Matin pluvieux. Je rédige dans la chambre le compte-rendu du deuxième jour de ce voyage, publié à 12h44, heure de Paris.
Donc ma visite d’aujourd’hui commence en après-midi. Cela tombe bien; il a cessé de pleuvoir.
En allant au métro, je me rappelle avoir passé devant Duthilleul & Minart, une boutique d’uniformes. J’y entre et achète un uniforme à mon goût. Pour un léger supplément, on y brodera mon nom. Le tout sera prêt vendredi.
Je me rends en métro dans le Marais. Celui-ci tire son nom du fait qu’une bonne partie de ce quartier était autrefois un marécage. Les jours chauds d’été, lorsque le vent venait de l’est, une puanteur envahissait le palais royal.
Alors on déménageait dans un autre château. On partait avec non seulement les vêtements dont on avait besoin, mais également le mobilier, appelé ainsi parce qu’il était mobile.
Bien après que ce marais fut asséché, il devient le lieu préféré de la noblesse française pour ériger de somptueux palais (appelés hôtels particuliers) et ce, à proximité du Louvre, où vivait la famille royale.
Cette année, au lieu d’avoir apporté les vieux circuits que j’avais préparés pour visiter Paris en 2003 et 2004, je me fie plutôt aux circuits du coffret 50 itinéraires dans Paris.
De plus, puisque je traine avec moi mon iPad, j’adore l’application Plans d’Apple. Grâce au géolocalisateur intégré à l’ardoise d’Apple, sur la rue, un point bleu m’indique là où je suis sans que j’aie besoin d’être connecté à l’internet.
Une autre application appelée Paris Metro me permet de consulter en tout temps la carte du métro de Paris
J’ai également avec moi une boussole (en dépit du fait que j’en ai une, électronique, sur mon iPad). Je trouve plus commode de sortir ma boussole d’une poche plutôt que de sortir mon iPad de mon sac à dos.
Bref, voici quelques-unes des 169 photos prises cet après-midi.
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À la boutique Les exprimeurs, je me suis procuré cet objet en papier découpé qui, en se déployant, donne ce décor tridimensionnel tout à fait romantique
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Voici la boulangerie Christian Vabret, décoré meilleur ouvrier de France. J’y ai acheté une pointe de guiche lorraine que j’ai mangée froide en visitant le quartier (il faut bien reprendre le temps perdu).
Cour et façade intérieures de l’Hôtel de Beauvais vues du péristyle de l’entrée
Construit entre 1565 et 1660, l’hôtel de Beauvais est loué à partir de 1769 à l’ambassadeur du prince électeur de Bavière. En 1763-1764, le diplomate y accueillera pendant cinq mois Mozart, alors âgé de 7 ans, de même que sa soeur et son père.
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Je visite ensuite brièvement l’exposition de plus de 400 cuillères à la bibliothèque Forney. D’où me vient cet intérêt soudain pour les ustensiles de cuisine ? Eh bien, cette bibliothèque est sise à l’hôtel de Sens, un des rares édifices de style Renaissance française à Paris (un autre étant le musée de Cluny).
Pourquoi y en a-t-il si peu ? Au XVe siècle, Paris est occupée par les Anglais. Retranchés le long de la Loire, les rois de France y construiront leurs plus beaux châteaux de style Renaissance aux XVe et XVIe siècles.
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Le portail de l’hôtel de Lamoignon date de 1718. Au tympan, on y voit deux enfants. Celui de gauche symbolise la Vérité, tournant la tête d’un miroir (qui représente la vanité et l’illusion). Celui de droite symbolise la Prudence, craignant le serpent qu’il empoigne de la main gauche.
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Ci-dessus, il s’agit de trois photos prises dans le Marais.
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J’ai pris une vingtaine de minutes pour parcourir les différents étages du magasin BHV (pour Bazar de l’Hôtel de Ville). Effectivement, il est situé à côté de l’Hôtel de Ville. Puisque son concurrent La Samaritaine est fermé présentement, le BHV rivalise maintenant avec Les Galeries Lafayette et Au Bon Marché comme un des grands magasins à rayons de la capitale.
Je prends le repas du soir Aux Têtes brûlées : escalope de saumon et un verre de Chardonnay blanc pour 18,5 euros. Je rentre ensuite à l’hôtel pour y rédiger partiellement le compte-rendu que vous avez lu (et qui sera terminé le lendemain).
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
5e photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
6e photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
8e photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
9e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
10e photo : 1/500 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
Dutilleul&Minart : pour un uniforme ! De quelle couleur ? Pantalon, veste, je parie ! Sans doute, pour votre Travail, si vous l’avez fait brodé ! Et, la théière : elle ne va jamais vous reconnaître !
Je veux bien vous faire une quiche avec pâte maison mais ne comptez pas sur moi pour faire de la pâte à choux bien que je mangerais bien un éclair à la vanille !
Et, les macarons : vous n’avez pas craqué devant leur forme si mignonne, si ronde, si aguichante ? (comme dirait Pierre !)
Alain Afflelou : pas besoin de refaire vos lunettes ?
BHV : c’est Rue de Rivoli, IV arrondissement !
Mais j’y pense ! Vous ne nous avez pas montré l’Hôtel ni la chambre !
Pour ceux qui arrivent de l’Est : c’est Gare de Lyon et pour ceux qui arrivent de l’Ouest, c’est Gare Montparnasse !
GARE A VOUS !
L’uniforme est une veste blanche.
Quant à l’hôtel, en voici ma critique, écrite il y a quelques années : http://www.tripadvisor.fr/ShowUserReviews-g187147-d235613-r6017738-Tiquetonne-Paris_Ile_de_France.html#UR6017738
Depuis, les murs sont blancs, les planchers ont été refaits et la rue Tiquetonne n’est plus aussi calme qu’elle était, en raison des bars qui s’y sont ouverts. Donc, si on a le sommeil très léger, il vaut mieux réserver une chambre qui donne sur la cours.
Durant les 23 nuits passées cette année, j’ai occupé trois chambres différentes en raison de ma réservation tardive. La majorité des nuits, je donnais sur la rue. J’ai très bien dormi.
Le signal Wi-Fi est faible dans les étages supérieurs. Mes comptes-rendus ont été téléversés du foyer de l’hôtel.
Certains matin, une dame très âgée — la propriétaire de l’hôtel, que tout le monde appelle madame la Baronne — était également assise au foyer. Aux deux phrases, elle répétait : « J’cherche un riche… », ce à quoi le personnel lui répondait quelque chose du genre : « Mais, madame la Baronne, vous savez bien qu’il n’en reste plus; l’État les a tous plumés… »
J’avais deviné depuis longtemps la couleur blanche… ; par contre, je n’ai pas pu la déterminer pour certains détails…
Ah, à l’occasion : vous m’expliquerez , »téléverser » !
Pour que mes comptes-rendus et les photos qui l’illustrent puissent être lus par les visiteurs de mon blogue, il faut qu’ils se trouvent sur le serveur informatique qui alimente les requêtes qui lui sont adressées.
Téléverser (en anglais To Upload) consiste à transférer des données d’un ordinateur vers un site web ou, dans ce cas-ci, vers un blogue.
Téléverser est donc l’inverse de télécharger.
Au contraire, télécharger (en anglais To Download) consiste à transférer des données du serveur d’un site web vers votre ordinateur de manière à ce que textes et images apparaissent sur l’écran de votre ordinateur.
Après le Québécisme, je vois que vous comptez m’apprendre l’anglais mais tous ces termes techniques restent flous pour Moi… même si vous avez éclairci un peu les Eaux avec ce que contient le sous-marin !…
Je ne peux donc, encore, me rendre parfaitement compte de tout ce qui s’y passe… depuis que j’y ai ajouté mes Sens !