Marguerite à tonnelle ‘São Paulo’

Publié le 16 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 1 minute
Marguerite à tonnelle ‘São Paulo’

La Marguerite à tonnelle est une plante toxique d’Amérique centrale. Puisque cette variété-ci porte le nom de cette métropole brésilienne, je présume que des variétés horticoles sont cultivées ailleurs.

Cette marguerite est dite « à tonnelle » car c’est une plante grimpante; garnies d’épaisses feuilles dentelées, ses tiges peuvent attendre six mètres.

Épanouies tout l’été, ses fleurs flamboyantes ont de fins pétales plats qui irradient généralement dans un même plan.

Précisons que cette photo a été prise dans le pavillon de Qatar Airways, aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013 (dont c’était le commanditaire principal).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8 — 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Conclusion des Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

Publié le 15 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 3 minutes

C’est dans deux semaines que se termineront les Mosaïcultures Internationales Montréal 2013. Cet événement horticole a été l’occasion de tenter de nouvelles expériences.

Les plantes, vivantes ou mortes

« Espoir et Odyssée »

Pour la première fois, on a présenté des œuvres environnementales. Mais pourquoi les appelle-t-on ainsi ?

Tout comme une mosaïculture, le sujet de ces œuvres est inspiré de la nature et leur réalisation débute par la fabrication d’une ossature de métal. Toutefois, à la différence d’une mosaïculture, ce squelette métallique est décoré de matériaux morts issus de la nature et non de plantes vivantes.

La variété des environnements

« Cernunnos »

En raison des besoins des plantes utilisées, les mosaïcultures étaient autrefois installées exclusivement en plein soleil. Cette année, le Jardin botanique de Montréal a décidé de créer un certain nombre d’œuvres dans une section ombragée du circuit utilisé par les visiteurs.

« Coventina »

L’eau est un élément important dans toute exposition horticole en raison de son rôle nourricier ou décoratif. Toutefois cette année, les visiteurs ont pu voir la première mosaïculture essentiellement aquatique.

Une multitude de plantes

« Planter des platanes pour attirer le Phénix »

La variété des plantes utilisées s’est diversifiée, ce qui a influencé la gamme des couleurs utilisées par les créateurs. Il suffit de voir les vidéos disponibles relativement aux mosaïcultures précédentes pour voir à quel point celles-ci étaient limitées aux différentes teintes de vert et de brun.

Si on exclut les plantes d’accompagnements et si on ne tient compte que du nombre de plantes utilisées à la surface des mosaïcultures tridimensionnelles, il y en a eu 84 sortes, ce qui beaucoup plus qu’auparavant.

Près des aires aménagées afin de permettre aux visiteurs de piqueniquer, on a même installé des brise-vent décorés de plantes comestibles, en dépit du fait que ces plantes demandent beaucoup plus d’entretient.

Conclusion

L’Arbre aux oiseaux

Les Mosaïcultures Internationales Montréal 2013 ont été le triomphe du gigantisme, de la tridimentionnalité, de la couleur et de la créativité.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/13,0 — ISO 1250 — 17 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
5e  photo : 1/1000 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 19 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 23 mm
7e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 23 mm
8e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 21 mm
9e  photo : 1/400 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 17 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les bornes de dégustation de la SAQ

Publié le 14 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 2 minutes

Comment savoir si on aime un vin ? En y goutant, évidemment…

En Europe, il existe d’innombrables bars à vin où on peut s’arrêter pour déguster un verre de vin, seul ou avec d’autres (comme dirait mon confesseur).

Borne de dégustation de la SAQ

Dans un certain nombre de ses succursales, la Société des alcools du Québec installera d’ici peu une borne automatisée de dégustation.

Vins rouges proposés

Chacune de ces bornes offrira un choix de seize boissons alcoolisées réparties sur ses quatre côtés. Chaque côté sera consacré à un seul type de boisson; les vins blancs, les rouges, les spiritueux et les nouveautés.

