Trois murales

Publié le 30 juin 2014 | Temps de lecture : 1 minute
Au 21 rue Fairmount
Une des murales
Amateurs de murale
Au 77 rue Laurier
Dans la ruelle du Métro Joliette

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (la dernière photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/10,0 — ISO 400 — 18 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 32 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 4000 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Pour un agrandissement de la Place des festivals

Publié le 29 juin 2014 | Temps de lecture : 5 minutes
Foule déjà présente une demie-heure avant le début d’un spectacle

Parfois, au Festival de jazz de Montréal, il y a tellement de monde que la foule dépasse la capacité maximale de la Place des festivals, pourtant la plus vaste de la ville. Conséquemment, une partie de l’assistance ne peut voir ni la scène, ni les écrans géants prévus pour permettre à tous d’observer en gros plans les artistes en vedette.

Cela est une très mauvaise chose. Les retombées économiques du festival proviennent non seulement de ceux qui paient pour assister aux spectacles en salle, mais aussi des touristes qui viennent à Montréal profiter de sa programmation gratuite.

Pour l’instant, une telle situation est inhabituelle. Mais elle est appelée à se produire de plus en plus souvent au fur et à mesure que s’accroit la réputation de Montréal en tant que haut lieu du plaisir estival. On doit donc envisager sérieusement l’agrandissement de cette place.

Or celle-ci est limitée à l’est le Musée d’Art contemporain, au nord par le boulevard De Maisonneuve, et au sud par la rue Sainte-Catherine. Conséquemment, la seule manière d’agrandir cette place, c’est vers l’ouest.

Place des festivals

Je propose donc la disparition de la rue Balmoral et du talus qui borde la place (à gauche sur la photo ci-dessus). Seul demeurerait le trottoir qui longe cette rue à l’ouest, mais dont le niveau serait abaissé à celui de la place.

Durant la journée, des sièges seraient disponibles, entre autres, au bénéfice des parents dont les enfants s’amusent sous les jets d’eau de la place. Ces sièges seraient rangés au début de la soirée en prévision des spectacles à venir.

Le plus vaste espace de rassemblement de Montréal deviendrait donc purement minéral, comme c’est le cas à Paris (la Place de la Concorde), à La Havane (la Place de la Révolution), et à Beijing (la Place Tien’anmen).

Plus ambitieux serait l’érection d’une série surélevée de croissants concentriques disposés en gradins. Cette structure rappellerait l’anneau surélevé qu’on a construit dans le quartier de Pudong, à Shanghai.

Anneau piétonnier à Pudong, vu des airs
Anneau piétonnier, vu du rez-de-chaussée
Point de vue de l’anneau piétonnier

À sa pleine capacité, cet arc de cercle serait réservé exclusivement à des activités de restauration. En d’autres mots, à l’exclusion d’une promenade le long de sa partie externe, les gradins devraient être suffisamment larges pour qu’on y place des tables et des chaises au bénéfice des festivaliers qui voudront y boire ou y manger. Chacun de ces gradins serait limité par une cloison de verre destinée à éviter que le personnel ne trébuche en assurant le service aux personnes attablées.

D’ici à ce que cet arc de cercle soit complètement loué à des restaurants et des brasseries, on devait y installer des sièges payants. On y aurait, sinon la meilleure vue, du moins l’endroit le plus confortable pour assister aux spectacles, ce qui justifierait qu’on paie pour y être. Les revenus ainsi générés serviraient à rentabiliser les coûts de construction de cette structure.

Celle-ci serait traversée de canalisations destinées à l’alimentation électrique, à l’approvisionnement en eau potable et à l’évacuation des eaux usées. Pour cette raison, cet arc de cercle devrait être légèrement incliné, afin de faciliter la vidange des eaux et éviter le gel et la rupture des canalisations l’hiver.

Toutefois, contrairement à la place elle-même, qui descend du nord vers le sud, cet arc de cercle devrait être légèrement incliné dans le sens contraire, créant ainsi un effet de perspective qui le rendrait encore plus spectaculaire.

À deux endroits, on accéderait à cette structure par le biais d’un ascenseur (réservé aux handicapés et aux parents accompagnés d’enfants en poussette), et par le biais d’un large escalier (réservés aux autres festivaliers).

Ces deux accès seraient situés au début de l’arc (au nord-ouest de la place, un peu au sud du boulevard De Maisonneuve), et sa fin (immédiatement au sud du Musée d’Art contemporain).

Finalement, on devrait favoriser la croissance de lierre sur les piliers et la paroi inférieure de la structure de manière à la végétaliser et à contribuer ainsi à l’abaissement de la température ambiante. Les jours de canicule, les festivaliers qui trouveraient refuge sous cette structure bénéficieraient de son ombre bienfaisante et de la fraîcheur des fontaines à proximité.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (la 1re photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (la 2e photo). Appareil Panasonic GH1 et objectif Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 3200 — 40 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 24 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/9,0 — ISO 320 — 22 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 14 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Impact économique du Festival de jazz

Publié le 28 juin 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

Pour cette année, le budget d’exploitation du Festival international de jazz de Montréal est de 25,2 millions$.

Revenus

Revenus_FIJM

De cette somme, 40% proviennent des commanditaires, principalement la Banque Toronto-Dominion, l’aluminerie RioTinto Alcan, Bell et Loto-Québec. La vente des billets ne contribue qu’au cinquième du budget.

À cela s’ajoutent 16% de contributions des divers paliers de gouvernements et 2% de services municipaux non facturés. Précisons que les 4,5 millions$ versés par les gouvernements leur rapportent 19 millions$ sous forme de taxes de vente, de droits d’accises, et d’impôts sur les salaires des employés et sur les cachets versés aux artistes.

La Maison du festival — qui loge une salle de spectacle et un restaurant — apporte 11% des revenus (mais occasionne 14% des dépenses).

Les revenus des kiosques à souvenirs et les redevances sur les aliments vendus sur le site contribuent au dixième du budget.

Dépenses

Dépenses_FIJM

Le festival verse 9,5 millions$ — 38% de son budget — à ses employés et aux artistes.

La promotion (publicité, promotion touristique, programme imprimé et site web) occasionne 19% des dépenses.

Les frais d’exploitation de la Maison du festival comptent pour 14% des déboursés alors que la location de salles et d’équipement en représente 8%.

Puisque le quartier des festivals est spécialement conçu pour accueillir de tels événements, les frais d’aménagement du site ne représentent que 1,7 million$, soit 7% des dépenses.

Le coût des produits (dont les souvenirs) vendus sur le site par le festival occasionne 4% des déboursés.

Les frais divers comprennent les frais généraux et les amortissements des immobilisations (4%), les frais de commandites (3%), et les honoraires de production (3%).

Retombées économiques

Le quart des visites sur le site et des billets achetés pour des spectacles payants le sont par des touristes. Dans cette catégorie, on compte 30% de personnes provenant des États-Unis, 25% de Québécois habitant à plus de 40km de Montréal, 18% d’Européens, 18% de Canadiens hors Québec, et 9% d’autres pays.

L’impact économique total — la somme des dépenses touristiques occasionnées par le festival et le budget du festival lui-même — représente 96,1 millions$.

Référence : Programme 2014 du Festival international de jazz de Montréal.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La théière abandonnée

Publié le 26 juin 2014 | Temps de lecture : 1 minute
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On l’avait laissée là, sur le bord du trottoir, sans doute avec l’espoir plus ou moins avoué qu’un passant en aurait pitié.

Elle était donc sur mon chemin en me rendant au travail. Avec ses couleurs vives, difficile de ne pas la remarquer.

En excellent état, cette théière du temps des fêtes avait probablement été jugée encombrante et trop peu souvent utilisée.

Mais comment résister à un tel sourire ?

À la suite d’un petit bain à l’eau de Javel, voilà que cette théière obtenue gratuitement pose fièrement devant la réclame d’une cafetière à capsules haut de gamme.

Comme quoi les petits plaisirs de la vie ne s’évaluent pas à leur prix…

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/80 sec. — F/10,0 — ISO 1600 — 28 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’abribus publicitaire

Publié le 25 juin 2014 | Temps de lecture : 1 minute
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Nespresso est une filiale du groupe suisse Nestlé. Son chiffre d’affaires est un peu moins de trois milliards$ ou deux milliards d’euros.

En principe, les capsules destinées à ses cafetières — dessinées, entre autres par DeLonghi — ne sont fabriquées que par la compagnie. Elles sont faites d’une feuille d’aluminium colorée, recouverte d’un film alimentaire interne destiné à éviter tout contact entre l’aluminium et le café.

À l’intersection de la rue University et du boulevard De Maisonneuve, cet abribus fait présentement la promotion de la nouvelle machine VertuoLine de cette compagnie. On trouve un abribus semblable à l’intersection des rues University et Sherbrooke.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R — 1/100 sec. — F/4,5 — ISO 800 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies de Montréal : aperçu du 22 juin 2014

Publié le 24 juin 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

Je ne vous ai pas tout dit.

Samedi soir dernier, j’étais bien au Festival Montréal baroque. Mais cette soirée-là, le dernier concert finissait un peu avant 21h. Or les FrancoFolies, elles, se terminaient beaucoup plus plus tard. J’ai donc décidé d’y faire un tour.

Marie-Mai

C’était noir de monde. Sur la Place des festivals, le spectacle de Marie-Mai avait attiré encore plus de gens que celui d’Éric Lapointe, quatre soirs plus tôt.

J’aurais aimé vous présenter un gros plan de l’énergique et sympathique vedette mais la densité de la foule ne me l’a pas permis. Je ne suis donc contenté de cette photo prise à main levée à environ soixante mètres d’elle.

D-Track (au micro)

Au même moment, le chanteur D-Track et ses invités présentaient un spectacle Hip-Hop sur la scène La Presse+. Gagnant du Championnat québécois du Slam en 2013, ce natif de la région outaouaise est doté d’une écriture solide et d’un dynamisme communicatif sur scène.

Sans Sébastien et Laurence Guatarbes

À 22h, la scène Loto-Québec accueillait le duo parisien Sans Sébastien, complété de la comédienne Laurence Guatarbes. Sur des rythmes dansants, ce trio a présenté un spectacle extraverti et très gai.

Panache

Pendant ce temps, sur la scène SiriusXM, le duo Panache offrait leurs chansons punk aux thèmes juvéniles.

Bref, ces temps-ci, s’il y a des gens qui s’ennuient à Montréal, c’est qu’ils le veulent vraiment…

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/4,6 — ISO 1000 — 66 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 40 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2014 : Jour 4 (fin)

Publié le 23 juin 2014 | Temps de lecture : 5 minutes

Je suis arrivé sur le site du festival alors que la soliste Ruxandra Oancea terminait la Sonate No 1 de Beethoven. Cela faisait partie d’un pianothon consacré à ce compositeur et qui avait débuté à 8h (un peu trop tôt à mon goût).

Quatuor Franz Joseph

Quelques instants plus tard, les festivaliers allaient entendre le Quatuor Franz Joseph interpréter le Septuor opus 20 du même compositeur. Ce concert prenait place dans la salle Tanna Schulich, dont tout l’intérieur est en bois. Conséquemment, son acoustique est exceptionnelle. L’interprétation fut entachée par le fait que trois des instruments à cordes étaient désaccordés et le demeurèrent un bonne partie du concert.

Puis j’ai été réentendre le pianofortiste Tom Beghin interpréter deux sonates de Beethoven dans trois acoustiques créées artificiellement; celle d’un parc de San Francisco, celle d’une forêt en Pologne et celle de la cathédrale Notre-Dame de Tournai, en Belgique.

