Puisque là où j’habite, l’immeuble n’est séparé de la rue que par un trottoir de 50 cm, et puisque ma chambre n’est pas insonorisée, je ne me rappelle pas d’avoir aussi mal dormi depuis longtemps. Je me suis probablement endormi vers 2h du matin.
Dès 8h, c’est la criée des vendeurs ambulants de pain, de fruits et d’autres aliments frais. De la rue, des passants interpellent les habitants des logis.
En fait, l’étroite rue Lamparilla — ce qui signifie Petite lampe — est grouillante d’activité. D’une certaine manière, du haut de ma petite porte-fenêtre, je fais un bain de foule sans avoir à m’y mêler.
Après trois petits pains à hamburger et un verre de jus de fruit offerts gratuitement par la maison, je monte à ma chambre pour écrire le compte-rendu d’hier, en vue d’une publication dès ce matin.
Je sauvegarde le texte et ses quatre images sur une clé USB et je me dirige vers l’hôtel Florida où l’accès internet serait parmi les moins chers en ville (pour trente minutes, trois pesos convertibles, soit environ trois dollars ou 2,5 euros). L’hôtel est situé sur la rue Obispo (ce qui signifie rue de l’Évêque), une rue piétonne encore extrêmement achalandée, bordée de boutiques très intéressantes.
À l’hôtel, le seul ordinateur public est occupé. Il me faudra attendre une heure pour que mon tour arrive. Finalement, après avoir essayé pendant trente minutes de téléverser mon texte en vain, je décide d’aller ailleurs.
Mais avant, je prends le repas du midi au Café Europa, lui aussi sur la rue Obispo. Le repas sera constitué d’une soupe crevettes et nouilles, d’un plat principal de crevettes et de riz, puis d’une glace aux fraises. Un orchestre de cinq musiciens joue de la musique latine tandis qu’un couple de danseurs tourbillonnent entre les tables. Le tout pour 9,5 pesos convertibles.
Sur la rue Obispo, plusieurs restaurants divertissent aussi leur clientèle (souvent clairsemée ce mardi après-midi) avec de la musique latine jouée sur place par un groupe de musiciens.
À l’hôtel d’Angleterre, il ne leur reste plus de cartes prépayées qui donnent accès à l’internet. À l’hôtel du Parc central, c’est cinq pesos convertibles pour trente minutes, mais ils ont plusieurs postes et je n’aurai qu’une vingtaine de minutes à attendre mon tour.
La connexion internet est aussi lente qu’en Chine. Puisque Internet Explorer manque de patience lorsque l’attente est trop longue, il sera impossible d’accéder à mon blogue avec ce fureteur.
Avec Firefox, il me faudra plusieurs longues tentatives pour finalement accéder à mon blogue en tant qu’auteur. En fait, j’allais abandonner. J’étais convaincu que soit le régime cubain empêchait les gens de publier sous WordPress ou qu’au contraire, WordPress obéissait à l’embargo américain (ce qui me semble improbable puisqu’on priverait ainsi les dissidents d’un moyen d’expression). Puis soudain, je réussis à accéder au blogue et publier mon texte. Ouf !
Au total, cela m’aura pris environ trois heures pour y parvenir.
Un festival international de ballet a lieu présentement au Grand théâtre de La Havane. Puisque le Ballet Nacional de Cuba est de renommée internationale, j’aurais aimé acheter des billets à l’avance alors que j’étais encore au Canada. Ce qui est impossible hors Cuba. Même sur place, il faut attendre en ligne le jour de la représentation. Puisqu’on ne distribue pas de programme imprimé, j’espère me rappeler que le 2 novembre prochain, on présentera les ballets Coppélia et Giselle.
De retour là où je séjourne, j’obtiens la permission de déménager dans une chambre qui donne à l’arrière. Seul le coq matinal d’un proche voisin devrait perturber mon sommeil au lever du jour.
Je vais prendre le repas du soir au Jardin del Oriente, situé sur la rue Amargura (c’est-à-dire rue de l’Amertume), à quinze minutes de marche. Pour 7 pesos convertibles, j’aurai droit à une petite soupe, à un filet de poisson sauté (accompagné d’une salade sommaire) et à une bonne portion d’un gâteau délicieux.
Le soir, la rue Amargura est silencieuse. Comme quoi il ne faut pas croire que tout le quartier est bruyant.
Je rentre à ma chambre et je vais me coucher vers 22h30.
Ci-dessous, quinze parmi les photos prises aujourd’hui (Note : cliquez sur une photo pour l’agrandir).
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0
1re photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/320 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
6e photo : 1/320 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
7e photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
8e photo : 1/800 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm
9e photo : 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm
10e photo : 1/500 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 12 mm
11e photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
12e photo : 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm
13e photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
14e photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
15e photo : 1/400 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 12 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.