture dès l’âge de sept mois et atteint la maturité sexuelle à 16 mois (ce qui est exceptionnel chez les primates).

En milieu naturel, il peut vivre 15 ans : en captivité, 23 ans,

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e et 5e photos) et Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 1250 — 90 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 2500 — 90 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2000 — 75 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm


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L’Ara rouge

8 décembre 2014
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Le plumage de ce perroquet est rouge de la tête aux épaules et sur presque tout le ventre. Les plumes du dos sont bleu poudre tandis que les ailes sont décorées de jaune, de vert et de bleu.

Il a le visage nu, de petits yeux globuleux et une mandibule supérieure de couleur ivoire (terminée de noir) tandis que la mandibule inférieure est noire. Adulte, son poids varie de 1 à 1,3 kg.

Il habite les forêts (denses ou clairsemées) qui ne sont pas envahies par des eaux, en Amérique centrale et dans la partie nord de l’Amérique du Sud. On le trouve à l’étage supérieur ou à la cime des grands arbres, généralement à moins de 500m d’altitude.

Cet oiseau est exclusivement végétarien. Il se nourrit de fruits, de noix et de graines.

Comme la plupart des perroquets, il est monogame. La saison de reproduction varie selon les pays. Il fait son nid dans la cavité d’un arbre, entre 7 et 40 mètres du sol. L’espèce produit une couvée aux deux ans. La femelle pond moins de cinq oeufs qui seront couverts pendant 24 à 28 jours.

Nourris par leurs deux parents, les oisillons font leur premier vol vers la 14e semaine mais deviennent indépendants vers quatre ou cinq mois. Ils atteignent sa maturité sexuelle vers l’âge de trois ou quatre ans.

En milieu naturel, l’Ara rouge peut vivre 50 ans et en captivité, 80 ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les deux premières photos) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (la 3e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Lacunes sanitaires de restaurants et d’épiceries de Montréal (de février à octobre 2014)

7 décembre 2014

On trouvera ci-dessous la liste alphabétique des établissements condamnés récemment pour avoir enfreint les règles d’hygiène de la ville de Montréal. Pour ces neuf mois, les amendes totalisent 344 800$.

• A Quinta (Restaurant —) / 1851 Rue Ontario Est / 1 000$
• Al Dente Trattoria (Traiteur —) / 5768 Av. de Monkland / 1 500$
• Asa (Restaurant —) / 2670 Rue Jarry Est / 500$
• Astra Deli (Restaurant —) / 5468 Rue Sherbrooke Ouest / 1 000$
• Badre (Marché —) / 5905 Rue Bélanger / 1 000$
• Bagel Bar (US-79) / 975 Boul. Roméo-Vachon Nord / 1 300$
• Bagel Mont-Royal / 709 Ch. Lucerne / 900$
• Bagel on Green (Boulangerie —) / 4160 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 300$
• Ba Mien (Restaurant —) / 5158 Boul. Henri-Bourassa Est / 1 200$
• Bangkok Express / 5645 Av. de Monkland / 1 000$
• Basha 08 (Restaurant —) / 3339A Boul. des Sources / 1 750$
• Basha Wellington (Restaurant —) / 5001 Rue Wellington / 2 600$
• Beaux temps (Marché Les —) / 9630 4e Rue (Rivière-des-Prairies) / 1 750$
• Belle Province (La —) / 7201 Rue Beaubien Est / 1 800$
• Belle bleue (Restaurant —) / 1865 Rue Jean-Talon Est / 800$
• Belle Province (Hotdoguerie La —) / 24 Av. Saint-Pierre / 1 300$
• Belle Province (Restaurant La —) / 3604 Boul. Saint-Charles / 1 250$
• Belle Province (Restaurant La —) / 1025 Rue du Marché-Central / 1 500$
• Belle Province L’authentique (La —) / 9374 Boul. Lacordaire / 1 250$
• Bionette (Pâtisserie boulangerie Falfoul —) / 3131 Boul. de la Côte-Vertu / 1 500$
• Blanche-Neige (Restaurant —) / 5737 Ch. de la Côte-des-Neiges / 2 700$
• Bon blé riz (Restaurant —) / 1437 Boul. Saint-Laurent / 900$
• Bordes et Amis (Restaurant de —) / 813 Rue Provost / 1 200$
• Bonizza (Pizzeria —) / 525 Boul. Rosemont / 250$
• California Pizza / 6400 Boul. Décarie / 3 000$
• Callia (Restaurant —) / 78 Rue De La Gauchetière Ouest / 800$
• Capitol (Bouchers —) / 158 Pl. du Marché-du-Nord / 1 000$
• Carveli (Restaurant —) / 6860 Ch. de la Côte-Saint-Luc / 1 250$
• Casa Bella Riva (Restaurant —) / 8295 Rue Notre-Dame Est / 2 000$
• Casa Vertoudos (Restaurant —) / 5 Boul. Henri-Bourassa Ouest / 1 000$
• Castel (Boulangerie —) / 5990 Rue Jean-Talon Est / 1 100$
• Castel (Restaurant —) / 3445 Rue Jean-Talon Est / 2 600$
• Cavallaro / 2754 Boul. Saint-Charles / 1 500$
• C & C (Marché —) / 4829 Rue de Verdun / 1 200$
• Chand Palace (Restaurant indien —) / 989 Rue Jean-Talon Ouest / 1 300$
• Chez la Mère (Restaurant —) / 5054 Rue de Castille / 1 000$
• Chez la Mère (Restaurant —) / 4028 Rue Masson / 1 000$
• Chez Milie (Casse-croute —) / 3183 Rue Jarry Est / 1 400$
• Chez Ping (Restaurant —) / 6222 Boul. Monk / 1 600$
• Cholan (Marché —) / 905 14e avenue (Lachine) / 1 100$
• Citronne (Restaurant La —) / 1386 Rue Fleury Est / 800$
• Crescendo (Restaurant —) / 5150 Boul. LaSalle / 1 500$
• Délices antillais (Casse-croute —) / 6101 Boul. Henri-Bourassa Est / 2 000$
• Del Friscos / 3237 Boul. des Sources / 1 200$
• Delibee (Restaurant —) / 24 Av. de la Baie-de-Valois / 1 250$
• De Luxe (Marché —) / 9204 Rue Sherbrooke Est / 4 000$
• Dragon de Chine (Restaurant —) / 4596 Rue de Verdun / 4 000$
• Elie « Or Café » / 6900 Boul. Décarie / 1 300$
• Ella’s Deli / 4968B Ch. Queen-Mary / 2 300$
• El Mundo (Resto-bar —) / 3500 Av. du Parc / 1 200$
• Empereur rouge (La poissonnerie L’—) / 10528 Boul. Pie-IX / 2 000$
• Épicure (Marché —) / 5252 Rue Paré / 1 200$
• Esposito (Les aliments —) / 5737 Rue Sherbrooke Ouest / 7 000$
• Euromarché Latina (L’—) / 11847 Boul. Laurentien / 1 200$
• Exotique (Alimentation —) / 6695 Av. Victoria / 1 200$
• Expresso (Pizza de —) / 4634 Rue Wellington / 1 000$
• Faste fou (Restaurant bar —) / 6390 Rue Saint-Hubert / 1 250$
• Folie en vrac / 1254 Rue Sainte-Catherine Est / 2 100$
• Forcier (Pâtisserie —) / 427 Rue Jarry Est / 5 200$
• Frida (Chez —) / 5647 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 000$
• Fruits Monkland / 6131 Av. de Monkland / 2 000$
• Fu Kam Wah (Restaurant —) / 1180 Boul. Décarie / 1 200$
• Fu Lam (Buffet chinois —) / 3500 Boul. de la Côte-Vertu / 2 750$
• Fu Tai (Marché —) / 6700 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 000$
• Gare (Pâtisserie de la —) / 24 Av. Westminster Nord / 1 950$
• Gastronomia Roberto / 2227 Rue Bélanger / 1 200$
• George Souvlaki Express / 6995 Av. de Monkland / 3 000$
• Goût de la Thaïlande (Restaurant Le —) / 1345 Rue Fleury Est / 3 400$
• Grill Barroso (Restaurant Le —) / 3060 Boul. Saint-Joseph / 1 500$
• Grotte del Mare (La —) / 4111 Rue Beaubien Est / 1 200$
• Hamza Fruits / 7256 Rue Hutchison / 3 400$
• Hoai Huong (Restaurant —) / 5485 Av. Victoria / 1 500$
• Il Centro (Restaurant —) / 252 Ch. du Bord-du-Lac (Pointe-Claire) / 1 200$
• Isle Organix (Boulangerie de l’—) / 9097 Rue d’Iberville / 2 500$
• Internationale (Pâtisserie —) / 886 Rue Jean-Talon Ouest / 1 250$
• Iris (Restaurant —) / 50 Rue Jarry Est / 2 000$
• Kam-Do (Restaurant —) / 971 Boul. Décarie / 3 250$
• Jade Quartier chinois (Restaurant —) / 67 Rue De La Gauchetière Ouest / 3 750$
• Jaffna Terre d’épices et fruits / 5084 Rue Notre-Dame Ouest / 2 000$
• Japonaise (Restaurant À La —) / 6815 Aut. Transcanadienne / 950$
• Jardin de Lin Ching (Restaurant Le —) / 2040 Rue Beaubien Est / 1 700$
• Jardin de Pékin / 5339 Ch. Queen-Mary / 1 500$
• Jardin de l’Orchidée / 8630 Rue Sherbrooke Est / 5 200$
• Jarry Express (Grillades —) / 696 Rue Jarry Est / 1 500$
• Jojo Resto (Nouveau —) / 6507 Av. Papineau / 750$
• Kappa Shushi (Restaurant —) / 755 Rue Jean-Talon Est / 500$
• Kalohin (Restaurant —) / 1240 Rue Stanley / 3 500$
• Kim Hour (Marché —) / 4777 Av. Van Horne / 3 600$
• Kim Phat (Les aliments —) / 3733 Rue Jarry Est / 5 600$
• Kiri Piri (Rôtisserie portugaise —) / 4495 Boul. Saint-Laurent / 1 200$
• Kum Mon (Restaurant —) / 6565 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 200$
• Lahore Karahi (Restaurant —) / 14329 Boul. de Pierrefonds / 1 350$
• Little Saigon (Restaurant —) / 7163 Rue Saint-Hubert / 4 300$
• London Bus (Café —) / 4126 Rue Sainte-Catherine Ouest / 750$
• Louisianne (Restaurant La —) / 5850 Rue Sherbrooke Ouest / 1 500$
• Luigi (Les pains et délices —) / 1276 Av. Dollard / 1 500$
• Maharaja (Restaurant-buffet —) / 1481 Boul. René-Lévesque Ouest / 1 500$
• Maheu (Boucherie —) / 6069 Boul. Monk / 400$
• Maison Kam (Restaurant —) / 11779 Boul. de Pierrefonds / 8 500$
• Mahrouse (Pâtisserie —) / 1010 Rue de Liège Ouest / 3 250$
• Molisana (Boulangerie —) / 6547 Av. Somerled / 3 500$
• Marché d’Or MJ (Épicerie —) / 1001 Rue Sauvé Est / 2 000$
• Masson Hot Dog (Restaurant —) / 2666 Rue Masson / 1 500$
• Maison Mottas (Pâtisserie —) / 303 Av. Mozart Est / 6 000$
• Mega Plex Marché Central / 901 Boul. Crémazie Ouest / 2 250$
• Métro Beaubien (Marché —) / 6333 Rue Beaubien Est / 2 500$
• McKibbin’s Irish Pub / 6361 Autoroute Transcanadienne / 1 500$
• Mirama (Restaurant —) / 6538A Av. Somerled / 1 200$
• Mokafé / 111 Rue Duke / 1 250$
• Mon Shing (Restaurant —) / 90 Rue De La Gauchetière Ouest / 1 200$
• Montréal (Pizza —) / 1534 Rue Jarry Est / 2 000$
• Mont-Carmel (Casse-croute —) / 3858 Boul. Henri-Bourassa Est / 5 300$
• Mosaique (Boulangerie —) / 3531 Rue Bélair / 3 000$
• Muffin Plus (Le —) / 6815 Aut. Transcanadienne / 1 000$
• New Kwality (Restaurant —) / 4771 Boul. des Sources / 1 750$
• Nickel’s (Grillade Deli —) / 6950 Rue Saint-Hubert / 1 500$
• Nickel’s (Restaurant — Deli et bar) / 1500 Av. Atwater / 1 200$
• Niu Kee (Restaurant —) / 1163 Rue Clark / 1 400$
• Nour (Restaurant —) / 1250 Boul. René-Lévesque Ouest / 500$
• Onkee (Marché —) / 4363 Rue Wellington / 1 250$
• P.A. (Supermarché —) / 1420 Rue du Fort / 2 000$
• Pacini (Restaurant —) / 6583 Rue Sherbrooke Est / 1 200$
• Passeport (Café —) / 3300 Boul. de la Côte-Vertu / 900$
• Perle bleue (Restaurant La —) / 1005 Rue Guy / 1 850$
• Petit Tokebi (Restaurant —) / 5737 Av. de Monkland / 2 000$
• Phenix d’Or (Restaurant —) / 942 Boul. Décarie / 900$
• Pho Bac No 1 (Restaurant —) / 4707 Rue Wellington / 6 100$
• Pho Hao (Restaurant —) / 6230 Ch. de la Côte-des-Neiges / 2 000$
• Pho Hin (Restaurant —) / 4130 Rue Jean-Talon Est / 4 000$
• Patathèque (La —) / 13640 Rue Sherbrooke Est / 3 400$
• Pho Nam Do (Restaurant —) / 7166 Rue Saint-Denis / 1 250$
• Piazza Gousta (La —) / 45 90e Av. (Lachine) / 1 600$
• Plaza Volare (Restaurant —) / 6600 Ch. de la Côte-de-Liesse / 1 750$
• Porte grecque (Estiatorio La —) /4600 Boul. des Sources / 1 200$
• Pushap (Pâtisserie et restaurant —) / 5195 Rue Paré / 2 600$
• Québécoise Hot-Dog (La —) / 3520 Rue Ontario Est / 1 750$
• Richard (Boulangerie —) / 7663 Rue Saint-Hubert / 1 500$
• Rotisserie italienne / 1933 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 400$
• Sabrah (Boucherie et grillades —) / 3930 Rue Jean-Talon Est / 2 900$
• Sami (Boulangerie —) / 1564 Rue Dudemaine / 3 000$
• Sava (Marché —) / 6621 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 500$
• Shawarma & Jasmine Express / 7234A Rue Hutchison / 2 650$
• Sidou Café / 2015 Rue Jean-Talon Est / 1 250$
• SolyMar (Restaurant bar Pizzeli —) / 7614 Rue Saint-Hubert / 1 100$
• Stellina (La —) / 178 Pl. du Marché-du-Nord / 1 000$
• Soupe Bol / 1245 Pl. Phillips / 2 700$
• Sunshine (Restaurant —) / 13072 Rue Sherbrooke Est / 1 250$
• Suprême (Café —) / 800 Rue De La Gauchetière Ouest / 1 500$
• Tai Nature (Restaurant —) / 477 Boul. Saint-Laurent / 3 500$
• Tambasco (Boucherie-charcuterie-fromagerie —) / 2708 Rue Jolicoeur / 2 500$
• Tandoori Bellevue (Restaurant —) / 67 Rue Sainte-Anne / 1 300$
• Thai Express / 4090 Rue Wellington / 1 000$
• Thai Express Sushi Shop / 500 Av. Dorval / 1 200$
• Thai Saigon (Sandwiches —) / 8774A Rue Lajeunesse / 1 200$
• Tiki-Ming (Restaurant —) / 1500 Av. Atwater / 1 300$
• Topaze de Lachine (Restaurant —) / 2166 Boul. Saint-Joseph / 900$
• Tea Lounge and Restaurant / 1675 Boul. De Maisonneuve Ouest / 1 300$
• Torino (Grillades —) / 7999 Boul. des Galeries-d’Anjou / 1 250$
• Tutti Frutti Déjeuners (St-Laurent) / 2135 Boul. Marcel-Laurin / 950$
• Van Horne Bagel (Boulagerie —) / 5497 Av. Victoria / 1 000$
• Vicrossano / 2102 Rue Cabot / 5 000$
• Villeray (Pizzeria —) / 405 Rue Villeray / 1 250$
• Vincent (Restaurant —) / 2575 Rue Bélanger / 1 500$
• Vincent (Sous-marins —) / 6647 Rue de Marseille / 1 500$
• Vlapp’s (Restaurant —) / 3905 Rue Monselet / 1 500$
• Wah Hoa (Les aliments —) / 4800 Rue Saint-Ambroise / 2 000$
• Walima (Boucherie —) / 3550 Rue Jean-Talon Est / 1 200$
• Wing Phat (Restaurant —) / 4201 Rue Jarry Est / 1 500$
• Wings Buffalo Bill / 14329 Boul. de Pierrefonds / 1 350$
• Wok et Soupe / 1320 Rue Sainte-Catherine Est / 1 250$
• Wok Suprême / 432 Av. Lafleur / 1 200$
• Wong (Pavillon —) / 1862 Boul. des Sources / 2 500$
• Zappy (Pizza —) / 11 Rue de l’ Église / 2 600$
• Zaziumm (Restaurant Le —) / 1276 Av. Laurier Est / 1 100$
• Zhengqingqiao (Restaurant —) / 1111 Rue Saint-Urbain / 4 000$


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Dendrobate doré

6 décembre 2014
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Polymorphe, ce batracien se présente en plus de quinze colorations différentes. Voilà pourquoi celui en vedette aujourd’hui est vert et noir, en dépit du nom qu’il porte.

Mesurant de 2,5 à 6 cm, il vit au sol des forêts tropicales d’Amérique latine. Il se nourrit d’insectes, d’araignées, de mille-pattes et de vers. Les ventouses qu’il a aux doigts lui permettent de grimper aux plantes et aux roches.

Comme beaucoup de batraciens, la pluie inspire le Dendrobate doré à l’amour. Il s’accouple donc durant la saison des pluies, de la mi-juillet à la mi-septembre.

La femelle pond six à huit oeufs à la fois. Puisque celle-ci est polyandre — ce qui est l’équivalent féminin de la polygamie chez l’homme — elle laisse au géniteur d’une portée le soin de s’occuper des petits.

Chaque têtard quitte son oeuf gélatineux onze jours plus tard.

Après l’éclosion, les têtards grimpent sur le dos du mâle en s’y accrochant avec leurs dents. Le mâle les transporte dans de petits points d’eau, notamment dans les mares des broméliacées.

Il prendra de 40 à 90 jours pour perdre sa queue et devenir une jeune grenouille. Celui-ci devient adulte après six à quinze mois. En captivité, le Dendrobate doré vit six ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (la première photo) et M.Zuiko 75mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 400 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Ibis blanc

5 décembre 2014
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L’Ibis blanc est un oiseau caractérisé par un long bec courbé vers le bas, de longues pattes et de longs doigts, un plumage blanc (ou rose très pâle), et des extrémités d’ailes noires. Il a les yeux bleu pâle.

Adulte, il mesure 64cm de long et son poids atteint 750g à 1kg. Son envergure est de 97cm.

En temps normal, ses membres inférieurs sont roses tandis que son bec et sa face nue sont rose orangé. Durant la saison des amours, tout ce qui n’est pas caché par des plumes (donc y compris le bec) acquiert une teinte cramoisie.

Une partie de son temps est occupé à fouiller la vase à la recherche de nourriture. Il aime les petits invertébrés aquatiques (crustacés, mollusques), les vers marins, les petits poissons, les grenouilles, les insectes, les larves, et les reptiles. Il lave sa nourriture sous l’eau plus claire et l’avale en redressant la tête d’un ou de quelques coups secs.

On le trouve du sud des États-Unis au nord du Brésil. Il habite les marais salants côtiers, les vasières et les mangroves, de même que les lacs et les marais à l’intérieur des terres.

En vol, il adopte une formation en V ou en ligne ondulante, le cou et les pattes tendues. Il peut alors atteindre une vitesse de 40km/h.

De mai à juillet, ces oiseaux nichent à proximité d’autres échassiers (ibis et hérons), dans la fourche d’un arbre mort ou vivant, ou parfois au sol. Monogame, le mâle apporte les matériaux nécessaires à la construction du nid, tandis que la femelle les assemble.

Les oeufs, au nombre de deux ou trois (mais parfois jusqu’à cinq), sont couvés alternativement par chaque parent. Ils éclosent au bout de trois semaines. Les oisillons naissent aveugles, dotés d’un duvet clairsemé insuffisant à les protéger du soleil. Pendant ce temps, les parents déploient leurs ailes afin de les protéger du soleil. Les petits quittent le nid au bout de trente à cinquante jours.

En milieu naturel, il peut vivre seize ans : en captivité, vingt.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 640 — 90 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 115 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 250 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel