L’objectif M.Zuiko 60mm Macro

Le 6 janvier 2013
L’objectif M.Zuiko 60mm F/2,8 Macro

Introduction

Destiné aux appareils photo m4/3, le M.Zuiko 60mm est un objectif à focale fixe qui peut servir à la fois comme téléobjectif et comme objectif macro. Son angle de vision est de 20 degrés, soit l’équivalent exact d’un objectif 120 mm en photographie argentique. Relativement léger (185g), cet objectif est remarquable à plusieurs points de vue.

Du diaphragme grand ouvert (F/2,8) jusqu’à F/11, cet objectif est d’une netteté ahurissante. C’est le cas non seulement au centre — ce qui est une qualité de tout bon objectif — mais de bord en bord, ce qui est plus rare. On peut donc numériser un document simplement en le photographiant; on obtient alors la même netteté qu’avec un numériseur plat.

Exemple de netteté du sujet (cliquer pour agrandir)

Toutefois, puisque ce téléobjectif n’est pas stabilisé, on pourra l’utiliser à main levée sur des appareils photo d’Olympus et sur les rares appareils de Panasonic dotés d’un stabilisateur d’image interne. Autrement, on ne devraient utiliser cet objectif que lorsque leur appareil est monté sur un trépied ou seulement lorsque la vitesse d’obturation est telle que cela n’a plus d’importance.

Le sélecteur de plage de distance

Afin de faciliter la mise au point, l’objectif possède sur le côté un bouton sélecteur de plage de distance.

On peut choisir une plage appuyant sur le dessus du bouton sélecteur avec le pouce et en tournant. Mais on peut également profiter de la légère dépression de la surface de l’objectif à gauche du bouton (ce qui le met en relief), et le tourner en poussant sur son pourtour dentelé.

De « 0.4m à l’infini »

On choisit cette plage de distance lorsqu’on utilise cet objectif comme un téléobjectif ordinaire. La mise au point est relativement rapide : elle se fait sur tout objet situé à plus de 40 cm.

Une des grandes qualités de cet objectif est l’aspect crémeux de son bokeh (qu’on prononce « beau quai »). Le bokeh est le flou d’arrière-plan d’une photographie qui permet de détacher le sujet de son environnement.

Exemple de bokeh obtenu à l’aide du M.Zuiko 60mm Macro

À moins que le sujet soit très éloigné, le M.Zuiko 60mm produit toujours des arrière-plans flous en raison de la faible profondeur de champ des photos qu’il prend. Cette profondeur de champ varie selon l’ouverture du diaphragme et la distance du sujet.

Tableau des profondeurs de champ selon la distance et l’ouverture du diaphragme

Distance du sujet Minimum Maximum Profondeur
40 cm (à F/2,8) 39,8 cm 40,2 cm 0,3 cm
40 cm (à F/11) 39,4 cm 40,7 cm 1,3 cm
1 mètre (à F/2,8) 98,9 cm 101,1 cm 2,2 cm
1 mètre (à F/11) 95,8 cm 104,6 cm 8,9 cm
2 mètres (à F/2,8) 195,5 cm 204,7 cm 9,2 cm
2 mètres (à F/11) 183,2 cm 220,1 cm 36,9 cm

Ce tableau indique que lorsqu’un objet est situé à 40 cm (soit la distance minimale), la profondeur de champ est faible, variant de 0,3 à 1,3 cm selon l’ouverture du diaphragme. En réalité, à cette distance, la profondeur peut aller jusqu’à 3 cm puisque le diaphragme peut se fermer jusqu’à F/22.

À F/2,8, l’hyperfocale est situé à 85 mètres : tout est alors au foyer de 42,4 mètres à l’infini. À F/11, on rapproche l’hyperfocale à 21,3 mètres, et tout est net au-delà de 10,65 mètres.

De « 0.19m à l’infini »

Lorsque cette plage de distance est choisie, l’objectif s’attend à ce le sujet puisse être situé quelque part, n’importe où dans toute l’étendue des distances où il peut faire la mise au point. Puisque cet écart est le plus vaste, la mise au point est plus lente.

Et si l’appareil photo bouge au moment précis où la mise au point devrait se faire sur le sujet, l’objectif rate sa cible, poursuit sa recherche et, n’ayant rien trouvé, revient sur ses pas jusqu’à ce qu’il réussisse à trouver quelque chose. Bref, ce mode est le plus lent. Je ne le conseille pas, à moins d’utiliser un trépied.

De « 0.19m à 0.4m »

Cette plage de distance est idéale pour la photographie rapproché (ou proxiphotographie). L’objectif sait à l’avance que le sujet à photographier est situé dans un écart assez restreint. La mise au point automatique est donc plus rapide.

Guichet du rapport de reproduction

Dès une mise au point, l’aiguille orange du guichet situé sur le dessus de l’objectif (photo ci-dessus) indique la distance du sujet au foyer et le rapport de reproduction, soit 1:1 si le sujet est à 19 cm, 1:2 si le sujet est à 23 cm, etc.

Le « 1:1 »

C’est le mode de la macrophotographie au sens restreint du terme, c’est-à-dire lorsque la taille de l’image du sujet sur le capteur correspond exactement à la taille réelle de ce sujet (d’où l’appellation « 1:1 »).

Lorsqu’on tourne le sélecteur à « 1:1 », celui-ci ne reste pas là mais revient automatiquement à « 0.19m à 0.4m ». On peut choisir de le mettre manuellement sur n’importe quelle autre plage de distance.

Il est à noter que la distance de mise au point est celle qui sépare le sujet du capteur (et non de l’extrémité avant de l’objectif). Compte tenu des dimensions de l’objectif (8,2 cm de longueur) et de l’espace entre le capteur et l’arrière de l’objectif (soit 2 cm), la mise au point en mode macro se fait lorsque le sujet est à 19 cm du capteur, ce qui signifie à 8,8 cm du devant de l’objectif.

Dès qu’on a choisi ce mode, la moindre modification de la mise au point fait en sorte qu’on cesse d’être en mode macro. Par exemple, si on tourne la bague striée de l’objectif, c’est foutu.

Voilà pourquoi l’appareil doit absolument être en mode manuel. Autrement, dès qu’on appuie sur le déclencheur, l’appareil tente automatiquement de faire une nouvelle mise au point — quelque part dans la plage de distance indiquée par le sélecteur — et cessera alors d’être en mode macro.

Mais que fait-on si on n’est pas satisfait de l’image qu’on voit dans le viseur ou sur l’écran arrière de l’appareil ? Il faut déplacer le sujet ou l’appareil. Il n’y a pas d’autre alternative.

Les étapes à suivre pour faire de la macrophotographie sont donc les suivantes :
— mettez votre appareil en mode manuel,
— donnez la priorité à l’ouverture du diaphragme,
— choisissez la profondeur de champ souhaitée en sélectionnant l’ouverture de diaphragme correspondante,
— tournez le sélecteur de plage de distance à « 1:1  »,
— effectuer la mise au point en approchant l’appareil du sujet ou l’inverse.

Tableau des profondeurs de champ en macrophotographie

Ouverture Minimum Maximum Profondeur
F/2,8 19,0 cm 19,0 cm 0,06 cm
F/4,0 19,0 cm 19,0 cm 0,08 cm
F/5,6 18,9 cm 19,1 cm 0,12 cm
F/8,0 18,9 cm 19,1 cm 0,16 cm
F/11,0 18,9 cm 19,1 cm 0,23 cm
F/16,0 18,8 cm 19,2 cm 0,33 cm
F/22,0 18,8 cm 19,2 cm 0,47 cm


 
La macrophotographie

Nous avons vu précédemment les résultats obtenus avec le M.Zuiko 60mm en tant que téléobjectif ordinaire. Mais comment se comporte-il en macrophotographie ?

Les deux photos ci-dessous représentent un gros plan d’une aile de papillon prise par le M.Zuiko 60 mm. Dans la première, publiée ici telle quelle, c’est-à-dire sans aucune amélioration, j’ai ajouté un rectangle rouge qui correspond à la partie de l’image qui est ‘zoomée’ à 100% dans la deuxième.

Aile d’un papillon
Détail de l’aile du papillon

Vous noterez que les écales de l’aile du papillon sur les côtés de l’image sont un peu floues. Ce n’est pas parce que l’objectif manque de netteté en périphérie : c’est simplement parce que j’ai centré la région de l’image la plus nette.

