La Havane-II : le sud du quartier de Centro

Publié le 17 août 2014 | Temps de lecture : 4 minutes

 
Le territoire que présente cette vidéo est limité à l’Est par l’avenue de la Belgique, au nord par l’avenue Salvador-Allende, à l’ouest par Calzada de Infanta (la Chaussée de la Princesse) et au sud par l’avenue Arroyo.

Cette vidéo présente des photos sans ordre précis. Sauf que dans une première partie, nous avons regroupé les images prises à l’Est de l’avenue Màximo-Gòmez, puis celles prises jusqu’à la rue Belascoain et finalement les photos prises plus à l’ouest.

À l’exception de ce qui se trouve au nord (le long de l’avenue Salvador-Allende), je n’ai vu aucun restaurant sur ce territoire, aussi vaste que le quartier de la Vieille-ville. Seuls quelques guichets alimentaires — percés dans le mur extérieur de la cuisine de particuliers — permettent aux passants de se sustenter.

Ce quartier témoigne de la richesse architecturale de la capitale cubaine. En particulier, c’est sur la rue Cardenas qu’on peut trouver de la plus belle collection de maisons de style Modernista, c’est à dire Art Nouveau catalan (de 0:47 à 1:07 et à 1:30).

Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, le modèle n’est pas l’architecte Gaudì, mais plutôt de son collègue (moins connu mais tout aussi doué), Lluìs Domènech i Montaner (créateur, entre autres, du Palais de la musique catalane à Barcelone).

À l’ouest de la Gare Centrale (de 0:16 à 0:19), on a construit un complexe résidentiel moderne (de 1:51 à 2:39) afin de loger les ouvriers de la Centrale électrique de Tallapiedra (située l’autre côté de la rue et que nous voyons du côté opposé à 4:23).

Ce complexe est une cité-jardin comme on en a beaucoup construit dans le bloc soviétique. Toutefois, ici l’échelle est réduite avec seulement quatre étages, ce qui prévient les problèmes de surpeuplement et de délinquance observée ailleurs. Au total, le complexe permet de loger 144 familles (6 immeubles x 4 étages x 6 logements par étage).

Les immeubles en arc de cercle se font face deux par deux pour former trois couples d’immeubles qui, du haut des airs, dessinent la forme d’une amande. Cette forme en amande se répète comme un leitmotiv un peu partout dans la décoration des lieux.

Sur l’avenue Màximo-Gòmez, les édifices sont collés sur le trottoir. Toutefois, leur rez-de-chaussée est en retrait afin de créer une galerie à arcades. Il s’agit là d’une caractéristique de l’architecture des avenues aménagées à la fin du XIXe et au début du XXe siècle à La Havane. Cette galerie protège les piétons des intempéries et surtout du soleil.

Mais contrairement aux édifices du Prado — qui ont aussi une galerie à arcades mais dont les façades sont parées de riches moulures, de colonnes, de loggias et couronnées d’un parapet — les façades des édifices de cette partie de Centro sont plus simples et parfois ornées d’un couronnement de toit en forme de cloche (ce qui n’est jamais le cas sur le Prado). Il suffirait que des carrosses circulent ici pour se croire transportés il y cent ans.

De 4:03 à 4:19, nous visitons le Musée ferroviaire.

De 4:40 à 4:54, il s’agit de l’église Saint-Nicolas. Celle-ci dessert la communauté catholique libanaise qui a trouvé refuge à La Havane durant la guerre civile de leur pays.

À 5:31, on voit le fronton d’une ancienne usine de réparation de carrosses.

Le diaporama se termine par une visite de la Plaza Carlos-III, le plus important centre commercial de la ville (ouvert depuis 1997). Au rez-de-chaussée, des manèges sont à la disposition des enfants tandis que les visiteurs empruntent un trottoir en colimaçon jusqu’au troisième étage.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Appels électoraux frauduleux : le Conservateur Michael Sona condamné

Publié le 15 août 2014 | Temps de lecture : 4 minutes

Michael_SonaÀ gauche sur la photo, Michael Sona — ex-responsable des communications du candidat conservateur dans le comté ontarien de Guelph — a été condamné hier pour les appels frauduleux effectués lors de la dernière campagne électorale fédérale. Ces appels visaient à décourager des électeurs de voter pour des partis rivaux.

Selon le témoignage du directeur adjoint de la campagne conservatrice du comté et supérieur hiérarchique de M. Sona, celui-ci lui aurait demandé comment télécharger des numéros de téléphone tirés d’une banque de données du Parti conservateur afin qu’ils servent à des appels automatiques.

Dans une campagne électorale, toute communication de masse est stratégique. La teneur des messages télévisés ou radiophoniques, de même que ceux des affiches et des dépliants, relève de la stratégie électorale du parti. Il suffit d’une initiative maladroite pour faire dérailler une campagne électorale soigneusement préparée.

Conséquemment, aucun directeur ou directeur adjoint d’une campagne électorale n’autorisera des appels automatiques sans savoir de manière précise ce dont il sera question lors de ces appels.

D’après ce qu’on nous dit, M. Sona se serait procuré une carte prépayée pour un téléphone mobile et aurait contacté sous un faux nom une firme de télémarketing afin qu’elle transmette des milliers appels.

Supposons qu’il s’agissait d’un message pré enregistré (faussement au nom d’Élections Canada) et que cette firme ait comme politique de ne pas vérifier la teneur de messages qui ne sont pas énoncés par ses propres téléphonistes.

Dans ce cas, cette entreprise ne porterait aucune responsabilité dans cette fraude. Mais comment a-t-elle été payée pour ses services ?

Il y a deux possibilités; ou bien le jeune directeur des communications a poussé le dévouement à la cause conservatrice au point de payer de sa poche une coûteuse campagne auprès de milliers d’électeurs ou, au contraire, il a réussi à faire porter les frais de cette campagne sur le compte que détient le Parti conservateur à cette firme de télémarketing.

Puisqu’aucune banque canadienne n’accepte de transférer de l’argent de manière anonyme, on comprend mal pourquoi Michael Sona a pris la peine de contacter une firme de télémarketing sous un faux nom, pour finalement la payer sous son vrai.

Donc, il faut qu’on lui ait précisé les coordonnées du compte du Parti à la firme de télémarketing. Il faut également qu’aucun vérificateur des dépenses du Parti conservateur (au niveau du comté et au niveau national) ne se soit rendu compte des coûts de cette campagne non autorisée.

Depuis le début de cette affaire, le gouvernement Harper a agi avec une mauvaise foi évidente. D’abord par une tactique de diversion; en accusant ses adversaires de faire, eux aussi, du télémarketing alors que ce dont il est question, c’est de la fausse représentation, soit un acte criminel.

Puis en refusant d’accorder à Élections Canada les pouvoirs d’enquête qui lui étaient nécessaires. Devant un comité permanent de la Chambre des communes, le directeur général d’Élections Canada s’est ensuite plaint du manque de collaboration des Conservateurs.

Puis, lors du premier procès relatif à cette affaire — ce procès concernait l’annulation possible de l’élection de 2011 — le juge Richard Mosley a accusé les Conservateurs de s’être livrés à une guerre de tranchées pour empêcher que l’affaire soit entendue sur le fond devant lui.

Dans les plaidoiries finales du procès spécifique de Michael Sona — c’est le seul accusé jusqu’ici — les avocats de la défense et de la poursuite étaient d’avis que le stratagème frauduleux de Michael Sona n’aurait pas été possible sans la complicité d’autres personnes. Dans son jugement, le juge Gary Hearn s’est dit d’accord avec cette hypothèse.

C’est donc à suivre…

Références :
Appels automatisés : Michael Sona n’a pas agi seul, estime un juge
Appels automatisés – Élections Canada veut plus de pouvoir d’enquête
Appels frauduleux – Les conservateurs balaient les critiques du jugement
Appels trompeurs – Le DGE confirme un manque de collaboration des conservateurs

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane-II : le centre du quartier de Centro

Publié le 10 août 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

 
De tous les quartiers touristiques de la capitale cubaine, Centro est le plus densément peuplé.

Dans les années 1950, de toute la ville, on venait magasiner dans ses boutiques à la mode et ses magasins à rayons. En somme, c’était le centre-ville de la capitale cubaine.

De nos jours, l’état de l’économie fait en sorte qu’on y trouve principalement des articles de première nécessité et des items plutôt ordinaires.

Imaginez maintenant qu’on divise une carte du quartier en trois zones horizontales. Ce diaporama présente la partie du quartier qui se trouve dans la zone du milieu.

Cette zone est bordée à l’Est par le Prado, à l’ouest par Calzada de Infanta (la Chaussée de la Princesse), au nord par la rue commerciale Neptuno et au sud par l’avenue Salvador-Allende.

Les photos apparaissent sans ordre apparent si ce n’est que nous avons regroupé dans une première partie ce qu’on peut voir à l’Est de l’avenue Galiano, puis ce qu’on peut voir jusqu’à la rue Belascoain et finalement ce qui se trouve à l’ouest.

Le diaporama s’ouvre par une photo de l’édifice Art déco de la Grande loge maçonnique de Cuba.

De 0:17 à 0:31 nous visitons l’ancien magasin à rayons Fin de Siglo — transformé de nos jours en un ensemble de kiosques d’artisanat — et dont nous apercevons une autre façade à 1:04.

Puis, nous voyons une maison traitée par la fumigation insecticide (à 0:35), le Parc El Curita (de 0:38 à 0:46), le siège social de la compagnie nationale des télécommunications (de 0:47 à 0:51), et le Parc de la Fraternité (de 1:20 à 1:42).

Dans la deuxième partie, nous avons un aperçu de quelques restaurants du quartier chinois (de 2:34 à 3:04) et, successivement, l’Église presbytérienne-réformée (de 3:45 à 3:50) puis l’église Notre-Dame de la Charité (de 3:51 à 4:16). Finalement, de 4:17 à 4:36, nous visitons l’école d’arts martiaux Wushu.

Dans la dernière partie, nous apercevons deux exemples d’agriculture urbaine, de même qu’un aperçu du Parc de Trillo (de 5:58 à 6:04). Finalement, de 6:17 à 6:32, il s’agit de la Villa Blanca, un édifice qui abrite une galerie d’art, une école de danse et une discothèque.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Huit orchidées jaunes

Publié le 5 août 2014 | Temps de lecture : 1 minute
Oncidium flexuosum
Cyrtochilum macranthum
Potinara Haw Yuan Gold
Anguloa clowesii
Lycaste cruenta
Orchidée inconnue
Potinara ‘Love Spirit’
Psychopsis mariposa ‘Denise Pilon-Paquette’ CCM/AOS

 
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (1re photo), M.Zuiko 60 mm F/2,8 (les 2e, 4e, 5e et 6e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3e, 7e et 8e photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 23 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 34 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
6e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
7e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Huit autres fleurs jaunes

Publié le 4 août 2014 | Temps de lecture : 1 minute
Rosier arbustif (Austin) ‘Charlotte’
Lis ‘Tiny Bee 06’
Immortelle à bractées ‘Starburst Yellow’
Zinnia
Tulipe
Trolle ‘Lemon Queen’
Tulipe double tardive ‘Double Beauty’
Grande Marguerite ‘Broadway Lights’

 
Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 (4e photo) ou Olympus OM-D e-m5 (les autres photos), objectifs M.Zuiko 45 mm F/1,8 (1re photo), M.Zuiko 60 mm F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3e et 8e photos), Sigma 24 mm Macro F/2,8 (4e photo), Cosina 28 mm Macro F/2,8 (les 5e et 6e photos) et Lumix 12-35 mm F/2,8 (7e photo)
1re photo : 1/200 sec. — F/16,0 — ISO 200 — 45 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 24 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/5,5 — ISO 200 — 28 mm
7e  photo : 1/4000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 35 mm
8e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Sept fleurs jaunes

Publié le 3 août 2014 | Temps de lecture : 1 minute
Tournesol
Eremurus x isabellinus ‘Cleopatra’
Pissenlit
Oxalis
Iris
Renoncule rampante
Celosia

Voici le premier d’une série de trois textes qui présentent des fleurs très différentes les unes des autres, mais qui ont une chose en commun : la couleur jaune.

Je vous invite à cliquer sur vos fleurs préférées afin de les voir de plus près.

Détails techniques : Appareil Panasonic GF1 (7e photo) ou Olympus OM-D e-m5 (les autres photos), objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (1re photo), M.Zuiko 45 mm F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 60 mm F/2,8 (les 3e et 4e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (les 5e et 6e photos) et Lumix 20 mm F/1,7 (dernière photo)
1re photo : 1/400 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm
2e  photo : 1/800 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 45 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 60 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/5,2 — ISO 320 — 111 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 96 mm
7e  photo : 1/1600 sec. — F/2,5 — ISO 160 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel