Au programme aujourd’hui : visite de l’Opéra Garnier, des Galeries Lafayette et d’Au Bon Marché.
De la rue de Rivoli, je monte la rue de Castiglione jusqu’à la place Vendôme (dont la colonne est en rénovation) et poursuis ma route sur la rue de la Paix (qui n’est que le prolongement de la rue Castiglione).
Ici nous sommes dans le quartier des bijoutiers de luxe et des horlogers haut de gamme.
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Construit de 1862 à 1875, l’Opéra Garnier est d’un luxe inouï. L’Opéra de Vienne — pourtant un très bel édifice Néo-Renaissance — parait sage en comparaison. Ni à Berlin ni à Prague, ne trouve-t-on une maison d’opéra qui s’approche de l’opulence de l’Opéra Garnier.
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Le ciel de la salle d’opéra a été peint par Marc Chagall.
Partie Est du Foyer
Partie Ouest du Foyer
Ciel de la Rotonde du Glacier
On doit comprendre qu’au moment de son achèvement, Paris est la capitale culturelle de l’Occident. Or, à l’époque, la maison de l’opéra est le symbole emblématique de la vie culturelle d’une ville.
Derrière l’opéra se trouvent deux grands magasins de Paris.
Les Galeries Lafayette occupent plusieurs édifices autour de la Place Diaghilev.
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C’est dans le pavillon pour femmes (au nord-est) que se trouve le fameux vitrail Art nouveau qui, à l’époque, était un exploit technologique. Si son ossature avait été en plomb (au lieu d’être en acier), ce vitrail se serait effondré sous son propre poids.
Changement de propos. Lorsque j’ai voyagé en Chine, dans une fabrique de bijoux en jade, tout le personnel parlait français.
En réalité, une bonne partie des ouvriers étaient bilingues. Puisque la visite du magasin se faisait sur rendez-vous seulement, lorsqu’on recevait un groupe de touristes francophones, tous les vendeurs étaient remplacés par du personnel parlant français. Si l’autobus suivant était rempli d’Italiens, les vendeurs francophones retournaient à la fabrication tandis qu’ils étaient remplacés au magasin par des vendeurs parlant italien. Et ainsi de suite. L’usine avait donc une multitude d’équipes de vente.
Retour aux Galeries Lafayette. Dans le pavillon pour hommes, du moins au rez-de-chaussée, près la moitié du personnel est asiatique, de manière à maximiser les ventes auprès des riches touristes chinois. Ceux-ci sont renommés pour dépenser sans compter. Plus la marchandise offerte est dispendieuse (les comptoirs de montres, par exemple) plus grande est la probabilité que les vendeurs français parlent également le mandarin.
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Immédiatement à l’Ouest se trouvent les pavillons du magasin Au Printemps, concurrent des Galeries Lafayette.
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Sur la rue de Caumartin (autour de laquelle se répartissent les magasins d’Au Printemps), se trouve également la petite église Saint-Louis d’Antin. Son intérieur néo-classique, en forme de berceau, se caractérise par ses peintures sur feuilles d’or qui tapissent tous les murs de la nef.
C’est une église un peu sombre à l’intérieur de laquelle j’ai peu pris de photos en raison du grand nombre de fidèles en train d’y prier.
Je rentre ensuite à l’hôtel précocement en raison de ma courte nuit précédente.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 7-14 mm F/4,0 (les 5e, 9e et 10e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/1600 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 12 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 12 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 12 mm
5e photo : 1/30 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 7 mm
6e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 12 mm
7e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 14 mm
8e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 14 mm
9e photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 8 mm
10e photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 7 mm
11e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
12e photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 14 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
Monsieur Martel, magnifiques et intéressants en effet ces édifices. À mon prochain (le 2ème) voyage à Paris, probablement à l’été 2015, il n’y a pas de doute que je me servirai de vos comptes-rendus pour planifier mes sorties et visites et probablement choisir mes restos. Ce serait péché mortel de ne pas en profiter !
Contrairement à mes voyages dans d’autres villes, ce séjour à Paris est moins systématique. En d’autres mots, je ne visite pas nécessairement la crème de la crème des sites touristiques.
Ce voyage est le reflet de quelqu’un qui voit une ville dans laquelle il a déjà séjourné six semaines, qui se laisse aller à ses impulsions et qui ne craint pas de rater des sites touristiques majeurs (parce qu’il les a déjà vus).
Ce qu’il faut donc retenir de ces récits de voyage, c’est que Paris est une ville dont certains quartiers sont éblouissants, d’autres simplement fascinants.
Nulle part ne rencontre-t-on la monotonie. Donc, il est impossible de rater un voyage à Paris, à moins de le vouloir vraiment.
À l’été 2015, le vôtre le sera donc forcément.
Quant aux restaurants, ne cherchez pas à aller dans les mêmes restaurants que ceux dans lesquels j’ai été. Vous perdriez du temps à faire un détour de manière à y être au moment où vous avez faim.
On mange bien partout à Paris. La seule valeur de mes comptes-rendus, ce sont les prix. Ils varient selon les quartiers.
À mon arrivée, j’ai écrit que les prix n’avaient pas changé depuis une décennie. C’est vrai à proximité de mon hôtel, mais c’est moins vrai dans les quartiers chics de la ville, comme en témoignent mes textes suivants.
En somme, je suis heureux de vous faire partager mon plaisir à visiter cette ville. C’est le but de ces comptes-rendus…
A Pierre,
C’est sûr ? Ce sont bien les photos et les circuits tracés par J.Pierre qui vous donnent envie de revenir à Paris ? Ou serait-ce la nourriture si aguichante ? Ou quoi d’autre encore ?…
Quelle faim !
Jean-Pierre et Sandy, je viens de constater que je n’avais pas lu vos commentaires des 19 et 20 derniers.
En réponse à Jean-Pierre, disons que personnellement je n’aime pas trop les visites systématiques. Peut-être pour la raison que je change souvent d’idées par manque de discipline ou besoin de liberté après 50 ans assis derrière un bureau (de l’âge de 5 ans à l’école primaire jusqu’à 55 ans, âge de la retraite).
Dans le cas de vos comptes-rendus, il se peut que je ne visiterai pas tous les lieux décrits mais vous avez une façon de les décrire qui les rend fort attrayants et/ou sympathiques.
Sandy, mon intérêt de retourner à Paris découle de la joie de retrouver et de partager de bons moments avec deux précieux amis parisiens qui m’ont si bien accueilli. Et de partager avec une amie qui m’est très chère tant ces bons moments que les visites suggérées par Jean-Pierre.
Quant à la nourriture, bien oui, elle est aguichante surtout que cela fait bien un demi-siècle que j’en entends parler! La cerise sur le gâteau de la curiosité se trouve chez-moi, cerise prêtée par mes 2 amis et que je lis presque tous les jours : «Almanach historique de la Gastronomie française», de Christian Guy, Hachette, 1981, plus de 365 pages décrivant plus 1000 anecdotes. Je vais même essayer deux recettes tirées du «Viandier», le plus ancien livre de cuisine française composé entre 1373 et 1381 à la demande du roi Charles V. Ce n’est pas principalement un livre de recettes mais un rappel de l’origine de recettes, des habitudes des boire et manger des princes et du peuple et des restaurants au cours des siècles passés en France.
Je vous donnerai des nouvelles de mes essais du «Brouet d’Allemagne» et du «Canard à la dodine». Ah oui, mes amis m’ont prêté aussi «Anthologie de l’humour Vermot», 1977, 254 pages ne contenant que blagues et caricatures (au moins 1000) tirées des parutions annuelles de l’almanach Vermot de 1886 à 1975. Qui dit mieux !
Voilà donc ci-dessus, Jean-Pierre et Sandy, ce qui justifie mon intérêt de retourner en France, l’ayant toujours en tête.
Dernier point : j’ai visionné cette semaine à la télé de TV5 un documentaire extraordinaire de deux heures : «L’ascension irrésistible de Madame de Maintenon». J’en parle parce qu’on pénètre dans Versailles et bien d’autres édifices renommés par leur histoire et par celles et ceux qui y ont vécu. Tous les personnages y sont représentés par des comédiens en costumes d’époque. Fabuleux comme présentation ce qui tout à l’honneur du génie français. Ce qui, à mon avis, est impossible de vivre en se promenant comme visiteurs dans ces monuments historiques.
Bon, je m’arrête ! (o:
Ne manquez pas, toujours sur TV5, la série « Secrets d’histoire » animée par Stéphane Bern.
Elle nous fait pénétrer dans des lieux qui souvent ne sont pas accessibles au public. Le propos de l’animateur est toujours intéressant.
Ah, là, là ! J’ai répondu à Pierre et oublié de mettre mon commentaire !
POUR UNE ETOILE…
Petite journée au programme, en prévision d’une longue nuit…
Juste parcourir quelques rues, quelques avenues, pour fixer vos Objectifs sur l’Opéra ! Mais, à l’intérieur, ce n’est que du Feu pour les Sens… Un Inouï qui éblouit…
Je l’ai vu d’extérieur et à l’époque, j’en ai été… Comment dirais-je ? Attirée… comme par tout ce qui touche à l’Art, renverse mes Sens !
L’Opéra est planté là, à la façon d’une bougie que l’on tiendrait au Creux de notre Main, pour regarder Droit dans le Soleil ! (Mélange de chansons…).
Au fond, c’est peut-être ça l’Eveil des Sens ? Sens d’une Vie, dans tous les Sens de l’Art !…
Alors, faites entrer les Artistes !