FrancoFolies 2013 : Jour 6

Publié le 20 juin 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
Kevin Parent
Cardinal
Aqua Negra
Fauve
Ponctuation

Puisque je travaillais jusqu’à 21h, je suis arrivé vers 21h30 à la Place des festivals, où Kevin Parent donnait le grand spectacle de la soirée.

Depuis des années, toutes mes photos sont prises à main levée. Conséquemment, celles prises à une grande distance manquent parfois de netteté. Dans la vidéo du grand spectacle d’hier, c’était le cas des photos d’Isabelle Boulay et de Laurence Jalbert. Mais aujourd’hui, j’ai été agréablement surpris de voir, à l’écran de mon ordinateur, la netteté de la photo de Kevin Parent, pourtant prise sur la rue Balmoral, à 40m du chanteur.

Durant la première moitié de ce spectacle, le groupe Cardinal se produisait sur l’esplanade de la Place des Arts. Dans le programme du festival, on qualifie leur musique de rock indé francophone. Ils m’ont fait penser à un rock progressif plutôt mélodieux. J’ai trouvé le tout suffisamment intéressant pour me procurer leur premier enregistrement, composé de six morceaux, produit à compte d’auteur.

À 22h, deux spectacles entraient en concurrence avec la seconde moitié de celui de Kevin Parent. D’abord le duo hip-hop montréalais Aqua Negra sur la scène La Presse+. Puis, sur la scène Loto-Québec, un groupe français d’avant-garde appelé Fauve.

Dans ce dernier cas, c’est ce que j’ai vu de plus original depuis le début des FrancoFolies. Imaginez une scène peu éclairée, au fond de laquelle on projette des photos glauques. La scène elle-même est peuplée de musiciens (surtout des claviéristes) et de leurs ombres.

Entre eux, d’un pas alerte, se promène un récitant (qu’on distingue dans la photo ci-dessus par le capuchon qu’il porte). Celui-ci ne chante pas : il débite rapidement, de manière non rythmée, le récit de ses angoisses et de ses pensées.

Après dix minutes, j’en avais assez. Mais à bien y penser, j’avais tort; il s’agit au contraire d’un concept très intéressant, qui s’apparente à une installation de sculpture contemporaine.

À 23h, la scène Ford accueillait le duo rock garage Ponctuation.

Mes préférés : Fauve (or, malgré tout) et Cardinal (argent).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 150 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 40 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1250 — 40 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/4,8 — ISO 2000 — 85 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 800 — 40 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : le spectacle « 25 ans, 25 artistes, 25 chansons »

Publié le 19 juin 2013 | Temps de lecture : 3 minutes


 
Le clou de l’édition 2013 des FrancoFolies de Montréal fut le spectacle « 25 ans, 25 artistes, 25 chansons ». Dans le passé, j’ai souvent été déçu par de telles commémorations; elles ont tendance à céder à la nostalgie et à l’auto-gratulation ennuyeuse. Ce ne fut pas le cas.

Au lieu de longs discours ou des rappels nostalgiques du bon vieux passé, vingt-cinq artistes ont été invités à présenter la chanson qui les a rendus célèbres.

Pas de duo, pas de chanson reprise par d’autres, pas de nouvelle orchestration déroutante, simplement deux heures de grands succès originaux par leurs créateurs. Tout au plus, à la fin, les artistes chanteront en chœur Un musicien parmi tant d’autres d’Harmonium.