Mode d’emploi

Pour en profiter, l’intéressé devra d’abord se procurer une carte, rechargeable par tranches de 30$.

Affichage des prix
Exemples de vins offerts

Au dessus, vis-à-vis chaque bouteille, un écran précise successivement le nom de la boisson, le prix et le format de la bouteille, de même que le prix de la dégustation.

Cette manière de procéder est toute nouvelle et donc, sujette à l’amélioration; présentement, il manque la quantité de boisson par dose…

Paru depuis : Les grands crus servis au verre (2013-12-20)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F2,8 — ISO 250 — 12 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F2,8 — ISO 320 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 12 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 33 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 33 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La laïcité québécoise expliquée simplement

Publié le 13 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 1 minute

La neutralité vestimentaire
 

L’enseignement laïc
 

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Est du quartier de Vedado, à La Havane

Publié le 12 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 7 minutes

 
La capitale cubaine s’est développée d’Est en Ouest à partir de la baie de La Havane. Après la Vieille ville et le quartier de Centro, Vedado fut le troisième territoire ouvert au développement urbain de la capitale. Il est aussi peuplé que le quartier de Centro, tout en ayant plus du double de sa superficie : la densité de la population y est donc moindre.

Au début de la période coloniale, il était interdit de construire sur ces terrains afin de voir venir de loin toute flotte ennemie. D’où le nom de Vedado, qui signifie interdit en espagnol.

Pendant longtemps, Vedado fut une colline boisée entourée d’immenses exploitations agricoles (ou haciendas).

En 1870, on n’y comptait que vingt maisons. Le développement du quartier n’a réellement débuté qu’à la fin du XIXe siècle et a atteint son apogée dans la première moitié du XXe siècle.

Considéré comme un modèle de développement urbain, il est caractérisé par la combinaison harmonieuse de maisons de style, alignées le long de ses rues en damier bordées d’arbres.

Dans la partie orientale du quartier (celle qui fait l’objet du présent diaporama), les rues est-ouest portent un chiffre alors que les rues nord-sud sont identifiées par une lettre.

Responsable de son aménagement dès le départ, l’ingénieur Luis Yboleón Bosque a conçu le plan de développement du quartier en 1859, soit un an avant celui qui a donné naissance au quartier de l’Eixample à Barcelone.

Le plan cubain, parfaitement respecté, prévoyait des quadrilatères carrés, d’une centaine de mètres de chaque côté, sauf pour ceux entre les rues C et D (de 80m de large) et ceux entre D et E (de 120m de large).

Contrairement à l’Eixample, les maisons ne sont pas collées les unes aux autres, mais sont généralement entourés de verdure (comme c’est le cas des maisons des banlieues montréalaises). Quinze pieds (environ cinq mètres) de distance était prévus minimalement entre chaque maison et la rue; cette distance était plus grande le long des avenues.

Nous nous promènerons dans ce quartier du nord au sud, en papillonnant d’Est en Ouest. Précisons que l’hôtel Nacional et le Musée napoléonien, tous deux situés dans la partie Est de Vedado, ne seront pas abordés ici parce que vus séparément.

Notre visite débute brièvement sur le Malecón, cette voie rapide située le long du détroit de Floride et qui constitue la frontière nord du quartier. Le long de cette voie s’alignent une bonne partie des hôtels modernes de Vedado. À 0:07, c’est le stade José Martí.

De 0:10 à 0:31, nous visitons un centre commercial situé au tout début de l’avenue de la Promenade (appelée Paseo, ce qui signifie promenade en espagnol). Cette avenue sépare la partie Est de la partie Ouest de Vedado.

À 0:33, nous nous sommes déplacés au nord-ouest de l’avenue des Présidents. À 0:35, c’est la Casa de las Américas, une institution culturelle qui vise à promouvoir les échanges entre artistes et écrivains des Amériques.

Construit en 1927, l’hôtel Presidente offre 158 chambres réparties sur dix étages, le tout imprégné d’un charme légèrement désuet (de 0:43 à 0:46).