Et il suffit d’un rien pour qu’une partie du sujet ne soit pas au foyer, en raison de l’étroitesse de la profondeur de champ.

Afin de contourner cette difficulté, dans la photo ci-dessous, j’ai diminué l’ouverture du diaphragme à F/11 afin de maximiser la profondeur de champ, ce qui a eu pour effet de faire grimper l’ISO à 6400.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Un flash d’appoint ?

Lorsqu’on photographie de très près un sujet minuscule susceptible de bouger, une vitesse d’obturation rapide est nécessaire. De plus, la lumière qu’il réfléchit est souvent insuffisante à maintenir l’ISO bas. D’où l’intérêt d’utiliser un flash.

Ne comptez pas sur le flash intégré à votre appareil photo; en photographie rapprochée, l’objectif lui-même ferait de l’ombre au sujet.

Une première solution est d’utiliser un flash annulaire à DEL, habituellement vendu entre 60$ et 120$ (de 40 à 80 euros). Ces flashs viennent avec des bagues adaptatrices destinées à visser le flash à l’ouverture de votre objectif.

Aucun flash annulaire présentement sur le marché n’a de bague de 46 mm. Puisqu’ils ont tous des bagues de différents diamètres dont une de 52 mm, il suffit de vous procurer — pour environ 3$ ou 2 euros — une bague adaptatrice 46-52 (qu’on appelle en anglais 46 to 52 mm Step-up Ring) pour que votre flash annulaire s’adapte parfaitement au M.Zuiko 60mm.

Photographie rapprochée, à main levée, au flash annulaire

On peut également utiliser un flash traditionnel, couplé à un diffuseur de lumière. C’est ainsi que travaille le photographe australien Mark Berkery.

Conclusion

On aurait bien tort de considérer le M.Zuiko 60mm Macro comme un objectif qui n’est utile qu’en macrophotographie. En réalité, c’est un objectif remarquable par sa netteté et son bokeh crémeux lorsqu’on l’utilise en tant que téléobjectif ordinaire.

Toutefois, en mode macro, l’étroitesse de sa profondeur de champ — toujours moindre que cinq millimètres — le limite aux sujets où cela est souhaitable (en entomologie, c’est-à-dire dans l’étude des insectes, plutôt qu’en botanique, par exemple).

Pour terminer, le néophyte doit savoir que rater une photo est une chose normale en photographie très rapprochée… du moins lorsque le sujet est un être vivant incontrôlable.

À titre d’exemple, je rate plus de 90% de mes mes photos de papillon. Si les photos publiées sur ce blogue sont réussies, c’est qu’elles sont la crème de la crème parmi les milliers photos de papillon que j’ai prises.

Ceci étant dit, en obtenir d’aussi bonnes n’est pas compliqué. N’importe quel utilisateur du M.Zuiko 60mm Macro peut faire pareil; il lui suffit de s’armer d’un peu de patience. Les résultats assurés qu’il obtiendra récompenseront ses efforts.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs OM Zuiko 50 mm Macro F/3,5 (les 1re, 3e et 5e photos) et le M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/11,0 — ISO 500 — 50 mm
2e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 2500 — 60 mm
3e photo  : 1/80 sec. — F/11,0 — ISO 6400 — 50 mm
4e photo  : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
5e photo  : 1/125 sec. — F/11,0 — ISO 4000 — 50 mm
6e photo  : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 60 mm
7e photo  : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 60 mm
8e photo  : 1/60 sec. — F/11,0 — ISO 6400 — 60 mm
9e photo  : 1/160 sec. — F/8,0 — ISO 200 — 60 mm

Autres textes relatifs à des objectifs photographiques :
La photo 3D avec l’Olympus OM-D e-m5
L’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8
L’objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 : premières impressions
L’association du M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 et du multiplicateur de focale MC-14 en proxiphotographie
Le Daguerreotype Achromat 64 mm F/2,9 Art Lens
L’objectif Helios 40-2 85 mm F/1,5 sur appareil m4/3

Complément de lecture : Les bagues-allonges

Pour voir tous les textes de ce blogue illustrés de photos réalisées avec cet objectif, veuillez cliquer sur ceci

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88 commentaires à L’objectif M.Zuiko 60mm Macro

  1. Eric dit :

    Bonjour Jean-Pierre,

    Merci pour ces précieux renseignements pratiques et techniques sur le 60mm macro d’Olympus que je compte m’offrir pour Noël.

    Je fais surtout de la photo de paysage mais le “petit” m’a plu à chaque fois que je m’y suis penché !

    Je reviendrai voir votre blog ainsi que les articles et images que j’ai seulement survolé aujourd’hui !!

    Bonne continuation et à bientôt.

    Eric

    • Il ne fais aucun doute que cet objectif vous fera un très beau cadeau pour Noël.

      Rappelez-vous cependant que l’angle de vision de ce téléobjectif n’est que de 20 degrés. Ce téléobjectif peut donc enregistrer une petite partie d’un paysage mais il n’est pas l’objectif de choix pour en prendre une vue d’ensemble.

      Mon blogue est structuré de manière à ce qu’on peut parcourir sélectivement les articles illustrés de photos prises avec un objectif (parmi ceux que j’ai utilisés). Il suffit d’effecter une recherche basée sur sa distance focale (par exemple, 60mm, sans espace) : https://www.jpmartel.quebec/?s=60mm

      La seule exception à cette règle, c’est le M.Zuiko 45 mm. Dans ce cas précis, afin d’éviter de voir les photos prises avec le Lumix 14-45mm, la recherche doit s’effectuer sur  45mm : https://www.jpmartel.quebec/?s=%26nbsp%3B45mm

  2. Eric dit :

    Bonjour Jean-Pierre
    Merci pour les infos complémentaires
    Je compte utiliser le 60mm juste pour la macro et le portrait
    Les bokehs vus sur votre site me laisse sans voix
    Et les images sont magnifiques
    J’ai visité un peu le blog
    J’ai moi aussi un 14-45 Pana sur mon olympus EM10 pour le paysage,cet objectif est vraiment bien.
    Par contre ce sera un boitier EM5 pour le 60mm

    Au fait je suis de Besançon dans l’Est de la France
    Je me suis rendu au Quebec en 1980.
    Beau pays que le vôtre et de grands souvenirs!!

  3. Adelaide dit :

    Bonjour,
    je suis à la recherche d’un objectif macro pour mon Panasonic GX7, stabilisé. L’Olympus me tente beaucoup. Je souhaiterais savoir si vos photos ont été retouchées (postraitement) ou si vous les avez publiées telles que vous les avez prises. Je les trouve magnifiques ! supers bokehs !

    • Les photos que je prends avec le M.Zuiko 60mm sont presque toujours recadrées puisque prises en 4:3 et rarement publiées dans ce format.

      Il est rare que mes photos soient publiées telles quelles.

      Le post-traitement varie selon qu’il s’agit du sujet ou de l’arrière-plan.

      À part une augmentation de la netteté des parties du sujet qui sont déjà au foyer, je n’y touche pas. Je ne tente jamais d’augmenter la netteté de ce qui est hors foyer.

      Pour ce qui est du bokeh, il m’arrive souvent d’y enlever le grain ou d’y augmenter la vibrance. Exceptionnellement, il m’arrive, au contraire, d’atténuer l’intensité des couleurs du bokeh lorsque celui-ci entre en compétition avec le sujet principal de l’image.

      Rarement, il m’arrive de vigneter subtilement l’arrière-fond si le sujet s’y prête.

      Ceci étant dit, je vous propose un jeu. Choisissez une de mes photos vous semble trop belle pour être vraie : en réponse, j’en publierai la version originale, sans aucun post-traitement (sauf la recompilation à une taille publiable sur ce blogue). Vous pourrez alors comparer…

      Sur ce blogue, voici la liste de tous les textes illustrés par au moins une photo prise avec le M.Zuiko 60mm :
      //www.jpmartel.quebec/?s=60mm

      Qu’en dites-vous ?

      Si vous choisissez de ne pas participer à ce jeu, je profite de l’occasion pour vous remercier pour votre commentaire.

  4. Adelaide dit :

    Bonjour,

    Je vous remercie pour votre réponse.

    Je choisis la photo du papillon Héliconius érato petiverana, photo de face. Je veux bien effectivement voir ce que donne l’originale, juste pour avoir une idée de ce que peux faire cet objectif.

    Attention je ne dis pas que vos photos sont trop belles pour être vraies mais je pense que le post-traitement à outrance ne permet pas à quelqu’un qui veut acheter tel ou tel objectif de se rendre compte de ses performances.

    Je vous remercie pour votre aide.

    • Vous avez tout à fait raison.

      Le but de ce texte est d’expliquer comment utiliser efficacement le M.Zuiko 60mm. Si les images qui l’illustrent — ou si les images publiées ailleurs sur ce blogue — idéalisent grossièrement le résultat obtenu avec celui-ci, cela induit en erreur l’acheteur qui songe à se le procurer.

      Voilà pourquoi je suis heureux de rencontrer enfin une personne qui ose exprimer un scepticisme de bon aloi.

      Dans la version originelle ci-dessous, rien, mais absolument rien n’a été ajouté, retranché ou modifié dans l’image. C’est le fichier brut dont simplement la taille a été réduite.

      Version originelle (cliquez pour agrandir)
      Version publiée (cliquez pour agrandir)

      En gros, la version publiée est simplement l’image originelle, légèrement pâlie et recadrée. Même la petite poussière blanche sur son antenne droite n’a pas été enlevée.

      Ceci étant dit, je ne crois pas qu’un seul exemple puisse trancher cette question. Si jamais vous souhaitez choisir un autre exemple, je serais heureux de répéter ce jeu que je trouve très amusant et, je l’espère, instructif.

      Qu’en pensez-vous ?

      • Adelaide dit :

        Je vous remercie d’avoir consacré une partie de votre temps à répondre à mes interrogations. Je suis convaincue que cet objectif est excellent pour la macro.

        Je vais donc le choisir pour mon cadeau de fête des mères !

        Encore merci ; et je vais continuer à lire vos articles qui sont passionnants.

        Seul souci : je me suis inscrite avec mon adresse mail pour être informée sur les nouveaux articles et pour avoir les réponses à mes questions, mais je ne reçois rien. Je suis obligée de me connecter sur votre blogue pour en prendre connaissance.

        Est-ce normal ?

      • Je ne sais pas si c’est normal.

        En tant que responsable du blogue, je suis informé par WordPress de tout ce qui s’y passe.

        Par ailleurs, je sais que les abonnés sont avisés de la publication de tout nouvel article.

        Mais il est possible que WordPress n’informe pas les participants des réactions aux messages qu’ils adressent sur le blogue.

        Désolé de ne pouvoir vous fournir une meilleure réponse.

  5. sandy39 dit :

    Bonjour à Tous,

    Il y a longtemps que j’aurais dû jouer… avec la technique ! J’aurais dû être objective, depuis longtemps… car vous m’auriez consacrée, encore plus de temps !…

    A part cela, je ne peux vous dire si, j’aurai, Dimanche, un cadeau de Fêtes des Mères…

  6. Trangsene dit :

    Bonjour,

    Tout d’abord merci pour vos articles bien plus instructifs que des soit-disant tests que l’on peut trouver sur Internet.

    Je cherche un objectif orienté portrait de nouveau né pour avoir des beaux flous d’arrière plan et j’hésite beaucoup entre le M.Zuiko 45 et 60 mm.

    La MAP mini de 50 cm du 45 me fait hésiter. J’aimerai pouvoir m’approcher sans avoir à recadrer. Mais je me dis que je risque aussi d’avoir une zone de netteté trop courte avec le 60.

    Auriez-vous un conseil à me donner ?

    Merci d’avance.

    • La profondeur de champ ne dépend que de trois facteurs; la distance focale, l’ouverture du diaphragme et la distance de mise au point.

      Avec n’importe quel objectif, obtenir plus de profondeur de champ, cela n’est jamais un problème; on diminue l’ouverture du diaphragme et on laisse monter l’ISO.

      Les difficultés naissent lorsqu’on désire en avoir moins.

      À leurs ouvertures maximales respectives, le M.Zuiko 60mm F/2,8 donne à peu près la même profondeur de champ que le M.Zuiko 45mm F/1,8. À 50cm de distance du sujet, c’est 0,6cm pour les deux. À un mètre, c’est 2,2cm vs 2,5cm. À deux mètres, c’est 9,2cm vs 10,3cm. Bref, du pareil au même.

      Évidemment l’angle de vision est un peu plus étroit avec le 60mm et c’est un objectif moins lumineux. Entre les deux, je choisirais le 45mm parce qu’il est plus lumineux (pour la pénombre des chambres à coucher de bébé) et qu’il vous permet, si vous le désirez, de le photographier d’un peu plus près (en raison de son angle de vision).

      Allez-vous obtenir ces flous d’arrière-plan aussi extraordinaires qu’avec mes photos de papillons ? C’est impossible.

      Mes photos de papillon sont réalisées dans un contexte idéal pour obtenir un bokeh crémeux: le sujet est très près (environ 20cm) et l’arrière-fond est habituellement éloigné.

      Dans le cas de portraits d’un bébé, ce flou sera bien, mais pas aussi extraordinaire, que ce soit avec le 45mm ou le 60mm.

      Pour en obtenir des merveilleux, il faut le M.Zuiko 75mm F/1,8 (dont l’angle de vision est étroit, ce qui vous oblige à photographie de plus loin) ou le PanLeica 42,5mm F/1,2. Ce dernier est cher et lourd, mais idéal pour le portrait.

      • Trangsene dit :

        Réponse rapide et très précise !
        Merci beaucoup 🙂

      • Trangsene dit :

        Petit doute sur ce point :

        À leurs ouvertures maximales respectives, le M.Zuiko 60mm F/2,8 donne à peu près la même profondeur de champ que le M.Zuiko 45mm F/1,8. À 50cm de distance du sujet, c’est 0,6cm pour les deux.

        Oui mais la map mini du 60mm est de 0,19. Donc en permettant d’être plus près, est-ce qu’on ne gagne pas un peu en flou ou c’est annulé par l’ouverture max à 2,8 ? :-/

      • Oui mais la map mini du 60mm est de 0,19. Donc en permettant d’être plus près, est-ce qu’on ne gagne pas un peu en flou ou c’est annulé par l’ouverture max à 2,8 ?

        Parce que c’est un objectif macro, on peut photographier de beaucoup plus près avec le M.Zuiko 60mm qu’avec le M.Zuiko 45mm.

        Mais avez-vous sérieusement l’intention de faire de la macrophotographie ou de la photographie rapprochée avec votre bébé ?

        Si oui, le choix est simple; prenez le M.Zuiko 60mm.

        Mais si votre intention est du faire du portrait, que vous choisissiez un objectif ou l’autre, en raison de leur angle de vision étroit, vous serez toujours au-delà de la distance minimale de mise au point (MAP) de 50cm (celle du M.Zuiko 45mm).

      • JP dit :

        Bonjour,

        Je me greffe sur la discussion.

        J’hésite aussi pour m’acheter un nouvel objectif. J’aime faire des portraits serrés en rentrant dans le visage. En 24×36 (NDLR: C’est-à-dire en plein format, en photo numérique) je préférais le 105 au 85 trop limité qui ne me permettait pas de m’approcher.

        Pourquoi pas dans ce cas envisager le 12-40mm à ouverture constante 2.8 qui sera plus polyvalent et qui a une mise au point rapprochée de 0,2m ?

        Certes il est assez cher. C’est ce qui me fait reculer mais la qualité a l’air au rendez-vous.

      • Pourquoi pas dans ce cas envisager le 12-40 mm à ouverture constante 2.8 qui sera plus polyvalent et qui a une mise au point rapprochée de 0,2 m ?

        Le M.Zuiko 12-40 mm est en effet un objectif polyvalent qui peut servir à faire du portrait, de préférence à des longueurs focales comprises entre 25 et 40 mm.

        À une distance focale comprise entre 12 mm et 25 mm, n’importe quel objectif µ4/3 est sujet à une distorsion géométrique qui aura pour effet de gonfler les joues du visage photographié de près.

        Mais rappelez-vous que Trangsene cherche un objectif qui crée également de beaux flous d’arrière plan. Or ceux du M.Zuiko 12-40 mm, même à des longueurs focales comprises entre 25 et 40 mm, sont biens sans être remarquables.