Au programme :
• Karim Ouellet : L’amour
• Ariane Moffatt : Point de mire
• Richard Séguin : Journée d’Amérique
• Corneille : Parce qu’on vient de loin
• Lisa LeBlanc : Ma vie c’est d’l’marde
• Daniel Lavoie : Tension attention
• Mara Tremblay : Tout nue avec toi
• Mes Aïeux : Dégénération
• Luc de Larochellière : Cash City
• Dumas : Tu m’aimes ou tu mens
• Isabelle Boulay : Le saule
• Yann Perreau : Beau comme on s’aime
• Laurence Jalbert : Tomber en amour
• Stefie Shock : Je combats le spleen
• Michel Rivard : Libérez le trésor
• Pierre Lapointe : Deux par deux rassemblés
• Dan Bigras chanteur : Tue-moi
• Paul Piché : Sur ma peau
• Vincent Vallières : On va s’aimer encore
• Les Respectables : Amalgame
• Damien Robitaille : Mot de passe
• Loco Locass : Délivrez-nous des Libéraux
• Daniel Boucher : La Désise
• Marjo : Provoquante
• Éric Lapointe : Loadé comme un gun

Au cours de la prestation de Daniel Boucher, une poignée d’artistes ont accepté de faire du slam (ou crowd surfing) — c’est-à-dire de naviguer sur la foule, échangés de main à main par différentes personnes de l’assistance — dont Daniel Boucher lui-même. Sur le dos, micro à la main, celui-ci a continué d’animer cette partie du spectacle sans trop savoir où il aboutirait. Finalement tout s’est bien passé et les participants sont tous revenus à bon port, sains et saufs, ravis de leur expérience.

Bref, ce fut une soirée exceptionnelle, dont la vidéo ci-dessus donne un aperçu.


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 5

Publié le 18 juin 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
MeLL
Marcie
Bambino et ses musiciens
Un guitariste de Bambino
Sarahmée et son collègue
Carl-Éric Hudon
Fermin Muguruza et ses musiciens

Quelle journée extraordinaire.

Je me suis rendu sur le site des FrancoFolies une première fois à 17h, croyant qu’il s’y déroulait quelque chose. Je n’ai rien vu d’autre que des tests de son en préparation du spectacle principal de ce soir.

Après être parti souper à la maison, je suis revenu à 19h pour voir la soliste française MeLL donne un spectacle rock très ‘années 1950’, plein d’entrain et d’humour. Au même moment, sur l’esplanade de la Place des Arts, Marcie (lauréate 2013 à Petite-Vallée) présente un tour de chant tout en douceur à partir de ses compositions et de ballades françaises. Pendant ce temps, la scène Hydro-Québec reçoit Bambino, un chanteur du Niger, accompagné de ses musiciens.

L’an dernier, au Festival de Jazz de Montréal, j’avais beaucoup apprécié Sidi Touré et ses musiciens — originaires du pays voisin, le Mali — et dont la musique comporte de nombreuses similitudes avec celle de Bambino.

À 20h, les festivaliers sont également sollicités par trois spectacles simultanés. Les amateurs de Hip-hop sont invités à voir Sarahmée (la sœur de Karim Ouellet). Pendant ce temps, un peu plus loin, on peut entendre le folk-pop hypnotique de Carl-Éric Hudon. Et enfin, sur la scène Ford, le chanteur basque Fermin Muguruza fait danser son auditoire sur des rythmes de ska et de reggae.

Il est à noter que le programme du Festival (page 59) précise que dans ce dernier cas, le chanteur est accompagné d’un groupe 100% féminin : la photo ci-dessus prouve bien qu’on peut à la fois être féminin et porter la barbe ou la moustache.

Hier soir, j’ai raté Lynda Thalie, croyant que son spectacle avait lieu en salle. Cette fois-ci, je n’ai pas voulu risquer de manquer le spectacle principal de la journée. Je me suis pointé vingt minutes d’avance à la Place des festivals, mais celle-ci était déjà noire de monde.

Il s’agissait d’une célébration du 25e anniversaire des FrancoFolies, le plus gros festival de musique francophone au monde. J’ai ramené tellement de photos du spectacle « 25 ans, 25 artistes, 25 chansons » que celui-ci ferai l’objet d’une publication ultérieure.

De telles commémorations cèdent parfois à la nostalgie et l’auto-gratulation ennuyeuse. Ce ne fut pas le cas.

Les artistes ont successivement présenté la chanson qui les a rendus célèbres. Ce fut un show extraordinaire, dont je vous reparlerai.

Mes préférés aujourd’hui : « 25 ans, 25 artistes, 25 chansons » (or et argent) et Bambino (bronze).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/250 sec. — F/5,4 — ISO 1600 — 128 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 150 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/4,2 — ISO 400 — 49 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 640 — 40 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/5,2 — ISO 3200 — 114 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 40 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 4

Publié le 17 juin 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
Alex Beaupain
Mysk
Isabel Tassé
Philippe Brach
Cyndy Bédard
Set & Match
Ben Mazué
Rouge Pompier
Gardy Fury
Le Couleur

C’est un dimanche pluvieux, et plutôt froid pour ce temps de l’année.

Le programme débute à 17h par Alex Beaupain. Dans la grande tradition de la chanson française, M. Beaupain chante l’amour, le tout entrecoupé de présentations humoristiques. Bref, un spectacle sympathique, de la part du lauréat 2008 du Grand-prix international du disque de l’Académie Charles-Cros.

À 18h, pour au moins la deuxième année consécutive, les FrancoFolies font une place de choix à de jeunes talents franco-ontariens. Au total huit exécutants nous présenteront chacun leur numéro dans un gala sans prétention animé par Patrick Groulx.

À 19h, les festivaliers sont sollicités par trois spectacles. Originaire du Liban, Mysk (gagnant du prix Vision Diversité 2012), nous présente une musique du monde vive et ensoleillée. Pendant ce temps, on peut entendre les trois gagnants de cette année du concours « Ma première Place des Arts », soit Isabel Tassé (excellente), Philippe Brach et David Fleury (que je n’ai pas vu, trop occupé que j’étais à courir plusieurs lièvres à la fois). Finalement, Cindy Bédard présente un tour de chant country et folk-rock.

À 20h, trois autres spectacles. La grande scène Ford accueille le duo Rouge Pompier qui nous livre un rock lourd et pesant qui m’a laissé indifférent. Au même moment, les Français de Set & Match y vont d’un spectacle Hip-hop et rap qui sera présenté en rappel ce soir à 22h. Pour terminer, Ben Mazué nous revient sur la scène Loto-Québec (il était hier au Pub Richard’s).

À 21, sur l’Esplanade de la Place des Arts, Gardy Fury brule la scène dans un spectacle dansant tenté de pop, de funk, de reggae et de disco.

Je quitte le site des FrancoFolies vers 22h30, après avoir entendu Le Couleur (sic) nous livrer de la musique disco un peu trop fade à mon goût.

Mes préférés de la journée : Mysk, Gardy Fury, et Alex Beaupain.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
  1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 150 mm
  2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 145 mm
  3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 150 mm
  4e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 150 mm
  5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 58 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 40 mm
  7e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 96 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 40 mm
  9e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 40 mm
10e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 150 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 3

Publié le 16 juin 2013 | Temps de lecture : 4 minutes
Rommel Ribeiro
Sophie Vaillancourt
Ben Mazué
Francesca Blanchard
Pierre Kwenders
Jean-Marc Couture
Mathieu Lippé
Féfé
Maxime Landry
Émile Proulx-Cloutier
Jason Bajada
Zaho
Gazoline

Aujourd’hui il fait 25 degrés Celsius, il fait beau et le site des FrancoFolies est plein de monde.

Le programme débute à 17h par Rommel Ribeiro, vainqueur du Grand Prix de la Diversité de Montréal 2010-11 et Révélation Radio-Canada 2012-13. Né au Brésil en 1987 et immigré au Québec depuis l’âge de 19 ans, M. Ribeiro présente un tour de chant en portugais et en français. Avec son répertoire dansant et ses présentations sympathiques, l’artiste a tôt fait de séduire son auditoire.

Une heure plus tard, sur la Place des festivals, Sophie Vaillancourt présente un spectacle plaisant composé de musique pop mélodieuse.

A 19h les festivaliers avaient le choix entre Ben Mazué (de France), Francesca Blanchard (des États-Unis) et Pierre Kwenders (du Congo). Lauréat du prix Félix-Leclerc 2012, Ben Mazué est un auteur-compositeur qui utilise le slam (à la Grand corps malade), le hip-hop, et tout autre style afin d’assurer la primauté du texte. Francesca Blanchard propose essentiellement des ballades de style folk. Quant à Pierre Kwenders, dont la timidité fait qu’il chante souvent dos au public, ses compositions bercent l’auditoire sur un rythme éclectique (souvent africain).

À 20h, encore trois spectacles. En vedette, Jean-Marc Parent présente sa pop énergique à une foule immense, conquise d’avance et réunie devant la scène Ford (sur la rue Sainte-Catherine). Au même moment, devant un public comprenant moins d’adolescents, Mathieu Lippé — grand gagnant des Francos de Granby en 2011 — jongle avec les mots sur une musique plaisante. Puis Féfé (de France) présente un excellent spectacle de blues puissant devant une foule enthousiaste.

Troisième chanteur à avoir connu la célébrité grâce à Star Académie (après Sophie Vaillancourt et Jean-Marc Couture, plus tôt aujourd’hui), Maxime Landry est en vedette pendant plus de 90 minutes, à partir de 21h, sur la Place des festivals. Sur la photo ci-dessus, il interprète une chanson dédiée à son père décédé.

Pendant la première heure du spectacle de M. Landry, Émile Proulx-Cloutier lui fait concurrence sur l’Esplanade de la Place des Arts. Cet artiste, connu comme comédien, est aussi un bon musicien et un remarquable interprète. Ses textes intelligents (souvent politiques) sont portés par une diction exemplaire.

Au cours de la seconde moitié du tour de chant de Maxime Landry, à l’autre extrémité du site des FrancoFolies, Jason Jabada présente une musique pop qui ne m’a rien dit. Au même moment (mais avec 17 minutes de retard), la chanteuse algérienne Zaho présente du hip-hop.

À 23h, la scène Ford s’anime avec le jeune trio Gazoline (à ne pas confondre avec le groupe punk rock français du même nom). Originaire du Saguenay, celui en vedette aux FrancoFolies est formé d’un batteur et de deux guitaristes qui font preuve d’une remarquable assurance scénique en dépit de leur âge (ils sont au tout début de la vingtaine). Je soupçonne que plus jeunes, ils se sont beaucoup pratiqué devant leur miroir puisqu’ils maîtrisent parfaitement la mimique et la gestuelle des groupes heavy métal. Bref, un bon show.

Mes préférences aujourd’hui : Féfé (or), Émile Proulx-Cloutier (argent), puis Gazoline et Ribeiro (bronze ex-æquo).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
  1re photo : 1/80 sec. — F/5,0 — ISO 250 — 40 mm
  2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 150 mm
  3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 150 mm
  4e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
  5e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 150 mm
  6e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 145 mm
  7e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 150 mm
  8e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 150 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 40 mm
10e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
11e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 150 mm
12e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 150 mm
13e  photo : 1/125 sec. — F/4,6 — ISO 2500 — 70 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , , , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 2

Publié le 15 juin 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
Mario Peluso
Jipé Dalpé
La Bestiole
Joaquin Diaz
Zaho
Pandaléon
David Giguère
Dumas

La Bronze
Manu Militari
Gros Méné

Voici ma récolte de photos prises au deuxième jour des FrancoFolies 2013. En vedette, ce soir-là, Dumas et ses invités (Fanny Bloom et Les Trois Accords).

Je suis arrivé sur le sité à la toute fin du spectacle de l’auteur-compositeur Mario Peluso et je suis parti au début de celui de Gros Méné.

Les deux spectacles que j’ai le plus appréciés furent celui de Jipé Dalpé et Dumas.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
  1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 150 mm
  2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 150 mm
  3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 58 mm
  4e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 45 mm
  5e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 40 mm
  7e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 140 mm
  8e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 150 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 40 mm
10e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 150 mm
11e  photo : 1/200 sec. — F/5,2 — ISO 6400 — 114 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

2 commentaires

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 1

Publié le 14 juin 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
Fanny Bloom (la 2e personne à gauche) et ses musiciens
La Grande Sophie

Ariane Moffat

Les FrancoFolies de Montréal célèbrent cette année leur 25e anniversaire. Et pour le spectacle d’ouverture, on a fait les choses en grand.

On annonçait un spectacle d’Ariane Moffat. En réalité, pour le même prix (soit rien du tout) on avait droit à trois spectacles d’une heure — respectivement de Fanny Bloom, de La Grande Sophie et de Marie-Pierre Arthur — suivis de 90 minutes consacrées à Ariane Moffat, en grande forme, chantant devant une assistance qui savait par cœur les paroles de toutes ses chansons.

La vedette de la soirée a eu droit à une sonorisation plus puissante (des graves qui faisaient vibrer les cages thoraciques) et, au moment de « Je veux tout », à un canon qui a fait pleuvoir des confettis sur une bonne partie de la foule, immense, qui s’était amassée pour l’entendre.

Ma préférence a été à Marie-Pierre Arthur. Celle-ci a offert un spectacle d’une énergie communicatrice qui m’a beaucoup plus.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 145 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 150 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 102 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

3 commentaires

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 1 – Les passe-temps électroniques

Publié le 14 juin 2013 | Temps de lecture : 1 minute
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Durant les entractes, comment passe-t-on le temps aux FrancoFolies ? Certains se photographient. D’autres naviguent sur l’internet. Les enfants jouent pendant que des adultes s’informent de leurs expériences sur le site.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 640 — 40 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/5,5 — ISO 1250 — 135 mm
3e  photo : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 40 mm
4e  photo : 1/50 sec. — F/9,0 — ISO 6400 — 40 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| FrancoFolies, Sociologie | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’importance stratégique des gaz de schiste pour les États-Unis

Publié le 13 juin 2013 | Temps de lecture : 5 minutes

Prix du pétrole depuis 1861
 
L’économie américaine s’est principalement développée à une époque où importer un litre de pétrole de l’autre bout du monde et le raffiner chez soi coûtait moins cher qu’importer un litre d’eau embouteillée.

Au début des années 1970, lorsque les pays producteurs de pétrole ont fait savoir que le pillage de leurs hydrocarbures avait assez duré, l’augmentation du prix du pétrole brut a provoqué une importante sortie de devises au profit des pays producteurs.

Pour pallier à cela, tous les pays se sont lancés dans des programmes d’économie d’énergie qui ont connu plus ou moins de succès. Et lorsque la menace de changements climatiques s’est précisée, des pays européens ont entrepris de modifier leur structure industrielle de manière à moins dépendre du pétrole.

Mais les États-Unis ont choisi une voie différente, celle de chercher par tous les moyens à revenir aux beaux jours du pétrole peu dispendieux.

Après avoir tenté sans succès de faire main basse sur le pétrole vénézuélien, après avoir favorisé l’exploitation pétrolière dans le golfe du Mexique (et refroidi l’ardeur des pétrolières à la suite de la catastrophe qui y est survenue), après avoir réussi à lever l’embargo mondial frappant le pétrole irakien sans toutefois réussir à inonder les marchés mondiaux de pétrole en provenance de ce pays, finalement les États-Unis ont réduit leur dépendance au pétrole du Moyen-Orient en le remplaçant par du pétrole canadien.

Si cette clientèle est très importante pour l’économie canadienne, cela ne change pas grand-chose pour les États-Unis qui ont remplacé une dépendance par une autre. Tout au plus, peuvent-ils se consoler en se disant que le Canada est un pays qui ne se servira pas de cet argent pour financer des attaques terroristes en sol américain. Bien mince consolation.

Après des années au cours desquelles ils ont prié pour que Dieu bénisse l’Amérique, il semble bien que finalement le Très-Haut a daigné Se pencher sur leur sort.

Depuis quelques années, la fracturation hydraulique a révolutionné l’extraction du gaz naturel. En brisant cette roche feuilletée qu’est le schiste et en libérant la multitude de petites poches de gaz qui s’y trouvent, ce procédé a permis en dix ans de faire passer de 2% à 37% la proportion de gaz de schiste dans la production totale de gaz naturel aux États-Unis.

En 2011, on comptait dans ce pays 493 000 puits actifs — dont 93 000 au Texas et 71 000 en Pennsylvanie — faisant des USA le premier producteur mondial de gaz naturel.

Même si chaque puits de gaz de schiste perd de 3,6 % à 7,9 % de son méthane dans l’atmosphère (c’est 30 % à 200 % de plus qu’un puits conventionnel), le risque le plus important de ce mode d’extraction est, de loin, la contamination possible des nappes phréatiques. C’est pourquoi cette industrie doit être sévèrement encadrée, ce qui est possible grâce à l’expérience acquise jusqu’ici.

En dépit de ce risque, qu’est-ce qui explique l’engouement américain pour cette industrie ?

D’abord, la création d’emplois : 1,7 million de postes ont été créés, essentiellement dans le secteur de la logistique.

Deuxièmement, le gaz de schiste augmente la compétitivité industrielle des États-Unis. En effet, le gaz naturel de ce pays est trois fois moins cher qu’en Europe et quatre fois moins cher qu’au Japon.

Non seulement cela permet aux entreprises américaines qui carburent au gaz de fabriquer à moindre coût et d’avoir de meilleurs prix de revient, mais cela force les fournisseurs d’autres sources d’énergie à baisser leurs prix afin de demeurer compétitifs.

Troisièmement, en diminuant la dépendance des États-Unis à l’égard du pétrole importé, on diminue le déficit commercial qui, autrement, serait encore plus élevé. En 2010, ce déficit colossal se chiffre à 498 milliards$ dont le tiers est représenté par l’importation de carburant fossile (Note : lorsqu’on tient compte de nos produits intérieurs bruts respectifs, le déficit commercial du Québec est 2 à 3 fois plus élevé que celui des États-Unis).

Quatrièmement, ils mettent l’économie chinoise à leur merci. Non seulement les États-Unis sont-ils un client important pour la Chine mais celle-ci dépend de la Pax Americana pour assurer la sécurité de ses approvisionnements maritimes.

Plus les États-Unis se libèrent de leur dépendance du Moyen-Orient, plus la Chine pourrait avoir à se débrouiller elle-même si cette région devient une poudrière. Et si elle ne l’est pas, plus les Américains auront intérêt à ce qu’elle le devienne…

Référence : Yergin D. La nouvelle donne énergétique. La Revue 2012; 28: 44-5.

Un commentaire

| Géopolitique | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Six autres pivoines

Publié le 12 juin 2013 | Temps de lecture : 1 minute
Pivoine herbacée hybride ‘Many Happy Returns’
Pivoine ‘Red Pod’
Pivoine de Chine ‘Abalone Pearl’
Pivoine herbacée hybride ‘White Innocence’
Pivoine de Chine ‘Adolphe Rousseau’
Pivoine arbustive ‘Spring Carnival’

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 20mm F/1,7
1re photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 20 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 20 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 20 mm
4e  photo : 1/3200 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 20 mm
5e  photo : 1/640 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 20 mm
6e  photo : 1/640 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 20 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel