Après avoir terminé la rédaction du récit de la 3e journée, je vais à l’hôtel Saratoga le publier sur le blogue.
En retournant à la maison, je m’arrête à l’hôtel Sevilla. Inauguré en 1908, c’est un des rares hôtels du centre historique à disposer d’une piscine extérieure. Celle-ci est située à l’arrière de l’établissement. Mais comme l’entrée principale se situe sur une rue perpendiculaire au Prado — la promenade autrefois huppée de la capitale — cette piscine occupe donc un précieux lot le long de cette promenade.
Si la façade principale ne fait que quelques étages, la tour qui donne sur le Pardo fait neuf étages. À son sommet, le restaurant panoramique Torre del Oro est décoré, tout comme le reste de l’hôtel, en style mauresque. En haute saison, les chambres doubles s’y louent entre 150 et 200$ la nuitée.
En retournant à la maison par un détour sur le Malecón, je suis invité à photographier la mer depuis le balcon du 2e étage d’un logement. Pendant que l’épouse s’affaire à la cuisine, ce locataire me fait visiter les deux minuscules chambres qu’il loue aux touristes pour 20$ par jour. Chacune d’elles dispose de sa propre salle de bain. Une donne sur le Malecón tandis que l’autre, sans fenêtre, est accessible depuis la galerie du puits de lumière de la cour extérieure autour de laquelle l’édifice est construit.
Afin de m’y retrouver plus facilement, je décide aujourd’hui de visiter le quartier, plus particulièrement la rue Crespo, sur laquelle j’habite. Cette rue a le défaut de ne pas être indiquée aux intersections. Si bien que tous les chauffeurs de taxi que j’ai pris jusqu’ici se voyaient dans l’obligation de demander l’aide aux passants.
C’est une rue qui fait cinq pâtés de maisons et dont le pavé est accidenté.
Puisque cette année, je me propose de visiter systématiquement le quartier de Centro — comme je l’ai fait l’an dernier pour la Vieille Havane — je débute donc aujourd’hui mon exploration, très tôt interrompue par le repas du midi à La California, le restaurant situé le plus près de l’appartement où j’habite.
Cet établissement possède plusieurs salles dont deux climatisées. Le potage tiède — il parait que cela est voulu — et le rôti de porc trop cuit (mais présenté de manière attrayante), accompagné d’un verre de vin, me coûteront 13$, sans le pourboire.
Le long des rues que je parcours, de nombreux citoyens se sont transformés en entrepreneurs, soit en offrant des chambres à louer, soit en perçant le mur de cuisine qui donne accès à la rue afin de créer un guichet destiné à offrir des en-cas aux passants. Jusqu’ici, je n’ai pas vu d’épiceries ou de supérettes — qu’on appelle dépanneurs au Québec — mais plutôt de nombreux petits commerces de proximité, offrant surtout des aliments.
Dans cette partie de la ville, la circulation automobile est beaucoup moindre dans les rues nord-sud que dans les rues Est-Ouest. En effet, Centro est une voie de passage pour aller et venir de la Vielle ville aux autres quartiers touristiques de la capitale. Conséquemment, les piétons empruntent plus volontiers la rue que les trottoirs dans les rues secondaires.
La journée se termine par le repas du soir au California (une grande pizza et un verre de vin rouge, pour 19$).
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
4e photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 23 mm
5e photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 19 mm
6e photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 18 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.