Festival de musique Montréal baroque 2013 : Jour 1

Publié le 22 juin 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
L’opéra Motezuma

La onzième édition du festival de musique baroque de Montréal débutait hier soir par la présentation, en version concert, de l’opéra Motezuma (sans « n »), écrit en 1733 par Antonio Vivaldi.

La partition de cette œuvre fut redécouverte en 2002 à l’état de fragments, soit la totalité du texte et environ le tiers de la musique.

Pour la représentation montréalaise, le chef et musicologue Matthias Maute a remplacé la musique perdue par des compositions de son invention, à la manière de Vivaldi. De plus, les récitatifs de Vivaldi ont été abrégés par du texte plutôt amusant — en anglais seulement — qui résume l’histoire, telle que vue par Motezuma.

La plupart des airs (en italien, évidemment) sont des airs de bravoure qui nécessitent énormément d’agilité vocale de la part des exécutants. Pour être franc, cet opéra n’est pas celui de Vivaldi que je préfère. Mais en concert, c’est une véritable compétition d’agilité vocale entre prima donne et accessoirement, entre primo uomo : bref, c’est tout un spectacle.

Les deux chanteurs masculins de la distribution ont été corrects, alors que leurs quatre collègues féminines leur ont aisément volé la vedette.

Flore Valiquette

En particulier, Flore Valiquette m’a épaté par la fraicheur de sa voix, sa technique irréprochable, la justesse absolue de son chant et un timbre de voix qui m’a rappelé celui de la soprano américaine Barbara Bonney (actuellement, une de mes préférées).

Le tout se déroulait dans une salle immense, entièrement minérale, dans laquelle la réverbération était particulièrement importante.

Mais justement, alors que dans le seul enregistrement disponible — dirigé par le chef Alan Curtis — tout l’opéra finit en queue de poisson par un chœur sec et insipide qui ne dure que 21 secondes, la version montréalaise profitait de l’acoustique du lieu pour se terminer dans un paroxysme éblouissant, soit un chœur somptueux s’étendant sur plusieurs minutes. Cette composition de Matthias Maute (à partir du fragment retrouvé) est extrêmement mélodieuse. Au disque, celle-ci connaitrait un succès instantané qui, on s’en doute, se propagerait sur l’internet de manière virale.

Bref, une soirée très intéressante dont le mérite revient aux organisateurs et interprètes, en particulier au musicologue Matthias Maute.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 26 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 35 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 8

Publié le 22 juin 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
Daniel Lavoie
Granville
Laetitia Zonzambé
Lescop
Awadi

Ce soir, c’est une visite très superficielle des FrancoFolies. Je travaille jusqu’à 21h. Donc j’y fais un tour rapido-presto de 21h30 à 22h30, juste le temps de prendre quelques photos et de rentrer à la maison, ayant rendez-vous tôt demain chez mon dentiste.

Ce sera aussi ma dernière visite aux FrancoFolies puisqu’il chevauche le Festival de musique Montréal baroque qui débute demain soir. Donc même si les FrancoFolies se poursuivent jusqu’à samedi qui vient, c’est déjà la fin pour moi.

Cette 25e édition fut un véritable feu d’artifice en l’honneur de la musique francophone d’aujourd’hui.

Je salue bien bas tous ces artistes talentueux qui, même s’ils se font voler le pain de la bouche par tous ceux qui piratent leurs enregistrements, ont la noblesse de venir, le sourire aux lèvres, ensoleiller notre vie par ces spectacles gratuits.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 150 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 250 — 53 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/4,6 — ISO 320 — 66 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 2000 — 40 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 320 — 58 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel