Aujourd’hui, c’est ensoleillé. Mais je passe le matin à rédiger le compte-rendu de la veille en espérant que la météo ne change pas. Effectivement, il fera beau toute la journée.
Je vais sur la rue piétonnière Montorgueil prendre le repas du midi au restaurant Marie-Stuart : crème de champignons et endives puis, en mets principal, croustillant de canard et purée de pommes de terre accompagnés d’un verre de Brouilly rouge pour 19,5 euros.
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Vers 13h29, je prends le RER pour Versailles puisque je veux être sur place pour le spectacle auquel je dois assister en soirée.
Arrivé à la gare Versailles Château, je fais un quadrilatère en direction du château puis je tourne à droite pour visiter d’abord l’église Notre-Dame de Versailles, construite en 1686.
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Commandée par Louis XIV à Jules Hardouin-Mansart (l’architecte de La Chapelle Royale), il s’agit d’une église baroque sans prétention avec de beaux vitraux de couleurs vives. Au fond, la Chapelle du Sacré-Coeur est élégante et simple : c’est là que sont célébrés les baptêmes, entre autres.
Puis je prends le chemin du château. J’y arrive vers 15h30. Si jamais je n’avais pas le temps de tout visiter, ce n’est pas grave; j’ai un autre concert à l’Opéra Royal dans deux jours et je ferai le reste à ce moment-là.
Mais tout va bien. Non seulement je passe dans tous les appartements accessibles au public, mais j’ai le temps de visiter l’exposition temporaire consacrée à l’influence de la Chine sur la cour de Louis XV.
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Le Château de Versailles est perpétuellement en train d’être amélioré. Il y a une décennie, les travaux effectués à la Galerie des batailles n’étaient pas encore complétés. Ils le sont maintenant. Et si vous visitez le château dans quelques années, il sera encore plus beau.
Portail des Petites écuries du Roi
Pour terminer, je me rends à la cathédrale Saint-Louis de Versailles. Je passe devant les anciennes Petites écuries du Roi, occupées maintenant par l’École d’architecture de Versailles.
Quant à la cathédrale, elle fut construite de 1743 à 1754. J’espère qu’elle est encore ouverte. Il est 17h15. Heureusement, c’est le cas.
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C’est une belle église de style Louis-XV, aux clochers en bulbe d’ognon, typiques des églises catholiques d’Europe centrale. Il s’agit d’un clin d’œil à l’épouse de Louis XV, née princesse polonaise.
Je me rends à quelques pas au restaurant Saint Claire. Pavé de saumon, verre de Chardonnay blanc et expresso pour 21,4 euros.
Puis je retourne au château, plus précisément à l’Opéra Royal pour une version concert — c’est-à-dire sans décor et sans mise en scène — de l’opéra Le Temple de la Gloire de Rameau.
Scène de l’Opéra Royal
Plafond de l’Opéra Royal
L’Opéra Royal est entièrement fait de bois doré et peint. L’acoustique y est excellente.
Parce qu’ils ne sont pas faits de matériaux nobles, ses éléments décoratifs n’ont pas été prélevés pour être vendus aux enchères à la Révolution. Le lieu est donc intact, tel qu’on pouvait le voir sous Louis XV.
C’est une des plus belles salles d’opéra au monde.
Encore une fois, chœur et orchestre sont impeccables. Les solistes féminines chantent les voyelles mais ne prononcent pas les consonnes. Ce qu’elles chantent est donc totalement incompréhensible. C’est un peu le cas de la basse. Le ténor Mathias Vidal, avec sa voix puissante, son sens dramatique et sa diction impeccable, domine cette distribution inégale.
À la gare de Versailles, il n’y plus de vendeur de titres de transport. Or la seule distributrice automatique n’accepte que la monnaie. J’ai des billets de banque, une carte de crédit mais pas de monnaie. Je passe donc les portes automatiques en talonnant une dame âgée qui ne s’est rendu compte de rien.
Le train quitte la gare à 23h27. Il arrivera à Paris environ 35 minutes plus tard.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 12 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 35 mm
3e photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/4,5 — ISO 2500 — 12 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 12 mm
6e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
7e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
9e photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
10e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 21 mm
11e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
12e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 17 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.