Ce matin, à l’hôtel Parc central, le réseau Wi-Fi est de nouveau à haute vitesse. Mon compte-rendu et ses neuf photos ont été publiés en moins de quinze minutes.
Ma première visite de la journée a été au Monument et musée José Martí. Rappelons que ce dernier est l’écrivain et le poète national. À ce titre, il est l’objet d’une immense vénération de la part des Cubains. Des centaines de statues en son honneur sont parsemées à travers le pays. L’aéroport international de La Havane porte son nom, de même que des dizaines d’écoles, de places et de parcs cubains.
Il existe même une réplique en plastique blanc de son buste qu’on retrouve dans le lobby de certains hôtels et d’édifices gouvernementaux. En fait, José Martí est aussi représenté à La Havane que Mozart à Vienne. On le voit donc partout sauf sur les gaminets pour touristes (où Che Guevara règne sans partage).
Quelques années après son décès, on élevait déjà une première statue en son honneur, en marbre de Carrare, au Parc central de La Havane, en présence de sa veuve et de sa fille.
Le monument qui se dresse en son honneur à la place de la Révolution est gigantesque. Il est en granit gris pâle. Normalement, il sert également de mirador. Toutefois, l’ascenseur pour s’y rendre est en réparation pour plusieurs mois.
À la base de la tour triangulaire, derrière la statue, se trouve un musée en son honneur. Contrairement à l’autre musée havanais qui lui est consacré — situé celui-là dans la maison natale du poète — celui à la place de la Révolution est réalisé avec des matériaux nobles.
Le musée est circulaire. Au centre, des aires de repos décorées de citations du poète en mosaïque dorée sur fond vert.
Une promenade en anneau permet aux visiteurs d’accéder aux différentes salles tout autour. Les moyens didactiques mis en œuvre sont modernes et professionnels.
Le tout est présenté de manière chronologique et se termine par une salle présentant les étapes de la construction du monument et les différents projets qui ont été élaborés avant l’adoption du devis final.
À proximité, sur l’avenue Roncho-Boyeros, se trouve la Musée postal de Cuba. L’endroit est très quelconque et peu fréquenté (j’étais le seul visiteur). Mais c’est un musée que tout philatéliste à La Havane doit absolument visiter.
Essentiellement, le musée comprend deux salles rectangulaires. Dans les six présentoirs de la salle principale, on peut voir des documents (surtout des facsimilés) qui ne m’ont rien dit.
Mais parmi ceux-ci, un objet ahurissant : un exemplaire du premier timbre de l’histoire de la philatélie, le Black Penny (émis en 1840). À ma connaissance, c’est le timbre le plus rare au monde.
À la gauche de ces présentoirs, 525 panneaux coulissants numérotés contiennent des timbres de tous les pays. C’est un véritable trésor.
Un index permet de savoir que les timbres du Canada — et ceux émis par les colonies britanniques devenues provinces canadiennes depuis — débutent au panneau No 380. Je crois me rappeler que le timbre illustré par un castor vaut, de nos jours, une petite fortune.
Les sept panneaux recto verso consacrés à la France débutent par le timbre ci-dessus.
La salle consacrée aux timbres cubains contient la collection complète de tous les timbres émis par le pays, c’est-à-dire de 1855 à nos jours.
Puis je prends l’HabanaTourBus jusqu’au parc des Amandiers et j’emprunte les rues Nos 32, 30, 26 et 24 jusqu’à l’embouchure de la rivière des Amandiers. Sur mon chemin, dans une partie assez moche de Vedado, je rencontre une église néo-romaine ignorée par toutes le cartes que je possède.
J’arrive enfin au but de cette promenade : le restaurant 1830, dont l’extérieur est de style colonial espagnol, tandis que l’intérieur hésite entre le néo-classicisme anglais et le style colonial cubain avec de remarquables demi-lunes de verre coloré, typiques de Cuba.
À l’arrière, un jardin de rocaille à la Gaudí…
…puis une très belle rotonde arabisante, un peu abîmée.
Je rentre à la maison en taxi et je prends le repas du soir au restaurant Los Nardos, en face du Capitolio. Carpaccio, assiette du pêcheur et verre de vin blanc pour 12,65$ (sans le pourboire).
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 16 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 12 mm
3e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 19 mm
4e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 35 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 21 mm
6e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 30 mm
7e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 31 mm
8e photo : 1/640 sec. — F/9,0 — ISO 200 — 13 mm
9e photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 12 mm
10e photo : 1/640 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 24 mm
11e photo : 1/640 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 27 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.