Les amphibiens aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

Publié le 1 septembre 2013 | Temps de lecture : 3 minutes

Introduction

On dit d’une chose qu’elle est amphibie lorsqu’elle peut vivre ou se déplacer sur terre et dans l’eau.

Les amphibiens — appelés autrefois batraciens — sont des animaux qui débutent généralement leur vie sous la forme d’une larve aquatique dotée de branchies (tout comme les poissons), mais qui se métamorphose plus tard en une forme adulte habituellement dotée de poumons et respirant à l’air libre.

Sur terre, les amphibiens préfèrent les habitats humides, car ils doivent éviter l’assèchement de leur peau, qui leur sert de surface respiratoire secondaire : certaines espèces sont même dépourvues de poumons et respirent exclusivement par la peau.

Leurs exigences élevées en matière de reproduction en font des animaux extrêmement vulnérables aux changements de leur habitat : ils sont donc de très bons indicateurs écologiques. Dans les dernières décennies, il y a eu un déclin spectaculaire de leur nombre à travers le monde, du fait de la pollution.

Atlanta

Détail de « Fragiles grenouilles » (Ville d’Atlanta, États-Unis)

Afin de contribuer à sauvegarder une de ces espèces (la grenouille Gopher), le Jardin botanique d’Atlanta a mis sur pied un programme de réinsertion de cet animal dans une aire protégée.

En vertu de ce programme, deux milles de ces grenouilles ont été relâchées dans la nature depuis six ans.

Sherbrooke

« Un petit pont pour l’homme, un grand pas pour la biodiversité ! »
(Ville de Sherbrooke, Canada)

Situé à proximité de Sherbrooke, le lac Brompton est peuplé de milliers de grenouilles. À chaque printemps, au cours d’une nuit brumeuse, ces grenouilles migrent vers un marais à proximité qui leur sert d’aire de reproduction.

Malheureusement, la route 220 sépare le marais du lac et se trouve donc dans le corridor de migration emprunté par les amphibiens. À chaque printemps, un grand nombre de grenouilles étaient écrasées en traversant cette route.

Les autorités ont donc décidé de construire une traverse sous cette route; ainsi des tunnels ont été aménagés pour permettre aux amphibiens de se rendre en toute sécurité au marais. Cette mesure — une première au Canada — a permis de protéger tout l’écosystème marécageux, riche en leurs prédateurs, les couleuvres.

Barcelone

« La salamandre selon Gaudí » (Ville de Barcelone, Espagne)
La salamandre du Park Güell, à Barcelone

De manière générale, les 7 000 espèces d’amphibiens sont à 90% des grenouilles et des crapauds : le reste est constitué principalement de salamandres.

Ce sont ces dernières que la ville de Barcelone a choisi de mettre en vedette en créant une mosaïculture inspirée de celle qui sert de fontaine au Park Güell.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 et objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les trois premières photos), Canon Powershot G6 (dernière photo)
1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 27 mm
4e  photo : 1/1250 sec. — F/2,2 — ISO 50 — 7,2 mm


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Un commentaire à Les amphibiens aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

  1. Manny Martins dit :

    C’était un « regalo » pour moi et mon épouse les voir se promener, près de Meschede (ville allemande de Westphalie), avant de venir au Canada. Pour dire qu’il y a encore des obsédés que veulent détruire cette belle planète !!

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