      • Trangsene dit :

        Merci pour vos retours. Effectivement pour l’instant j’utilise le 14-42 3,5-5,6 et je me rends compte que je prends surtout mes photos de nouveau né à 42mm 5,6 souvent au plus près possible pour n’avoir que le visage et un peu les mains. Je crois que le 45 ne conviendra pas à mes envies de cadrage serré. Je vais regarder du côté du 60. Le 12-40 à ouverture constante me fait évidemment envie mais son prix reste dissuasif et je n’en ai vu aucun en occasion.

  7. Adelaide dit :

    Bonjour
    J’ai finalement acquis cet objectif mais je trouve que mes photos ne sont pas nettes. Certainement que je l’utilise très mal donc je souhaiterai savoir quel sélecteur de plage de distance vous avez utilisé pour photographier ces papillons ? Et notamment le premier papillon de l’article.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      En photographie rapprochée, je n’utilise que deux plages de distance; ‘de 0,19 à 0,4m’ et de ‘0,4m à l’infini’.

      Puisque je ne traine pas de galon à mesurer avec moi, le choix de la plage se fait au pif; le sujet est-il très près, ou pas tant que ça ?

      La photo d3234136 a été prise de très près. Je me suis donc servi de la plage de distance ‘de 0,19 à 0,4m’.

      Toutefois, lorsqu’une photo rapprochée n’est pas parfaitement nette, ce n’est presque jamais à cause d’un mauvais choix de place de distance.

      Lorsqu’on évalue incorrectement la distance du sujet, l’appareil fera la mise au point sur quelque chose d’autre mais ne franchira pas les limites de distance que vous lui imposez. S’il ne trouve rien, il préfèrera prendre une photo complètement floue puisque cela pourrait être ce que vous désirez.

      De nos jours, les appareils photo sont très habiles à déceler les visages humains mais sont pris au dépourvu lorsqu’il s’agit de faire la mise au point automatique sur des yeux de papillons ou sur le pistil d’une fleur.

      Conséquemment, en entomologie, le pourcentage de photos ratées est très élevé.

      Depuis quatre ans, j’ai visité Papillons en liberté à 84 reprises. À chacune de ces visites, j’ai pris environ deux-cents photos. Ce qui fait un total approximatif de 16 800 photos. Or il ne m’en reste que 447, soit 2,6%.

      Cela signifie qu’en entomologie, je détruis plus de 97% des photos que prends.

      Ne soyez pas surprise si votre ratez beaucoup de photos, c’est normal. Le truc en entomologie est d’en prendre des tonnes et de choisir les meilleures.

  8. Denis dit :

    Bonjour
    Quel flash annulaire leed utilisez-vous ?
    Il y a du choix sur le Net. Il y a certainement du bon et du moins bon.
    Merci d’avance pour la réponse
    Cdt

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Je possède deux flashs annulaires à DEL. Mais je ne me sers presque jamais ni de l’un ni de l’autre.

      J’ai bien réussi un très petit nombre de photos au flash mais je n’ai pas l’expérience suffisante pour me qualifier à titre d’expert à ce sujet.

      Désolé…

  9. Je viens de m’acheter le Olympus 60mm F2.8 Macro et…. je découvre votre blog en même temps. J’ai trouvé quelques piste sur votre blogue, mais j’ai tout à apprendre sur cette lentille !

    J’ai une Olympus EM-5 Mark11, la 14-40mm qui est venu avec et une 14-150 avec laquelle j’ai fait une tournée en Toscane en 2013. Je suis membre de 2 clubs de Photo à Gatineau au Québec d’où je vous écris.

    Comment puis-je trouver vos articles précédents, j’aime bien votre attitude vis-à-vis vos lecteurs.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      À part faire défiler à la queue leu leu les 1 600 articles du blogue de haut en bas, les lecteurs ont quatre outils pour effectuer une recherche; la boite de saisie ‘Rechercher le texte…’, la liste déroulante des catégories, celle des mois de publication (la moins utile) ou en cliquant sur un des mots-clés.

      Puisque vous venez d’acquérir un appareil µ4/3, vous avez à votre disposition une foule d’objectifs compatibles. Ils sont tous au moins bons. Quelques-uns sont exceptionnels. Et vous serez sans doute tentée d’acheter l’un ou l’autre d’entre eux pour compléter votre collection.

      Je vais donc vous révéler un secret. On trouve sur ce blogue des milliers exemples de photos prises avec des objectifs µ4/3.

      Pour trouver les textes illustrés de photos prises exclusivement avec un seul objectif, il suffit d’effectuer une recherche basée sur sa distance focale suivie de ‘mm’ sans faire d’espace entre les deux. Par exemple, pour le M.Zuiko 60mm F/2,8, il faut faire la recherche sur ‘60mm’.

      Pour les textes illustrés de photos prises avec différents objectifs, dont le M.Zuiko 60mm, il faut faire ’60 mm’ (avec un espace).

      L’outil de recherche étant imparfait, il est possible que des textes sans rapport se glissent dans la série. Malgré cette imperfection, ce n’est pas si mal.

      Pour terminer, je vous souhaite la bienvenue sur ce blogue et j’espère que vous y trouverez de nombreux articles qui vous intéresseront.

  10. DELAIRE Claude dit :

    Bonjour Jean-Pierre,
    Déjà 3 ans que je m’éclate avec mon E-M1 et l’objectif 12-40, mais aussi 3 ans que je rêve de macro et de l’objectif M Zuiko 60 mm macro.
    Je l’ai reçu hier et je me suis empressé de rechercher des informations complémentaires par rapport à la documentation Olympus… Et je suis tombé sur ton blog que j’ai trouvé très instructif et passionnant de bout en bout.
    Pour en arriver à la macro, tu préconises un flash annulaire que je peux en effet trouver pour le prix que tu indiques avec une bague adaptatrice. Mais tous les détails que j’ai vu indiquent que ces flashs annulaires se connectent tous sur un flash en place sur l’appareil. Il n’y a donc pas possibilité de connecter directement le flash annulaire sur l’appareil lui même ???
    Merci de ton avis éclairé.
    Claude

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Excellente question.

      Tous les flashs annulaires sont en deux parties.

      Il y a d’abord l’anneau de lumières à DEL qu’on visse à l’objectif à l’aide d’une bague adaptatrice.

      Puis, relié à cet anneau par un cordon torsadé, il y a le réservoir à piles qu’on glisse sur la griffe (en anglais, hot shoe) située sur le dessus de votre appareil OM-D e-m1.

      Or c’est par le biais de cette griffe que votre appareil transmet l’ordre d’activation au réservoir. En s’exécutant, celui-ci envoie le bref jet d’électricité nécessaire à provoquer l’éclair lumineux.

      Selon le modèle, l’éclairage pourra aussi être soutenu (plutôt qu’un éclair) ou illuminer un côté ou l’autre de l’anneau.

      • DELAIRE Claude dit :

        Bonjour Jean-Pierre

        Depuis votre réponse en date du 3 mai dernier, je ne sais pas comment, mais je n’ai pas vu votre réponse parfaitement claire que je découvre aujourd’hui.
        … Et je tenais particulièrement à vous en remercier.
        Encore merci
        Claude

      • Jean-Pierre Martel dit :

        Vous êtes la deuxième personne à me signaler un problème au sujet de la parution des nouveaux commentaires.

        En réponse à la première plainte, j’ai supprimé, il y a quelques semaines, la cause présumée du problème (la cache en mémoire du serveur du blogue). Si le problème est réglé (comme je l’espère) cela expliquerait pourquoi ma réponse du 3 mai s’affiche correctement maintenant.

        Pour ce qui est de vos remerciements, je suis heureux de vous avoir été utile.

  11. berger dit :

    Bonsoir, voilà j’ai acheté un Olympus OM-D E-M10 markII et un M.Zuiko digital ED 60mm f2.8 macro ( j’ai toujours eu pour rêve de faire des photo d’œil humain de très près) et le soucis c’est que je débute vraiment dans la photo ^^ (1 mois pas plus) et je galère un peu pour les réglages et faire des photo nettes et jolie (pour bien faire ressortir le motif de l’iris ainsi que ses couleurs..) des petites astuces a me proposer?
    Merci et bonne soirée a vous!
    Loïc

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Pour un débutant, vous voilà très bien équipé, monsieur Loïc.

      Votre idée est excellente; l’œil humain est un bon sujet pour de la macrophotographie véritable puisque sa taille est proche de celle du capteur de votre appareil.

      Mes suggestions ?

      Une pièce très bien éclairée pour que la pupille ne soit pas trop dilatée.

      Le sujet devrait être immobile (le menton sur une table, par exemple).

      Votre OM-D devrait être en mode manuel, monté sur trépied. Dans l’exemple d’un sujet ayant la tête sur la table, votre appareil pourrait être monté sur un petit trépied de table.

      Puis placez le sélecteur de plage à « 1:1 ». Approchez votre appareil jusqu’à ce que l’iris semble au foyer.

      Prenez plusieurs photos consécutives en modifiant très, très, très légèrement la distance.

      Répéter l’exercice en modifiant l’ouverture du diaphragme de façon à avoir différentes profondeurs de champ puisque l’iris de l’œil se froisse lorsque la pupille se contracte.

      Après avoir remercié votre sujet pour sa patience, chargez vos photos sur votre ordinateur et choisissez celle où l’iris est exactement au foyer.

      Voilà ce qui me vient à l’esprit.

      Bonne chance !

      • berger dit :

        merci pour tous vos conseils je les appliqueraient au mieux que je pourrais! aussi je me demandais comment faire pour limiter les reflets de l’extérieur qui apparaissent sur les photos? histoire d’avoir une image de l’iris bien ronde sans trop de “pollution lumineuse” qui mordrait sur le contour de celui ci. Encore merci

      • Jean-Pierre Martel dit :

        En raison de la courbure de la cornée, je doute qu’il soit possible d’éliminer totalement l’empreinte de la source lumineuse.

        Toutefois, vous pouvez la minimiser en faisant en sorte que la source lumineuse soit très concentrée, de manière à ce que le point lumineux soit le plus petit possible.

  12. solange dit :

    contente d’avoir découvert vos explications claires nettes et précises. Je vais essayer d’apprivoiser cet objectif olympus 60 mm, prometteur. Sans vraiment bien le maîtriser j ai obtenu une ou deux photos satisfaisantes parmi un grand nombre de clichés. A présent je vais pouvoir m’améliorer, du moins je reprends de l’espoir. Merci du partage.
    Solange

  13. sandy39 dit :

    QUATRE MOIS POUR UNE REPONSE !

    Si je m’étais trouvée dans ce cas, j’aurais été désespérée et, serais, probablement, partie voir ailleurs… Car je crois bien que c’était Moi la première personne à me plaindre… parce que je ne voudrais pas vous harceler avec des décolletés plongeants ! Voilà 6 ans, maintenant…

    (vous remonterez plus haut sur la page)

    • Jean-Pierre Martel dit :

      En effet, vous étiez la première personne à signaler ce problème.

      Je crois l’avoir réglé peu après. Est-ce le cas ? En d’autres mots, au sujet de vos messages récents, avez-vous toujours ce problème ou semble-t-il avoir été corrigé ?

  14. sandy39 dit :

    Puisque mon point de vue devançant toujours tout le monde est devenu le plus important… je dirais que ça marche pas mal… Sinon, je réclame !

  15. Le Roux dit :

    Merci. Ayant un EM-5 MII ainsi que EM-1 je pense que je vais craquer pour cet objectif car l’impression que je vais pouvoir aussi faire du portrait en complément de mon 45mm

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Oui, le M.Zuiko 60mm vous donnera d’excellents résultats.

      En principe, un 60mm donne un meilleur bokeh qu’un 45mm à ouverture identique du diaphragme.

      Toutefois, votre 45mm est plus lumineux. Conséquemment, à ouverture maximale (à F/1,8 ou à plus forte raison si c’est le nouveau F/1,2), votre 45mm devrait vous donner un bokeh plus intéressant que le 60mm à F/2,8.

      Si plusieurs personnes doivent être au foyer et conséquemment, vous devez fermer le diaphragme à F/5,6 (par exemple), pour obtenir le même cadrage, vous devrez être le tiers plus distant de votre sujet.

      • Le Roux dit :

        Il s’agit du 1,8. Je ferai un essai avec les 2 à diaph équivalent.
        A propos de macro. Avez-vous l’habitude d’utiliser le focus stacking de l’E-M1. Il a l’avantage d’éviter d’utiliser Photoshop en Post contrairement au Focus Bracketing. Je pense l’utiliser si cela apporte quelque chose car je n’utilise que Lr en Post.

      • Jean-Pierre Martel dit :

        Question très intéressante.

        L’empilement matériel de la mise au point est une idée de Sony reprise par les fabricants d’appareils µ4/3.

        Si une faible profondeur de champ est habituellement recherchée par les photographes qui font du portait, c’est une plaie pour ceux qui font de la macrophotographie.

        En effet, la macrophotographie est l’art du compromis.

        Pour éviter que notre flash effraie le papillon ou l’insecte, nous achetons des objectifs lumineux. Mais nous ne pouvons pas les utiliser à ouverture maximale parce que la profondeur de champ est alors mince comme une feuille de papier.

        Donc on diminue l’ouverture du diaphragme. Ce faisant, on fait monter l’ISO. Ce qui nuit à la capture des microdétails du sujet.

        Bref, on est coincé. Évidemment ce sont des problèmes que ne connaissent pas ceux qui photographient d’objets inanimés dans le confort de leur studio.

        Un des nombreux avantages du capteur µ4/3, c’est qu’il donne des photos qui, en photographie rapprochée, ont le double de la profondeur de champ des photos prises par un capteur plein-format.

        Malheureusement, souvent en macrophotographie, cela n’est pas suffisant.

        C’est ici qu’intervient l’empilement de la mise au point.

        Celui-ci permet d’augmenter la profondeur de champ sans avoir à fermer le diaphragme. Le résultat est que le sujet peut être entièrement au foyer tandis que tout le reste se fond dans le bokeh créé par l’objectif.

        À moins d’une vitesse d’obturation très élevée, l’inconvénient de cette technique, c’est qu’elle nécessite un sujet immobile et le recours à un trépied.

        Le résultat est extraordinaire pour la photographie d’êtres vivants lents (les scarabées) ou la photographie d’objets inanimés.

        Doit-on utiliser l’empilement matériel ou logiciel ?

        Vous aurez toujours plus de liberté à utiliser l’empilement logiciel. Mais si vous avez à répéter l’utilisation de cette technique dans des conditions semblables, vous gagnerez un temps considérable à recourir à l’empilement matériel.

        Pour terminer, je tiens à mettre en garde les lecteurs de ce blogue contre l’esthétique du ‘tout au foyer’.

        Les limites technologiques de la photographie jouent un rôle déterminant dans l’art photographique. En repoussant ces limites, on donne naissance à une nouvelle esthétique.

        Mais l’artiste doit être conscient de la séduction de la technologie et éviter d’en être aveuglé. En somme, il doit maitriser la technologie, l’utiliser quand bon lui semble, et savoir s’en affranchir lorsque son instinct le lui dicte.

  16. Nathalie dit :

    Bonjour,

    Suite aux nombreux avis positifs sur l’objectif M Zuiko 60 mm macro,je me suis enfin décidée pour l’acheter.
    Possédant un Lumix G3, je me demande si je n’ai pas fait une erreur. Je n’arrive pas à obtenir une image nette en macro ( avec un rapport 1:1). J’ai suivi vos conseils en vain.
    J’ai encore quelques jours pour l’essayer, le garder ou le retourner.
    L’idéal serait sûrement le 45 mm macro de Panasonic mais son prix est bien trop élevé.
    Help !
    Nathalie

    • Jean-Pierre Martel dit :

      En mode manuel, avec un trépied, votre profondeur de champ est toujours extrêmement limitée, ce qui est inhérent à la macrophotographie.

      Dans le cas du M.Zuiko 60 mm macro, cette profondeur de champ est, au mieux, de 2,3 mm à F/11.

      Sur les appareils μ4/3 les plus récents, on pallie à cette lacune avec la technique de l’empilement de focus (‘focus stacking’).

      Avec votre Panasonic G3, faites le test à F/11 même si votre ISO sera très élevé en lumière naturelle. Si vous êtes satisfaite du résultat (en dépit du grain), voyez jusqu’où vous pouvez aller en ouvrant le diaphragme.

      Si seules de petites ouvertures du diaphragme vous donnent satisfaction, il faudra considérer l’utilisation d’un flash annulaire.

      Je n’ai jamais utilisé le Panasonic 45 mm mais je connais bien le Lumix 30 mm (que j’utilise pour de la proxiphotographie).

      Pour la macrophotographie, celui-ci nécessite que l’objectif soit très près du sujet, au risque de lui faire de l’ombre lorsqu’on photographie en lumière naturelle.

      Bref, pour l’instant, l’objectif de choix pour de la macrophotographie véritable, c’est le M.Zuiko 60 mm macro.

      • Nathalie dit :

        Merci pour toutes ces informations.
        Je vais continuer les essais même si le moindre mouvement de l’appareil ou de l’insecte à photographier entraîne souvent un flou. Comme vous l’avez dit, il faut persévérer en macro.
        Le fait que l’objectif ne soit pas stabilisé et que j’utilise un boîtier Panasonic et non Olympus aurait-il des conséquences sur ce flou ?
        Nathalie

      • Jean-Pierre Martel dit :

        Les mécanismes de stabilisation de l’image visent à corriger les mouvements involontaires du matériel photographique et non le mouvement du sujet.

        Ce qui immobilise le sujet, c’est la vitesse d’obturation.

        Dans la mesure où la macrophographie véritable nécessite l’utilisation d’un trépied, tous les mécanismes modernes de stabilisation de l’image sont inutiles. Donc, que votre boîtier soit de Panasonic plutôt que d’Olympus, cela n’a aucune importance.

        Depuis des décennies, on fait de la macrophotographie sans cela.

        La macrophotographie d’insectes lents (les scarabées, par exemple) est facile. Si votre sujet est vif, la seule solution, c’est le flash ou l’ensoleillement.

  17. Le Roux dit :

    J’ai testé il y a peu le logiciel gratuit Starstax développé à l’origine pour faire du Startrail, de belles traces d’étoiles donc, et je l’ai utilisé pour le focus stacking en macro. C’est simple à installer, à utiliser et ça produit exactement l’effet recherché. A conseiller à toutes et tous.

  18. Le Foll dit :

    Nouveau venu chez nous, ce 60mm macro nous passionne déjà. Tests en cours et déjà nous sommes emballés.
    Merci pour vos informations très utiles pour notre approche avec ce petit joujou.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      De rien.

      Je vous souhaite la bienvenue sur ce blogue et beaucoup de plaisirs avec votre merveilleux nouveau joujou.

  19. béranger dit :

    Tout simplement merci,
    Vous me donnez très envie d’acheter ce 60 macro, je crois en avoir trouvé un d’occasion.
    Au plaisir de relire vos explications.Bien à vous
    A bientôt

  20. Alain ANDRE dit :

    Bonjour Jean-Pierre
    Je viens d’acheter cet objectif dont j’avais entendu dire beaucoup de bien. Votre article m’a apporté de nombreux renseignements sur son intérêt et son utilisation.
    Je vous en suis reconnaissant et vous remercie.
    Je lirai avec le plus grand intérêt vos divers articles.
    Cordialement

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Je suis heureux de lire que mon article ait pu vous être utile.

      J’espère que d’autres textes sauront vous plaire.

      Merci pour votre commentaire.

  21. marx krap dit :

    Je viens d’acquérir le zuiko macro 60 mm. Vos articles et commentaires sont précieux.
    Suis à Paris.

  22. jean pierre Le Goulven dit :

    Bonjour,
    Je viens de faire l’acquisition du zuiko 60mm (pas encore reçu), et votre blog est fort intéressant quant à l’utilisation de cet objectif. Il sera monté sur un panasonic G9… Pouvez-vous me dire si le focus stacking est utilisable avec cet objectif?
    Cordialement,
    Jplg

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Voilà une question très intéressante.

      L’appareil Panasonic G9 peut faire de l’empilement de mises au point avec n’importe quel objectif. La seule limite est l’éclairage; votre sujet doit être suffisamment éclairé pour que le temps d’exposition de chacune de ses ‘sous-images’ soit d’au moins 1/30 de seconde.

      Le ‘post-focus stacking’ de Panasonic est vraiment extraordinaire. Il permet la capture d’une super-image et, après la prise, de choisir l’endroit le plus près et l’endroit le plus loin de tout ce qui sera au foyer. L’image finale sera un jpeg. Jamais un fichier brut.

      Vous pouvez vous pratiquer dès maintenant avec n’importe quel de vos objectifs (à ouverture maximale afin de limiter la profondeur de champ) et imaginer ce que vous ferez bientôt avec votre M.Zuiko 60mm Macro…

  23. jean pierre Le Goulven dit :

    Bj
    Merci pour votre réponse …
    dlt
    JPLG

  24. ANDRE dit :

    Bonjour,

    Je possède un Olympus OMD EM5 MarkII. Je souhaitais acquérir cet objectif 60mm macro et votre étude m’a convaincu. Je l’ai acheté cet été et l’apprécie beaucoup.

    J’ai besoin d’un super grand angle 7-14. J’envisageais d’acquérir le 7-14 mm 2,8 pro d’Olympus mais après avoir lu une critique (Les Numériques) évoquant un “manque d’homogénéité entre le centre et les bords des images dans presque toutes les configurations et un vignetage aux plus grandes ouvertures”, j’hésite avec le Panasonic Lumix G VARIO 7-14 mm F4.0. Avez-vous un avis sur ces 2 objectifs ? Et lequel choisiriez-vous, vous même, en ayant un boitier Olympus ?

    Merci de me donner votre opinion.

    Cordialement

    Alain ANDRE

    • Jean-Pierre Martel dit :

      J’ai utilisé le Lumix 7-14 mm de 2011 à 2014 et j’utilise le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 depuis 2015.

      L’objectif de Panasonic est léger. Mais il est moins lumineux puisque son ouverture maximale est de F/4,0. Il a aussi tendance à donner des trainées lumineuses dans l’image (du ‘flare’), un défaut dont on exagère souvent l’importance.

      À l’époque, je m’en servais sur un appareil de Panasonic, c’est-à-dire un appareil qui corrige automatiquement les aberrations chromatiques (ce qui n’est pas le cas de votre OM-D e-m5 mark II).

      Bref, pour des panoramas de jour, cet objectif devrait donner d’excellents résultats.

      Par contre, pour photographier les plafonds d’église et l’intérieur d’appartements exigus — bref dans des endroits mal éclairés — l’objectif de Panasonic vous donnera des photos à ISO élevé.

      En dépit du fait que tous les appareils µ4/3 de deuxième génération (ceux à 16 mégapixels, comme le vôtre) peuvent prendre des photos acceptables jusqu’à un ISO de 6400, l’écart dynamique est alors médiocre.

      Vous sentirez alors le besoin d’un objectif plus lumineux.

      Voilà pourquoi j’utilise l’objectif 7-14 mm d’Olympus depuis 2015.

      Malheureusement, il est dispendieux et lourd. À 7 mm et à F/2,8, il est net au centre mais flou dans les coins.

      Lorsque je m’en sers, je dois toujours penser à utiliser une longueur focale de 8 mm ou plus ou à réduire l’ouverture du diaphragme à F/4,0 lorsque j’utilise la longueur focale de 7 mm.

      En deux mots, je n’aime pas le 7-14 mm de Panasonic parce qu’il n’est pas assez lumineux pour le genre de photos que je prends.

      Et celui d’Olympus me fait damner parce que je le trouve trop compliqué à utiliser. Mais j’aime les résultats qu’il me donne. Donc je l’endure.

      En conclusion, j’ai hâte qu’Olympus crée une focale fixe très lumineuse à 7 ou 8 mm.

      Ceci étant dit, pour une idée de ce que donne le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8, mon diaporama consacré au Château de Versailles contient 120 photos dont 23 ont été prises avec cet objectif.

  25. ANDRE Alain dit :

    Bonsoir,
    Merci pour toutes ces précisions qui me permettent de différencier les deux objectifs et de comprendre comment utiliser l’Olympus pour améliorer son rendu.
    J’ai regardé un peu rapidement vos photos de Versailles ce soir et je les reprendrai demain en détail. J’aime beaucoup vos dernières photos des lanternes chinoises publiées aujourd’hui comme toutes celles que vous publiez sur votre site. Merci de nous en faire profiter.
    Cordialement

    • Jean-Pierre Martel dit :

      M. André,

      Je vais vous révéler un secret. Pour voir tous les textes illustrés par des photos prises à l’aide un de mes objectifs, il suffit d’effectuer une cherche sur sa longueur focale.

      Par exemple, ‘8mm’ (sans espace) vous donnera toutes les photos prises avec l’hypergone (fisheye) M.Zuiko 8mm F/1,8.

      En plus du 8mm, on pourra chercher 12mm, 17,5mm, 25mm (j’en ai essayé plusieurs), 30mm, 42,5mm, 60mm, 75mm, 7-14mm, 12-40mm, 40-150mm, etc.

      Ceci étant dit, lorsque je regarde les photos publiées il y a longtemps, je les trouve beaucoup moins bonnes que celles prises plus récemment. Ce qui prouve qu’il n’y a pas que le matériel qui compte… mais ça aide. 😉

      • ANDRE Alain dit :

        Ce serait trop facile. Le comfort s’achète, pas le savoir et l’expérience.
        En attendant d’acquérir savoir et expérience en photo, je guette mes progrès et je regarde avec plaisir de belles photos sur le net.
        Merci encore de nous faire profiter de vos connaissances et de nous offrir de beaux reportages photos, très détaillés.

  26. Delvaulx dit :

    Bonjour,

    Un très bon article sur le M.Zuiko 60.
    Acquis récemment, monté sur EMD 5 II.

    Cordialement.

  27. LECORDIER dit :

    Super article. C’est détaillé, factuel, précis.
    Merci !

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Je vous remercie pour votre commentaire.

      Sur votre blogue — auquel on accède en cliquant sur votre nom, au haut de votre commentaire — j’ai bien aimé vos photos, plus soignées que les miennes.

      Cela ne m’aurais pas déplu d’avoir peut-être une seconde de plus pour les admirer sous votre diaporama…

      Et je suis heureux d’avoir appris que le suffixe ‘feur’ à la fin du nom de villes normandes est une déformation de ‘fleu’ (qui veut dire fleuve).

      Merci encore, cher collègue.

  28. jean-philippe joseph-edouard dit :

    Bonjour,

    très content d’avoir lu cet article sur le 60mm. J’aurais aimé avoir votre avis car j’hésite entre ce Zuiko 60mm et le Tamron 90mm. Comme je n’ai plus de matériel du tout, cela m’aiderait d’avoir un avis sur ces deux objectifs.
    Cordialement,

    JPhilippe

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Avant la mise en marché du M.Zuiko 40-150 mm F/2,8, j’utilisais mon Tamron SP 90 mm F/2,5 Macro en tant que téléobjectif lumineux, à défaut d’autre chose dans ma collection d’objectifs.

      Je n’ai donc aucune expérience quant à son utilisation pour de la macrophotographie.

      Plutôt que vous laisser sans réponse, j’ai fait quelques tests hier et aujourd’hui. Or à partir de mon expérience limitée, je dois dire que je n’aime pas le rendu des couleurs du Tamron.

      Les deux photos ci-dessous ont été prises à quelques minutes d’intervalle. Je les publie telles quelles, sans post-traitement.

      La balance des couleurs de la photo prise par le Tamron 90 mm F/2,5 est de 5050 °K alors qu’elle est de 5150 °K avec le M.Zuiko 60 mm F/2,8

      Il est possible que Tamron ait amélioré le rendu des couleurs dans les copies contemporaines de cet objectif. Mais si vous comptez acheter à bon prix une vieille copie, sachez qu’il vous faudra légèrement atténuer la teinte bleutée de vos photos en post-traitement.

      Voici une photo prise avec le Tamron SP 90 mm F/2,5 Macro et, en dessous, avec le M.Zuiko 60 mm F/2,8 :


      D’autre part, le Tamron n’est macro (1:1) que si on le combine avec un doubleur de focale (en anglais 2X Converter). Tel quel, son rapport de reproduction est de 1:2.

      Au sens strict, c’est davantage un objectif de proxiphotographie qu’un objectif macro.

  29. Valle Mouysset dit :

    Bonjour, merci à vous pour ce test très détaillé. 🙂

    Je suis une débutante et j’ai récemment acheté un Olympus EM-10 Mark III avec un objectif 14-42mm pancake, je tente désespérément de faire de la macro avec mais forcément le résultat est lamentable.

    J’aimerai acheter le 60mm qui est actuellement en promotion sur le site Olympus mais il est trop cher pour mon petit budget qui ne s’est pas encore remis de l’achat de l’appareil. Pensez-vous que je devrais vendre le 14-42mm pour payer une partie ou vaut-il mieux le garder ? Merci.

    P.S. Désolée de vous écrire aussi longtemps après que vous ayez écrit ce test mais je préfère avoir l’avis de quelqu’un qui s’y connaît. ?

    Cordialement.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Posséder un zoom standard (comme votre M.Zuiko 14-42 mm) est à la base de toute collection d’objectifs.

      Le vôtre est très bien. Je vous déconseille de vous en départir à moins de le remplacer par un zoom standard qui soit encore meilleur.

      Il y a bien des façons de faire de la macrophotographie. Que diriez-vous d’en faire avec votre M.Zuiko 14-42 mm.

      Impossible j’ai déjà essayé, dites-vous ? (Voyez, je lis dans vos pensées…)

      Pour une bouchée de pain, il est possible d’acheter sur l’internet une bague d’inversion.

      Une bague d’inversion est un accessoire qui permet d’inverser un objectif, c’est-à-dire qui permet de le visser à votre appareil photo par l’extrémité qui, normalement, pointe vers le sujet.

      Le diamètre d’une bague d’inversion doit correspondre exactement au diamètre des filtres compatibles avec votre objectif (soit, dans ce cas-ci, 37 mm).

      Puisque les contacts électriques de l’objectif sont à l’air libre, sa mise au point est donc exclusivement manuelle. Ce qu’on fait toujours, de toute manière, en macrophotographie.

      Voici, ci-dessous, ce que ça donne.

      Donc, pour une somme minime, vous pourriez réaliser des photos inimaginables autrement.

      Et quand vos finances seront meilleures, vous pourrez vous permettre d’acheter enfin le M.Zuiko 60 mm de vos rêves… 😉

      • Valle Mouysset dit :

        Bonjour, merci pour votre réponse aussi rapide.

        Je me suis beaucoup renseignée sur les différents dispositifs photo mais je n’avais jamais entendu parler des bagues d’inversion, sûrement les grandes marques photo qui ne veulent pas que ça se sache. Mais c’est vrai que les résultats sont digne d’un objectif macro. ?

        Malheureusement j’ai cherché partout sur Internet et je n’est rien trouvé en 37mm, elles sont pratiquement toutes en 50mm minimum ( il faudrait dire aux fabricants qu’il n’y a pas que Canon dans la vie 🙁 )

        Pendant mes recherches je suis tombée sur d’autres dispositifs pour faire de la macro à moindre frais comme les bonnettes ou les bagues allonges, mais il y a le même problème de diamètre.

        Est-ce que vous auriez une solution ? ?

      • Jean-Pierre Martel dit :

        Sur l’internet, on trouve des bagues d’inversion conçues spécifiquement pour des appareils μ4/3. Elles ont des diamètres de 46 à 62 mm, ce qui est trop grand.

        Pour leur visser un objectif dont le diamètre est plus petit, il faut associer cette bague d’inversion à une bague adaptatrice. Par exemple, une bague adaptatrice 46-37 mm (en anglais : 46-37 mm Step Down Ring).

        Ceci étant dit, je suis content de vous; vous avez effectué votre propre recherche et découvert que votre nouvel appareil μ4/3 vous offre une foule de possibilités de faire de la macrophotographie.

        Pour visser une bonnette macro trop grande, on doit recourir également à une bague adaptatrice.

        Lorsqu’elles sont conçues pour les appareils μ4/3, les bagues-allonges (appelées aussi tubes d’extension) sont toujours compatibles avec leurs objectifs μ4/3 puisqu’elles de terminent, à leur embouchure, par une monture μ4/3.

        Pour terminer, n’oubliez pas que votre appareil est compatible — moyennant l’achat d’un adaptateur — avec tous les objectifs manuels de l’histoire de la photographie, dont des dizaines d’objectifs macro conçus pour de la photographie argentique.

      • Valle Mouysset dit :

        C’est vrai qu’il y a beaucoup de bagues adaptatrices, ça va m’aider effectivement.

        Je pense que je vais acheter une bague d’inversion ou une bonnette pour voir ce que ça donne, et au pire je prendrai le 60mm quand je pourrais.

        Merci beaucoup pour votre aide précieuse, j’ai également demandé de l’aide sur des forums photo mais aucune réponse, grâce à vous j’en sais beaucoup plus maintenant. ?

        Cordialement.

  30. Cedric dit :

    En un mot comme en cent : MERCI pour ce travail explicatif. L’objectif est arrivé aujourd’hui et vos conseils sont excellents.

  31. Merci de tout coeur. J’avais acheté cet objectif avec l’envie d’améliorer mes photos en macro mais depuis 3 jours n’arrivais pas à comprendre son fonctionnement (aucune notice valable chez Olympus ni autre). Merci pour la clarté de vos explications très pédagogiques. Enfin !

  32. Pédron J-J dit :

    Bonjour et merci pour ce tour d’horizon des capacités de cet objectif que je viens d’acheter.

    MAIS, mon grand âge et mes expériences de macro sur Pentax Spotmatic il y a 55 ans environ me laissent très dérouté devant toutes les fonctions de mon nouveau E-M10 et son Zuiko 60mm 1:2.8.

    J’arrive à peu près à comprendre le petit curseur latéral de l’objectif sauf la position 1:1 qui revient à sa place dès qu’on le lâche.

    J’aurais besoin d’un mode d’emploi étape par étape pour savoir comment l’utiliser avec les commandes du boîtier. Savez-vous où je pourrais trouver ce type de tuto, en français, et particulièrement sur la façon d’utiliser ce fameux bouton 1:1 ?

    Merci et chapeau pour vos photos qui ouvrent des horizons infinis 🙂

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Le boitier de votre OM-D e-m10 peut commander l’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et la mise au point de votre objectif.

      Mais il ne peut pas limiter la mise au point à l’intérieur d’une certaine plage de distance; seul le bouton sélecteur sur le côté de l’objectif peut le faire.

      Dans mon texte, le chapitre intitulé ‘Le « 1:1 »’ devrait vous permettre d’effectuer de la macrophotographie très facilement à l’aide de votre objectif.

      Lisez ce chapitre attentivement. Si un détail vous semble nécessiter de meilleures explications, n’hésitez pas à me contacter de nouveau; je me ferai un plaisir de vous aider.

      • Pédron J-J dit :

        Merci beaucoup pour votre prompte réponse ! Je vais m’appliquer à effectuer mes approches comme vous le conseillez et me permettrai de vous recontacter si j’échoue trop souvent. 🙂

  33. joseph-Edouard dit :

    Bonjour M. Martel,

    N’ayant pas beaucoup de moyens, je voulais acheter un 60mm Zuiko mais n’ayant plus de boitier Olympus, que me conseilleriez-vous?

    Est-ce que le EMD10 mark II est valable? Je l’ai trouvé dans mes prix mais je peux encore mettre un peu de côté s’il y a mieux.

    Merci de votre réponse.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      En premier lieu, précisons que tous les appareils μ4/3 — même ceux fabriqués par Panasonic — sont parfaitement compatibles avec le M.Zuiko 60mm (comme ils le sont avec tous les objectifs μ4/3).

      Or Panasonic fut la première à offrir des boitiers capables d’empilement de mises au point (ou Focus Stacking), une technique que la compagnie Olympus s’est empressée d’offrir depuis dans ses nouveaux boitiers.

      Cette technique révolutionnaire permet de compenser la principale lacune inhérente à la macrophotographie; la faible profondeur de champ.

      Si vous vous intéressez sérieusement à la photographie d’extrêmement près, je vous conseille de vous procurer un appareil qui en est capable.

      Nécessitant l’utilisation d’un trépied, cette technique n’est pas offerte par tous les appareils de la gamme OM-D. Plus l’appareil est récent, plus c’est simple d’y recourir.

      Je vous suggère de demander conseil auprès de votre fournisseur d’appareils photo s’il possède une expérience personnelle à ce sujet.

      Malheureusement, je n’en ai pas pour l’instant. Ça viendra. Je ne peux donc pas vous guider dans l’achat d’un boitier μ4/3.

      Si tous les appareils qui en sont capables sont hors de votre budget, vous devez savoir que n’importe quel boitier μ4/3 (sauf ceux dont le capteur est à 12 mégapixels) vous permettra de prendre d’excellentes photos avec l’objectif M.Zuiko 60mm.

      • Joseph-Edouard dit :

        Bonsoir,

        ça y est, j’ai acquis le 60mm et l’OM-D E-Mark III. Je m’amuse follement!
        J’avais deux questions : Pour atteindre 20,4 Mo faut-il du raw?
        Peut-on faire un empilement d’images avec le E 5-mark III?
        Merci par avance de votre réponse.
        JPhilippe

      • Jean-Pierre Martel dit :

        Pour atteindre une résolution de 20 Mp avec votre appareil, vous devez utiliser la totalité de la surface du capteur. Autrement dit, photographier en format 4:3. Peu importe qu’il s’agisse d’un fichier brut ou d’un JPEG à la plus haute résolution.

        Quant à l’empilement de mises au point, oui, votre appareil en est capable. Mais vous aurez besoin d’un trépied et d’un sujet relativement immobile.

        De manière électronique, l’empilement de mises au point permet de pallier le principal handicap de la macrophotographie, soit la minuscule profondeur de champ, même à F/11. Il s’agit tout simplement d’une révolution !

        Je vous envie…

  34. LEMAGNY Michel dit :

    Bonsoir je viens d’avoir ce fameux Zuiko 60mm avec G9.
    L’empilement d’images est un sujet qui m’intéresse et vous donnez de précieuses informations.
    Je ne pensais pas faire cela avec cet objectif.
    Votre blog est-il toujours d’actualités? Je vois que les messages datent un peu. J’aurais aimé avoir plus de conseils. Cordialement Michel.

  35. jpjepilou dit :

    Bonjour,
    Avec mes économies, je vais enfin pouvoir m’acheter le 60mm et un boitier! Entre le M-10 et le M-5 lequel choisir selon vous? Je suis en zone intertropicale.
    Merci de votre aide.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Tous les appareils de la famille OM-D d’Olympus offrent un excellent rapport prix-qualité. N’importe quel d’entre eux vous permettront de réaliser d’excellentes macrophotographies.

      Toutefois, il existe une technique appelée empilement de mises au point qui permet de palier la principale lacune de la macrophotographie; la faible profondeur de champ.

      Ce ne sont pas tous les appareils d’Olympus qui en sont capables; seuls les OM-D e-m1, et les OM-D e-m5 à partir du mark II le peuvent. Aucun OM-D e-m10 n’en est capable pour l’instant.

      • jpje dit :

        Bonjour et merci de votre réponse.
        Le choix est donc le e-m5 III. J’allais déjà vers celui-ci car la tropicalisation était un critère.
        Bonne journée.

  36. LEMAGNY Michel dit :

    Bonsoir, je suis débutant en photo.
    je ne vois pas votre commentaire suite à ma question
    Et je voudrais savoir si en macro l’on peut faire du “Focus Stacking”.
    En 1.1 vous dîtes qu’il faut qu’une mise au point et qu’il est en manuel.
    Alors commment faire de l’empilement.
    Cordialement Michel.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Désolé pour le temps mis à vous répondre.

      D’abord oui, votre appareil Lumix G9 peut effectuer automatiquement de l’empilement de mises au point. C’est même relativement facile.

      Comment faire ?

      J’ai cherché sur YouTube un clip vidéo en français au sujet de l’empilement de mises au point sur votre appareil. Je n’en ai pas trouvé.

      Ceux en anglais, même sous-titrés, sont un peu difficiles à suivre.

      Je caresse le projet de rédiger un jour LA référence en français à ce sujet.

      D’ici là, je me vois dans l’obligation de vous suggérer de lire les pages 130 à 134 du manuel d’utilisation de votre appareil Lumix G9.

      Tout ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est que j’aime bien la relative facilité avec laquelle Panasonic a automatisé l’empilement de mises au point sur les modèles qui en sont capables.

      Toutefois, vous devez savoir que la réussite du résultat dépend de la simplicité de l’arrière-fond de la photo; vous obtiendrez un bien meilleur résultat quand ce qui doit être net sur l’image finale se trouve sur un arrière-fond dépouillé (ce qui simplifie considérablement la tâche de l’appareil photo).

      • lemagny dit :

        Bonsoir merci pour votre réponse j’ai hâte que votre projet voit le jour. J’ai fait quelques essais mais pas en macro ces essais sont concluants.
        Je pensais qu’en macro ce n’était pas possible .

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