Le 24 mars dernier, un tribunal égyptien a condamné à mort 529 personnes à l’issue d’un procès expéditif au cours duquel les avocats de la défense n’ont pas été autorisés à faire entendre des témoins. Seuls 153 des condamnés étaient détenus, les autres sont en fuite.
Hors de Chine en 2013, au moins 778 personnes ont été condamnées à mort et exécutées contre 682 l’année précédente. Pourquoi hors de Chine ? C’est que dans ce pays, la peine de mort est un secret d’État.
Human Rights Watch estime que le nombre des exécutions en Chine est tombé sous le seuil de 4 000 par an ces dernières années, contre environ 10 000 une décennie auparavant. C’est plus que tous les autres pays réunis.
Quatre-vingts pour cent des exécutions hors de Chine l’ont été en Iran, en Irak et en Arabie Saoudite. Les cinq principaux pays exécuteurs sont :
• Irak : 369 (c’est un minimum)
• Irak : 169
• Arabie Saoudite : 79
• États-Unis : 39
• Somalie : 34
Les méthodes d’exécution en 2013 incluent l’électrocution, la décapitation, la pendaison, l’injection létale et le peloton d’exécution. Certaines peines capitales se font en public, comme en Iran, en Corée du Nord, en Arabie saoudite et en Somalie.
Références :
Au moins 778 exécutions dans le monde en 2013 selon Amnesty
En Egypte, la condamnation à mort « ridicule et injustifiée » de 529 Frères musulmans
La peine de mort en 2013
La peine de mort en Egypte expliquée en 6 points