De 0:55 à 2:13, nous visitons le Museo de la Danza. À 0:59, nous avons un aperçu de la double comptabilité nécessité par l’utilisation de deux devises différentes; la monnaie nationale (MN) par les Cubains, et les pesos convertibles (ou CUC) par les touristes.

Ce musée est en réalité dédié au ballet. Il a été créé à partir des objets et souvenirs de la chorégraphe et ballerine Alicia Alonso, qui a fait de La Havane le deuxième centre mondial d’excellence pour le ballet, après celui du Bolshoï.

On y trouve des chorégraphies notées — puisque le ballet possède son propre système de notation — des programmes originaux qui ont marqué l’histoire de cette discipline, des costumes, des photos dédicacées des plus grands danseurs du XXe siècle, des affiches, des croquis de décors et de costumes, des coiffes de Mme Alonso, de même que les décorations et honneurs que celle-ci a reçus (dont le titre d’officier de la Légion d’honneur, en 2003).

À 2:15, voici l’édifice (d’inspiration française) du Musée national des Arts décoratifs, en rénovation au moment de ma visite.

Beaucoup de résidences de cette partie de Vedado ont été construites dans les années 1920, à la suite de la flambée du prix du sucre qui a marqué la première Guerre mondiale et les années qui suivirent.

Construite en 1920, la Maison de l’Union nationale des écrivains et artistes de Cuba (de 2:45 à 3:02) est un endroit charmant, baigné de verdure, dont l’escalier en tire-bouchon est décoré d’un très beau vitrail Art nouveau.

Sur l’avenue des Présidents, l’Alliance française de Cuba (de 3:10 à 3:16) donne des conférences et monte des expositions qui font la promotion de la France.

De 3:21 à 3:42, nous visitons l’église Saint-Jean-de-Latran, construite dans les années 1880. Ses vitraux, quoique conventionnels, sont remarquablement bien exécutés.

À 3:51, c’est le Salon rouge où logeait le grand casino de l’hôtel Capri (autrefois centre de la mafia américaine à Cuba).

La Rampa est une avenue est-ouest qui traverse le Vedado. Près de l’hôtel Habana Libre (que nous verrons dans un moment), les trottoirs sont décorés de marqueterie de terrazzo.

Construit en 1957, l’ancien hôtel Hilton est appelé Habana Libre depuis la Révolution (de 4:24 à 5:13). C’est le plus haut édifice de la ville. La fresque qui orne sa façade (intitulée « Carro de la Revolución », ce qui signifie Voiture de la Révolution) est de l’artiste Amelia Peláez.

La crèmerie Coppelia est la plus grande au monde. Dans un parc situé de biais par rapport au Havana Libre, cette institution sert en moyenne 30 000 clients par jour (de 5:15 à 5:24).

En principe, on n’y accepte que de la monnaie nationale. Mais comme les touristes ne sont pas censés avoir de cette devise, on a aménagé pour eux un comptoir un peu à l’écart (de 5:21 à 5:23) où les pesos convertibles sont acceptés et surtout, où il n’y a pas de file d’attente.

Dans le film cubain Fraise et chocolat, Diego (le personnage homosexuel) y commande une glace à la fraise. On raconte que dans les mois qui suivirent la sortie de ce film immensément populaire, les hommes cubains évitèrent de commander cette saveur, de peur de donner naissance à des rumeurs quand à leur orientation sexuelle.

De 5:25 à 5:37, adjacente au Paseo, voici l’église Sainte-Catherine-de-Sienne. Il s’agit d’une église paroissiale sans prétention dont l’autel situé au fond du côté droit de la nef est en argent (à 5:32).

Érigé en 1936 sur l’avenue des Présidents, le mémorial à José-Miguel Gómez est une œuvre impressionnante du sculpteur italien Giovanni Nicolini.

