Partout où il y a des (…), il y a du trouble

Publié le 17 octobre 2013 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Dans les années 1960, le Front de libération du Québec faisait exploser des bombes dans des boites postales à Montréal. À cette époque, les Brigades rouges commettaient des attentats et des assassinats en Italie. L’Irlande du Nord était déchirée par une guerre civile entre Catholiques et Protestants.

Quand, au milieu des années 1970, le terroriste Carlos s’est mis à faire exploser des bombes dans le métro de Paris, je me rappelle d’avoir entendu quelqu’un dire : « Partout où il y a des Catholiques, il y a du trouble ». Effectivement, cela était très évident…

Aux lendemains de la Deuxième guerre mondiale, les Juifs européens étaient convaincus d’avoir été trahis par leurs gouvernements. Non seulement l’Allemagne avait créé une machine d’extermination systématique contre eux mais dans les pays qu’ils avaient envahis, les Nazis procédaient avec la complicité ouverte des gouvernements locaux.

À bord de l’Exodus, quand des Juifs européens entreprirent le voyage vers la Palestine (alors un protectorat britannique), leurs représentants furent surpris d’entendre le Ministre des affaires étrangères anglais, excédé, leur déclarer : « Partout où il y a des Juifs, il y a des problèmes ». Effectivement, mêmes victimes, les Juifs étaient responsables de la folie meurtrière d’Hitler.

De nos jours, j’entends certaines personnes dire : « Partout où il y des Musulmans, il y a du trouble ». À mon avis, la question à se demander, c’est plutôt : « Là où il y a du trouble, pourquoi en est-il ainsi ? »

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Écrit par Jean-Pierre Martel