Des floralies aux mosaïcultures

Publié le 12 août 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
Entrée des Mosaïcultures Internationales de Montréal
« Ces fermiers qui nourrissent la planète ! » (California Polytechnic State University)
Sur le circuit des mosaïcultures
Passerelle aménagée pour admirer l’Arbre aux oiseaux

Les Floralies

Les floralies sont expositions florales. Certaines d’entre elles se spécialisent dans la présentation d’une seule variété de plantes — des tulipes à Keukenhof, aux Pays-Bas, par exemple — ou d’un mode culture.

Dans de nombreux cas, ces événements ont évolués, passant de simples expositions de plantes à des présentations de jardins de plus en plus sophistiqués.

Tout comme les festivals de films peuvent se transformer en compétitions internationales organisées dans différentes villes à travers le monde, les floralies peuvent également être ouvertes à la participation de différentes villes ou de différents pays.

Et, contrairement aux Expositions internationales ou aux Jeux olympiques, des Floralies internationales peuvent se tenir simultanément dans différentes villes.

Au fur et à mesure que de nouvelles villes entreprennent d’organiser des floralies internationales, cette concurrence croissante a amené d’autres villes à annuler la tenue de leurs floralies.

Les Mosaïcultures

La mosaïculture est l’art d’assembler différents matériaux afin de réaliser des motifs ou du texte selon un dessin préétabli. Les plantes sont choisies selon la couleur de leurs fleurs ou de leur feuillage, de même que pour le caractère régulier et prévisible de leur croissance.

Cet art s’est développé en Europe avec la mode des parterres en broderie, dont la popularité a culminé avec ces jardins rococo en forme de tapis persans.

Au XXe siècle, la mode des jardins à la française a déclinée au profit des jardins à l’anglaise, ces derniers étant plus conformes à notre conception contemporaine des rapports entre l’homme et la nature. Si bien que la mosaïculture — qui asservit la nature aux dessins de l’homme — a périclité.

Elle connait un regain de popularité, principalement à cause de l’intérêt du public pour les mosaïcultures tridimensionnelles.

N’importe quelle ville peut organiser des mosaïcultures et les tenir à la fréquence qu’elle voudra. Toutefois, la tenue de Mosaïcultures Internationales — tout comme pour les Jeux olympiques — est décidée par un Comité international. Jusqu’ici, elles ont eu lieu aux trois ou quatre ans.

Celles-ci sont nées à Montréal en 2000. Les éditions suivantes se sont tenues à Montréal (de nouveau en 2003), à Shanghai (en 2006), à Hamamatsu (en 2009) et à Montréal (cette année).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 45 mm F/1,8 (la deuxième photo) et objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 45 mm
3e  photo : 1/3200 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm


Liste de tous les textes relatifs aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

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5 commentaires à Des floralies aux mosaïcultures

  1. Manny Martin dit :

    En 1975 et 76, je travaillais au stade olympique et parfois, je m’en allais avec mon épouse et mon fils visiter le jardin Botanique. La dernière fois, c’était avec l’exposition de l’Arche de Noé, de laquelle je garde encore de belles photos.

    C’est un plaisir lire vos articles, monsieur Jean-Pierre Martel

  2. Sandy Coutenot dit :

    AU JARDIN DES POETES, IL Y A AUSSI LE VERT…

    Le vert de l’arbre qui se décline en plusieurs nuances pour nous apporter une mosaïque de couleurs.

    Créer une mosaïque de couleurs sur ces grands arbres verts, c’est leur donner le Ton, juste le Temps d’une Saison, juste le Temps d’une Exposition.

    Créer une mosaïque de couleurs sur ces grands arbres verts, c’est comme sélectionner une note de musique et ajouter le Son à une Chanson, sans être rythmés par les Saisons.

    Toutefois, du haut de ces arbres immenses, taillés, sculptés, tournent et s’emmêlent nos humeurs. Grimpons sur ces arbres pour observer un Monde lunatique où il n’y a rien de magique !

    Comment sélectionner le sien, l’arbre de sa Vie qui nous aiderait à devenir Observateur du Monde pour être en même Temps, Observateur puis Acteur de sa propre Vie ?

    Avez-vous trouvé, dans ce jardin, l’arbre sur lequel nous pourrions encore nous appuyer ?

    Un grand arbre vert, magique, féérique, garni de guirlandes pour orner notre Vie de couleurs : et comment trouver la couleur, la bonne couleur pour être dans l’état d’apprécier la Nature, pour se fondre avec Elle et s’y confondre ?

    Bref, comment trouver la bonne guirlande pour être en Harmonie avec la Nature ?

  3. Manny Martins dit :

    Je crois que les humains ne sont pas prêts; en tout cas, de ci tôt!!
    Même que pour la majorité le nome (humain) ça va pas avec leur vrai nature. Très beau texte Sandy.

  4. Sandy Coutenot dit :

    Même sans guirlande, en dégageant puis en échangeant certaines de nos couleurs, c’est déjà un bon début pour s’entendre avec certains membres et être en Harmonie avec Soi-même !

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