De 6:06 à 6:35, nous visitons différents pavillons de l’université de La Havane, fondée en 1728 grâce à une bulle papale, et déménagée sur son site actuel en 1902. Le cœur du campus est occupé par un petit parc charmant (à 6:13) appelé Plaza Ignacio Agramonte, du nom d’un héros de la première guerre d’indépendance cubaine.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Prévalence du viol en Asie

Publié le 10 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 3 minutes

L’égalité entre les hommes et les femmes est une valeur occidentale récente, consécutive à la Révolution féministe du XXe siècle.

En Asie, les mariages obligés, la réprobation familiale à l’égard des jeunes filles qui veulent faire carrière et la prévalence du viol, sont autant d’indices à l’effet que cette révolution a eu beaucoup moins d’impact dans cette partie du monde.

Dans l’édition de ce matin de la revue britannique The Lancet — une des plus influentes revues médicales au monde — on apprend les résultats d’une étude réalisée au sujet de la prévalence du viol.

Cette étude a été réalisée pendant deux ans (de janvier 2011 à décembre 2012) auprès de 10 178 hommes dans six pays asiatiques, dont l’âge variait de 18 à 49 ans.

Le degré de participation a varié selon les pays. Au Cambodge, 97% des hommes approchés ont accepté de répondre au questionnaire alors qu’au Sri Lanka, cette proportion ne fut que 58%.

De manière générale, l’âge des participants a reflété la courbe de répartition des différents groupes d’âge dans chaque pays à l’exception des hommes âgés de 50 ans ou plus, exclus de l’étude, afin d’éviter le biais causé par une mémoire qui aurait oublié des faits anciens.

Dans le questionnaire, on a évité d’utiliser le mot « viol ». Les questions utilisaient plutôt des périphrases comme « forcer une femme à avoir une relation sexuelle » ou « avoir une relation sexuelle avec une femme trop ivre ou trop droguée pour être en mesure de dire si elle était d’accord ou non ».


Prévalence du viol dans six pays asiatiques

    Femme Homme
  Viol seul Viol collectif  
Bangladesh rural 2,5% 1,9% 3,8%
Bangladesh urbain 2,7% 1,4% 1,8%
Cambodge 3,1% 5,2% 3,3%
Chine 5,8% 2,2% 1,7%
Indonésie (capitale) 6,6% 2,0% 1,5%
Indonésie rurale 4,3% 1,5% 1,8%
Indonésie (Papouasie) 16,6% 6,8% 1,5%
Papouasie-Nouvelle-Guinée 26,6% 14,1% 7,7%
Sri Lanka 4,6% 1,6% 2,7%


 
La prévalence du viol est d’environ 6 à 8%. Majoritairement, les femmes en sont les victimes.

Si on tient compte du fait que le violeur peut avoir agit seul dans certains cas, et avoir participé à des viols collectifs dans d’autres cas, la prévalence de violeurs parmi la population masculine varie de 4% au Bangladesh urbain, à 41% en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Dans 55,4% des cas, le violeur n’a fait qu’une seule victime. Dans 28,3%, il commis deux ou trois viols. Dans 12% des cas, il a commis entre quatre et dix viols. Et dans 4,2% des cas, le nombre de ses victimes dépasse dix personnes.

Le premier viol du répondant — aujourd’hui âgé de 18 ans ou plus — a été commis alors que le violeur avait moins de quinze ans dans 14,8% des cas, entre 15 et 19 ans chez 42,7% d’entre eux, dans la vingtaine chez 35,2% des cas, dans la trentaine chez 4,4% des cas, et au-delà de cet âge dans 2,9% des cas.

Après le viol, 55,2% des violeurs l’ont regretté, 35,7% ont subit les représailles d’amis ou de la famille de la victime, 32,5% ont été arrêtés, et 22,9% ont subi une peine d’emprisonnement.

Références :
En Asie-Pacifique, un quart des hommes ont déjà commis un viol
Prevalence of and factors associated with non-partner rape perpetration: findings from the UN Multi-country Cross-sectional Study on Men and Violence in Asia and the Pacific

Complément de lecture : Mariages forcés en Ontario : au moins 210 cas en trois ans

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Ouest du quartier de Vedado, à La Havane

Publié le 9 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 6 minutes

 
Notre visite de la partie occidentale du quartier de Vedado débute à l’hôtel Meliá Cohiba, situé à un jet de pierre de la mer. Au premier coup d’œil, cet hôtel d’affaires donne une fausse impression de vétusté en raison du fait que son revêtement extérieur a souffert de l’érosion par l’air salin du détroit de Floride.

En réalité, cet imposant complexe hôtelier de 462 chambres est un des mieux équipés de la capitale, avec boutiques du rez-de-chaussée, restaurants, salles de conférence, piscine, etc.

La Place de la Révolution

De 0:40 à 0:59, nous visitons la plus importante place de la capitale cubaine, la Plaza de la Revolución. C’est le centre politique et administratif de La Havane. La place elle-même n’est qu’un grand rectangle asphalté de 45 000 m², torride en été et plutôt désert. Toutefois, à l’occasion, c’est le site des parades militaires et des célébrations qui peuvent attirer jusqu’à un million de personnes.

Au nord (à 0:40), ce qui ressemble à un bel édifice résidentiel décoré (depuis 1995) d’un portrait en fil de fer de Che Guevara, est en réalité le siège du redoutable ministère de l’Intérieur. Le slogan « Hasta la victoria siempre », également en fil de fer, signifie À la victoire, toujours.

Au nord-est (à 0:42), c’est le siège du ministère des Communication, décoré lui aussi d’un portait en fil de fer en l’honneur d’un autre compagnon d’arme de Fidel Castro, Camilo Cienfuego. Ce dernier est décédé d’un accident aérien en 1959, dans des circonstances mystérieuses (puisqu’on n’a jamais retrouvé les restes de l’avion).

À l’est (de 0:44 à 0:52), c’est la Bibliothèque nationale. Une petite exposition de livres anciens se tient dans son vestibule. Entre autres, on y voit l’original de l’attestation médicale du décès de Napoléon Bonaparte (à 0:47).

Au sud-est (à 0:54), c’est l’édifice du ministère de la Défense.

Tout le sud de la place est occupé par le Monument à José Martí (1853-1895), écrivain et poète national dont les écrits ont nourri la Révolution cubaine. Achevée en 1959, la tour de 140 mètres (à 0:58) héberge un musée en l’honneur du poète et sert également de relai pour les communications.

À l’ouest (à 0:58), c’est le Teatro Nacional. En rénovation au moment de ma visite, c’est normalement le plus important complexe culturel du pays.

Le cimetière Christophe-Colomb

Aménagé en 1871, ce cimetière renferme 800 000 sépultures (de 1:00 à 3:27). On y pénètre par le portique néo-roman dessiné par Calixo Loira en 1870.

Contrairement au Québec — où on creuse la terre pour y placer les tombes — ce cimetière est entièrement minéral. Extérieurement, presque tout est en marbre de Carrare, le plus cher au monde.

Pour ajouter le corps d’un autre membre de la famille, on retire la pierre tombale en marbre en la soulevant par les quatre anneaux qui y sont presque toujours fixés.

À 1:16, c’est une pietà en bas-relief que la sculptrice cubaine Rita Longa (1912-2000) réalisa en 1957 pour décorer le panthéon en marbre noir de la famille Aquilera.

Les tombes sont ordonnées selon un damier qui facilite à la fois la circulation et la recherche d’une tombe en particulier.

Le long de l’allée centrale sont alignées des monuments impressionnants, comme celui en hommage aux 28 pompiers décédés lors du grand incendie de mai 1890 (de 1:28 à 1:42).

Presqu’en face (de 1:44 à 1:48), il s’agit d’une tombe Art déco conçue en 1926 par les architectes Evelio Govantes et Félix Caborrocas, en l’honneur du couple Catalina Lasa et Juan-Pedro Baró.

Mme Lasa avait épousé en premières noces Pedro-Estevez Abreu, l’ainé du Premier Vice-président du pays. Elle fut la première femme cubaine à divorcer en vertu d’une loi votée en 1917. À Paris, elle épousa en secondes noces Félix Caborrocas, un riche propriétaire terrien de Cuba. Ils vécurent dans la résidence qu’on peut voir de 0:31 à 0:34.

Les portes de leur mausolée ont été dessinées par le bijoutier et verrier français René Lalique.

Au centre du cimetière, se trouve une petite chapelle néo-byzantine (de 1:55 à 2:00) dont l’autel est décorée d’une haute fresque ayant pour thème le Jugement dernier, du peintre cubain Miguel Melero (1836-1907).

On y trouve de nombreuses sépultures collectives, comme ce Panthéon aux Forces navales révolutionnaires (de 2:47 à 2:50).

Se voisinent sans discrimination, révolutionnaires et colonels anticommunistes, écrivains idéalistes et entrepreneurs véreux, personnages illustres et simples citoyens. Chrétiens et Juifs, Blancs et Noirs, reposent ici en paix.

Certaines de ces tombes sont vides. Cela peut s’expliquer de différentes manières. Il peut s’agir évidemment de familles qui ont emporté les restes de parents décédés en fuyant la révolution. Mais dans un pays où règne à la fois une grande pauvreté et un mépris des inégalités sociales, le pillage des mausolées les plus somptueux (à 2:12) est une possibilité qu’on ne peut pas exclure. De plus, certains rites animistes, exigerait l’utilisation d’ossements humains.

Le cimetière chinois

Immédiatement au sud-ouest du cimetière Christophe-Colomb se trouve un minuscule cimetière réservé à la minorité chinoise (de 3:31 à 3:52).

Contrairement à son immense voisin — dont les sépultures sont presque toutes en marbre italien — celles de ce cimetière-ci sont en matériaux plus pauvres.

On y trouve quelques mausolées mais la plupart des tombes ressemblent à des cercueils rectangulaires blancs déposés sur le sol, chapeautés d’une mince pierre tombale.

Le jardin zoologique

Le zoo de La Havane (de 4:15 à 5:15) héberge une bonne variété d’animaux. Chaque ajout d’une nouvelle espèce animale suscite un événement médiatique dans la capitale cubaine.

Mais ce zoo est mal entretenu. Les alligators et crocodiles préfèrent se reposer sur l’herbe que de nager dans l’eau verte et opaque à leur disposition. Le postérieur de certains singes est taché de matières fécales. Les cages des gros oiseaux sont grises et poussiéreuses.

En dépit de ces lacunes, les animaux y vivent une existence paisible et le zoo dispose de quelques manèges qui font la joie les petits.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Musée napoléonien de La Havane

Publié le 8 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 4 minutes

 
Hors de France, un des plus importants musées rendant hommage à Napoléon Bonaparte se trouve à La Havane. Depuis sa création en 1961, le musée est hébergé dans le Palais « La Dolce Dimora » (La Douce demeure), situé à deux pas de l’université.

C’est dans cette bâtisse néo-florentine qu’habitait Orestes Ferrara (1876-1972). Cet avocat d’origine italienne fit une brillante carrière politique à Cuba où il occupa, entre autres, le poste de Secrétaire d’État.

Celui-ci commanda la construction de son palais aux architectes Evelio Govantes et Félix Cabarrocas, responsables également du Capitolio de La Havane, construit à la même époque.

Dans sa presque totalité, le contenu du musée est constitué de la collection personnelle du magnat du sucre Julio Lobo. À la révolution, c’était l’homme le plus riche de Cuba. D’origine vénézuélienne, celui-ci dépensa une partie de sa fortune (estimée à 200 millions$) à écrémer les mises aux enchères européennes d’objets liés à Napoléon Bonaparte.

En dépit du fait que ce financier partageait certaines des idées révolutionnaires, il finit par quitter le pays en 1960. Une petite partie de sa collection fut dispersée mais l’essentiel fut conservé pour devenir le Musée napoléonien de La Havane.

Ce musée possède plus de 7400 pièces, presque toutes de premier choix : peintures, gravures, sculptures, mobilier de style empire français, costumes, armes, et pièces de monnaie.

Parmi les trésors du musée, on trouve un manuscrit de Bonaparte écrit au cours de la campagne d’Italie, plus précisément le 17 mars 1796 (à 0:40), une mèche de cheveux de l’empereur (à 0:47), une de ses molaires, un brosse à dent lui ayant appartenu (à 0:49) et son célèbre bicorne (à 1:45).

On trouve au musée deux autres objets précieux : la montre de poche de Napoléon (à 0:45) et son masque mortuaire (à 1:00). Ces deux objets ont été amenés à Cuba par le médecin Francois-Carlo Antommarchi, qui fut le médecin personnel de Napoléon sur l’île Sainte-Hélène.

Quelques instants après le décès de Bonaparte, ce médecin réalisa un moulage qu’il amena dans ses bagages en émigrant à Santiago de Cuba vers 1838.

La montre de l’empereur, ramenée par ce médecin, fut transmise à ses descendants. En 1959, toujours à Santiago, ils l’offrirent en cadeau de noces à Raúl Castro (le président actuel de Cuba). Ce dernier la déposa au Musée en mémoire de son épouse, Vilma Espín Guillois, après le décès de cette dernière en 2007.

Invitée à la réouverture du musée en 2011 (après trois ans de rénovations), Alix de Foresta — veuve de Louis-Marie Bonaparte, descendant du frère cadet de l’empereur — a également contribué à l’enrichissement du musée par le don d’un service en porcelaine (à 1:18).

Au quatrième étage du bâtiment, la bibliothèque (de 1:22 à 1:27) contient environ 5 000 volumes en français, en espagnol et en anglais sur l’épopée révolutionnaire et impériale française.

Le musée ne veut pas servir le culte du militarisme, mais vise plutôt à rendre hommage à un personnage qui a contribué à la diffusion des idées révolutionnaires d’égalité entre les hommes.


Post-scriptum : Contrairement à ce qu’affirme le guide Michelin consacré à La Havane, la toile « Préparation du sacre de Napoléon » de Jehan-Georges Vibert (à 0:26) est ici une reproduction puisque l’original, en meilleur état, a été vendu par Sotherby le 24 avril 2009 à un collectionneur privé.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Cinq participants aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

Publié le 7 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 1 minute
« Naître avec le soleil » (Premières Nations de l’Est et du Labrador, Canada )
« Hamamatsu, ville créative » (Hamamatsu, Japon)
« Ville vivante » (Arrondissement montréalais de Ville-Marie)
« Une colombe pour la paix » (Ville d’Hiroshima, Japon)
« L’arbre de la famille » (Arrondissements montréalais de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et de Rosemont-La Petite Patrie)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/13,0 — ISO 400 — 16 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 23 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’hôtel Nacional de La Havane

Publié le 6 septembre 2013 | Temps de lecture du texte : 1 minute

 
Tournant le dos au détroit de Floride, l’hôtel Nacional a été construit à La Havane en 1930, dans la partie nord-est du quartier de Vedado, plus précisément sur un pic rocailleux situé près du Malecón, cette route qui longe la mer.

Pendant longtemps, ce fut l’hôtel le plus prestigieux de la capitale cubaine. Ses attraits comprennent une luxueuse salle de banquet, deux bons restaurants au sous-sol et un jardin, à l’arrière, qui offre une vue magnifique du détroit de Floride.

Le diaporama s’ouvre par une vue arrière de l’hôtel, tel que vu du Malecón. À 0:05, c’est l’allée qui mène à l’entrée de l’établissement, du côté opposé.

Les jeudis et samedis soirs, des membres du Buena Vista Social Club se produisent au Salón 1930 (à 0:08). De 0:10 à 0:15, il s’agit de ce jardin qui surplombe la mer.

Le reste du diaporama donne un aperçu du spectacle de cabaret qui y est présenté tous les soirs de 22h à minuit.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel