Aujourd’hui, c’est une journée très venteuse caractérisée par des averses légères survenant brusquement, en alternance avec longues périodes nuageuses et de courtes apparitions du soleil.
Ce sera également une journée consacrée à l’ordinaire.
Elle débute avec la lessive. J’ai des chaussettes — qu’on appelle des bas au Québec — qui sont suspendues depuis deux jours dans ma chambre et qui ne veulent pas sécher. Je décide donc d’aller dans un lavoir. Dans l’évier de la toilette de ma chambre, j’en profite pour laver d’autres chaussettes qui attendaient leur tour, de même que divers articles (passons sur les détails).
Je mets le tout dans un sac de plastique et je fais route vers le lavoir le plus près. Vingt minutes de séchage (pour un total de deux euros) et tout est parfaitement sec.
Je prends le repas du midi dans un restaurant que je ne nommerai pas. Gaspacho et boeuf bourguignon pour 14,5 euros. Mais après trois cuillerées de gaspacho, je me rends à l’évidence : la soupe a fermenté. Beaucoup fermenté.
Le serveur me demande pourquoi je n’ai presque pas mangé cette soupe. Je lui dis que la soupe n’est pas fraiche. Le chef vient à ma table et proteste avec délicatesse : il a fait cette soupe ce matin.
Bref, après avoir réglé l’addition, le restaurant m’offrira un expresso gratuitement.
Bain public de la Butte-aux-Cailles
Sur la rue de la Butte-aux-Cailles
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Mon premier circuit est dans la Butte-aux-Cailles. C’est une partie de la ville située immédiatement au sud-ouest de la Place d’Italie. Rien d’extraordinaire. Un quartier tout simple qui a l’aspect d’une banlieue.
Mon deuxième circuit débute à la Place de la Bastille, le long du boulevard Richard-Lenoir. Mais je me trompe et prends plutôt le boulevard Beaumarchais. Ce dernier est l’endroit idéal pour acheter du matériel photographique de qualité. On n’y trouve pas que cela mais plus d’une boutique sur dix s’adresse aux photographes professionnels ou semi-professionnels.
En voulant reprendre mon chemin, je me trompe de nouveau. Voulez-vous me dire où j’ai la tête aujourd’hui ? Je passe sur la rue de Turenne, au nord de la Place des Vosges, qui aligne les boutiques de vêtements masculins, surtout des chemises.
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Finalement, j’emprunte le boulevard Richard-Lenoir et je serpente dans des rues à l’Est de la Place de la Bastille. Je tombe sur Bagelstein, d’origine alsacienne. Cette maison fait des bagels depuis 1789. Celle-ci possède plusieurs adresses à Paris.
Une note à droite de l’entrée de la succursale du 11 de la rue de Lappe nous apprend qu’à cet endroit, le 17 avril 1891 — retenez bien cette date — il ne se passa strictement rien…
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Plus à l’Est, toujours sur la rue de Lappe, on trouve une suite de restaurants et de bars, dont l’Havanita, décorée en hommage à la capitale cubaine. Plus loin, la façade du restaurant PatatiPatata offre le pittoresque d’une autre époque.
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Petit détail : marcher sur la rue de Lappe — recouverte de gros pavés lisses — est beaucoup plus agréable que marcher sur ces vieux pavés bombés qui rendent toujours l’équilibre un peu instable.
La rue Keller est peu invitante avec cette longue école grise qui en occupe tout un côté. Mais c’est la rue idéale pour l’amateur de manga puisqu’elle concentre en un seul lieu la majorité des boutiques de la capitale dédiées aux personnages de bandes dessinées japonaises.
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On n’y trouve pas que cela. À preuve, le restaurant marocain Le Souk, beau et invitant.
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Plus tôt au cours de ce voyage, je vous ai parlé des voitures électriques en libre service. Paris a aussi son service de bicyclettes en libre service, appelé Vélib.
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Dans une grande ville comme Paris, il est facile de perdre son chat ou même son mari. Voici un avis re recherche, publié il y a deux mois. Le mari en question est facile à reconnaître, grâce à la photo…
Vous aurez bien compris qu’il s’agit d’une plaisanterie.
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Et puisque cette journée est consacrée à l’ordinaire. Parlons des toilettes publiques de Paris. Elles sont jolies, assez bien situées, suffisamment nombreuses pour ne pas avoir à les chercher trop longtemps et surtout, elles sont propres et gratuites.
Les instructions sont en français, en anglais et en braille. La lumière verte « En service » ne veut pas dire que quelqu’un s’en sert, mais que la toilette est libre. On appuie sur le bouton « Accès » et la porte coulissante s’ouvre. Elle se refermera automatiquement. L’accès est limité à vingt minutes : ne comptez pas donc lire votre quotidien, assis sur le trône, pendant qu’une foule se tord d’envie à l’extérieur…
Soulagé, je rentre à l’hôtel pour la nuit.
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
4e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 12 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
9e photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
10e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
11e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 15 mm
12e photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 30 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.