Je vous avoue ne pas avoir été convaincu par l’expérience. On peut ajouter de la réverbération à un lieu. Mais il est impossible de la retrancher artificiellement. Je n’ai donc pas eu l’impression d’entendre la première moitié de ce concert comme s’il se déroulait en plein air.

Quant à l’ajout de la réverbération présumée de la cathédrale, cela est plus convaincant dans les mouvements lents puisque les mouvements rapides, eux, seraient alors transformés en magma sonore dans un lieu pareil, ce qui heureusement ne fut pas le cas.

La Petite Harmonie

Après une pause de vingt minutes destinée à permettre aux festivaliers de prendre une bouchée quelque part, ceux-ci étaient invités à 12h30 dans la salle Tanna Schulich à entendre un nouveau quatuor montréalais appelé La Petite Harmonie.

Leur programme était composé d’œuvres virtuoses et charmantes de Beethoven, de Jacques-François Gallay (1795-1864), d’Eugène Walckiers (1793-1866), et de Rossini. Ces œuvres furent exécutées parfaitement.

Davide Monti et Gili Loftus

Le concert suivant fut un des moments magiques du festival. À 14h, dans la salle Pollack, le duo formé de la pianofortiste Gili Loftus et du violoniste italien Davide Monti interprétait deux sonates de Beethoven, dont la sonate à Kreutzer.

Ces deux interprètes ont une manière toute féline de jouer de leur instrument respectif.

Tantôt le dos arqué, assise sur une fesse, tantôt bondissante, bien droite devant son instrument, Mme Loftus joue les mains bien au-desus du clavier, le touchant aristocratiquement du bout des doigts.

Fait à signaler, sur ce pianoforte, la pédale (qui sert à prolonger le son) n’est pas au sol — comme c’est le cas avec les pianos modernes — mais est constituée d’une barre horizontale située sous le caisson de l’instrument, plus précisément sous le clavier. On doit donc actionner cette barre en la soulevant des cuisses.

Mais Mme Loftus ayant les jambes trop courtes, elle doit déposer les pieds sur un gros livre pour y parvenir. Pour les amateurs d’anecdotes, précisons que ce bouquin est le roman d’épouvante Black House de Stephen King. Comme quoi même l’horreur peut mener au sublime.

Son partenaire italien marche ça et là en ondulant du corps, se raidissant et se soulevant au bout des orteils au moment de donner un coup d’archet, ou se penchant affectueusement vers sa partenaire. Ce que j’apprécie, c’est que son langage corporel expressif contribue à la compréhension de l’œuvre.

Ruxandra Oancea
Michael Pecak
Meagan Milatz
Gili Loftus

À 17h, on offrait quatre autres sonates pour piano (différentes de celles offertes en début de journée). Les solistes : Ruxandra Oancea, Michael Pecak, Meagan Milatz, et Gili Loftus (qui connaissait sa partition par cœur).

Ensemble Caprice

À 19h, le festival se terminait par la première montréalaise du Concerto pour piano opus 58 de Beethoven joué sur instruments d’époque : le pianofortiste Tom Beghin en fut le soliste. La deuxième partie du programme était la « Pastorale » de Beethoven, c’est-à-dire sa Symphonie No 6.

Évidemment, avec des œuvres aussi séduisantes, la salle Pollack — dont l’acoustique est phénoménale — était pleine.

L’Ensemble Caprice fit preuve de l’engagement total de ses musiciens. Ceux-ci firent mentir ceux qui croient que les instruments anciens sont incapables de jouer puissamment.

La disposition des instruments différait de celle des orchestres modernes. Les bois étaient placés à gauche. Puis les violons faisaient face aux altos. Au fond, les violoncelles et à droite les cuivres et la percussion.

En dépit d’un bon nombre de fausses notes, il s’agissait là de l’interprétation la plus saisissante et la plus mémorable de la Pastorale qu’il m’ait été permis d’entendre depuis des années.

Bref, ce festival se terminait sur une apothéose destinée à inciter ceux qui ont participé à cette aventure baroque, de bruler d’envie de vouloir répéter l’expérience l’année suivante.

Deux jeunes festivalières, le programme à la main

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les trois premières photos et la 8e photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (les 4e, 5e, 6e, 7e et 9e photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 40 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 36 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 1250 — 40 mm
5e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 150 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
7e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 145 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 21 mm
9e  photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2014 : Jour 3

Publié le 22 juin 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

Le programme de la journée débutait à 9h par un concert gratuit de l’Ensemble Eya, consacré à des chansons médiévales.

Ensemble Alkemia

À 11h, l’ensemble Alkemia devait se produire au Musée Redpath. J’avais bien hâte d’y mettre les pieds puisque c’est le seul musée d’histoire naturelle de Montréal et je n’y suis jamais allé. Mais c’est finalement à la salle Redpath, située à proximité, que le concert eut lieu (comme presque tous les autres de la journée).

Le quatuor nous présentait à capella des œuvres du compositeur Johannnes Ciconia (vers 1370-1412), totalement méconnu mais remarquable.

À 12h30, j’ai manqué le concert solo du percussionniste Ziya Tabassian, consacré à de la musique du dernier quart du XXe siècle.

Ensemble Scholastica et compagnie

Après la rédaction et la publication de mon compte-rendu de la deuxième journée du festival, je suis retourné à l’université McGill entendre le concert de l’ensemble Scholastica, auquel s’étaient joints trois musiciens invités (Élise Guay, Gary Nagels et Daniel Stillman). Le programme, assez intéressant, comprenait des œuvres de la fin du Moyen-Âge.

Les Voix Humaines

Puis à 16h, les Voix humaines présentaient de manière impeccable des fantaisies pour violes du compositeur anglais Thomas Lupo (1571-1627). Sur la photo ci-dessus, la violiste Susie Napper est hors cadre, ce dont je tiens à m’excuser.

La Bande Montréal Baroque

Le programme de la journée culminait avec cinq cantates de Jean-Sébastien Bach, exécutées par la Bande Montréal Baroque et un quatuor vocal composé de quatre nouveaux chanteurs; la soprano Odéi Bilodeau, l’alto Elaine Williams, le ténor Philippe Gagné et le baryton Drew Santini.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les trois premières photos) et M.Zuiko 40-150 mm R (la 4e photo)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 16 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 12 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/4,2 — ISO 2500 — 49 mm


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Festival Montréal Baroque 2014 : Jour 2

Publié le 21 juin 2014 | Temps de lecture : 4 minutes

Le programme de la journée débute par une expérience acoustique.

Depuis des années, l’école de musique Schulich de l’université McGill effectue des recherches fondamentales sur la réverbération sonore. On y a construit un studio doté de micros et d’enceintes qui vise à recréer l’acoustique préalablement mesurée de différents lieux.

Tom Beghin

Le concert de cette fin d’après-midi comprend deux sonates pour pianoforte composées par Beethoven. Les différents mouvements de ces œuvres seront présentés dans trois lieux virtuels; un grand parc urbain de Californie, une plaine entourée de forêt en Europe, et l’intérieur d’une cathédrale gothique.

J’ai été surpris qu’on n’ait pas choisi l’acoustique réverbérée des salles d’apparat des palais viennois dans lesquels Beethoven présentait ses compositions dont, par exemple, la salle de concert du Palais Lobkowitz (photo ci-dessous).

Salle de concert du Palais Lobkowitz, à Vienne

En réalité, deux des trois sites virtuels retenus sont des sites extérieurs, choisis en concordance avec le thème du festival, soit la nature.

Le résultat ? J’étais assis à deux mètres du soliste et le son qui s’échappait du pianoforte était nettement plus important que sa réverbération. Si bien que je n’ai remarqué aucune différence. Ce concert sera donné en reprise dans deux jours; il est possible que j’y retourne — assis loin de l’instrument — afin d’avoir une meilleure idée du résultat.

Les Indes Galantes

À 19h, le festival présentait une version réduite de l’opéra-ballet Les Indes galantes composé par Jean-Philippe Rameau sur un livret de Louis Fuzelier. La première de cette œuvre a eu lieu en 1735 sur la scène de l’Académie royale.

Ce soir, la musique instrumentale est jouée dans une réduction à deux clavecins. De plus, au lieu que l’action se déplace de la Turquie à la Perse, du Pérou aux Indiens de Nouvelle-France, le ballet — dansé ici par Les Jardins chorégraphiques — se déroule dans un décor unique.

Dans le palais du Sultan ottoman, la fille du Grand Turc découvre cinq automates : deux clavecinistes et trois danseurs (deux masculins et un féminin). Ces trois derniers, de même que la fille du Grand Turc, forment deux couples qui se livrent alors à un jeu de séduction duquel triomphera d’abord l’Amour, puis finalement la raison (puisque les automates finissent toujours par s’interrompre).

Bref, un spectacle agréable qui a amusé l’assistance, nombreuse.

À 21h, le concert Folia : Folles alliées mettait en vedette le duo Fiolûtröniq, complété par la claveciniste Katelyn Clark. Le programme était constitué de courtes œuvres de musique atonale commandées à divers compositeurs canadiens.

Je suis sorti vers le milieu du programme, alors que les musiciens ajustaient leurs instruments. Je n’ai pas compris pourquoi cela était nécessaire dans ce genre musical, puisque même si leurs instruments jouaient faux, personne ne verrait la différence.

La dernière photo est celle d’un luminaire qui prend l’aspect d’un globe terrestre décoré d’un anneau où sont représentés les signes du zodiaque. Ce luminaire éclaire le vestibule qui donne accès au Papillon des Arts (où avait lieu ce dernier concert).

Luminaire du Pavillon des Arts

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 et objectif Lumix 14-45 mm (la 2e photo), appareil Olympus OM-D e-m5 et objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 1re et 4e photos) et M.Zuiko 40-150 mm R (la 3e photo)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 17 mm
2e  photo : 1/13 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/4,4 — ISO 800 — 53 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 29 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2014 : Jour 1

Publié le 20 juin 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

Ce soir, c’est le début du Festival de musique Montréal Baroque 2014.

Cette année, deux changements majeurs. D’abord la direction artistique est assumée conjointement par Suzie Napper (la fondatrice du festival) et le compositeur Matthias Maute. Puis le site déménage du Vieux-Montréal au campus universitaire de McGill.

Davide Monti et l’ensemble L’Harmonie des Saisons

Le thème de cette année : la nature. À 19h, la programmation commence donc avec les Quatre saisons de Vivaldi.

L’œuvre est jouée par l’ensemble L’Harmonie des Saisons dans l’ancienne salle de lecture de la bibliothèque Redpath, transformée en salle de concert depuis 1952. Le plafond cathédrale de cette salle est entièrement en bois, ce qui lui confère une excellente acoustique.

Plafond cathédrale de la salle Redpath

Le premier violon est l’italien Davide Monti (brillant dans l’Hiver). À deux occasions, le concerto sera interrompu par une prestation très « napolitaine » du ténor Nils Brown, qui s’accompagnera à la guitare.

Pallade Musica

À 21h, le quatuor Pallade Musica offre un concert de musique instrumentale du XVIIe siècle, mettant en vedette des œuvres de compositeurs vénitiens. Au cours de ce concert, j’ai été fasciné par l’intensité et l’expressivité de la violoniste Tanya LaPerrière (à gauche sur la photo).

Concert au Java U

La soirée de terminait au café Java U (situé au 626 ouest, rue Sherbrooke), où de jeunes musiciens offraient aux clients un concert gratuit de musique baroque.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 40 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 12 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 21 mm


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