Vienne — Alsergrund

Publié le 25 juin 2012 | Temps de lecture : 4 minutes

 
Alsergrund est le neuvième arrondissement de Vienne. Il est situé immédiatement au nord du quartier de la Vieille ville. Cet arrondissement occupe une superficie de 3 km² et est peuplé d’environ 40 000 habitants.

La vidéo débute (de 0:04 à 0:50) par l’église Votive, conçue par l’architecte Heinrich von Ferstel alors qu’il n’avait que 26 ans, et construite de 1856 à 1879.

Cette église néo-gothique fut érigée pour célébrer l’échec d’une tentative d’assassinat à quelques pas de là, dirigée contre l’empereur François-Joseph, le 18 février 1853.

L’autel à baldaquin (à 0:30) est l’œuvre du sculpteur autrichien Joseph-Gasser von Valhorn. À 0:39, il s’agit du sarcophage de style Renaissance de Nicolas comte de Salm, un mercenaire allemand de 70 ans qui se vit confier la défense de la ville lors du siège ottoman de 1529.

À 1:16, devant la caserne Rossauer se dresse un monument érigé en honneur des défenseurs de Vienne contre l’armée turque en 1695.

À 1:33, il s’agit d’un mémorial, au ras du sol, pour rappeler les noms des Juifs du quartier tués au cours de la 2e guerre mondiale.

À quelques pas se dresse l’église des Servites (de 1:42 à 2:14), construite de 1651 à 1677. Extérieurement, elle fait très « Europe centrale » avec ses clochers élégants en bulbe d’ognon. À l’intérieur, ses magnifiques stucs baroques accumulent de la suie et de la poussière depuis des décennies. À 2:03, la chaire date de 1739 et est l’œuvre du sculpteur Balthasar-Ferdinand Moll.

De 2:17 à 2:28, c’est le Palais Liechtenstein. De 1984 à février 2012, ce palais d’été était un musée présentant une des plus importantes collections privées d’Art. Dorénavant, il ne sera accessible qu’à des groupes organisés.

Constituée depuis le XVIIe siècle par la famille princière du Liechtenstein et considérablement enrichie par le prince régnant Hans Adam II, la collection comprend près de 1 700 pièces dont des tableaux de Cranach, Rubens, Van Dyck et Raphaël. Ce musée comprend une bibliothèque magnifique et le ciel d’un escalier latéral, peint par Rottmayr, est d’une beauté stupéfiante (c’est une des choses les plus belles que j’aie vue de ma vie).

Le seul objet qu’il est permis de photographier dans ce musée est le carrosse rococo qu’on peut voir dans le diaporama.

À 2:32, c’est l’escalier Art nouveau Strudelhofstiege, situé à proximité du Lycée français de vienne, d’où les graffitis dans la langue de Molière qu’on peut y lire.

De 2:47 à 2:52, il s’agit du Josephinum, soit l’Académie médico-chirurgicale de Vienne. Quelques-unes de ses salles hébergent un petit musée consacré aux instruments chirurgicaux. Dans des cabinets vitrés sont présentés des écorchés en cire. Signalons que des écorchés sont des cadavres auxquels on a retiré la peau, révélant ainsi leurs organes internes, leurs muscles et leurs vaisseaux sanguins.

La plupart des vitres de ces cabinets datent du XIXe siècle et, conséquemment, ont de légères imperfections. Cela fait en sorte qu’en s’approchant du visage d’un écorché, on a parfois la surprise de le voir bouger un œil ou contracter légèrement un muscle comme s’il allait crier au secours…

Une visite dans la capitale autrichienne serait incomplète sans assister à une représentation d’au moins une opérette viennoise au Volksoper (ce qui signifie « Opéra populaire »). Son orchestre, virtuose, est chez lui dans un répertoire qu’il connait parfaitement.

Les décors et costumes sont très biens et les chanteurs y sont excellents. Il est à noter que les œuvres sont présentées sans surtitres : il est donc recommandé aux personnes qui ne parlent pas l’allemand d’apporter une traduction du livret de l’œuvre qu’ils viennent y voir.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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2 commentaires à Vienne — Alsergrund

  1. sandy39 dit :

    INTRODUCTION :

    Je ne vais pas tarder à avoir l’estomac dans les chaussettes : nous n’avons pas fait de vrai repas, bien avant l’Université ! Mes neurones fatiguent et mes idées vont par la même occasion s’essoufler. SNIFF !!

    Et avec la pluie de la première image, si je n’arrive plus à mettre de la poésie dans mes discours…

    L’ARRONDISSEMENT D’ALSERGRUND :

    Après la pluie, le beau temps ! Vite rétablit, en un clic, c’est magique !

    A 1:23: Ce n’est pas bien prudent, Madame : être si maniaque, on peut risquer de faire une mauvaise chute !

    A 1:37: L’avez-vous trouvée ?… La clef du Paradis ?

    Je vais prier pour qu’on trouve quelque chose à manger.

    C’est le dernier jour de votre séjour, vu la pluie.

    A 2:40: Enfin une soupe ! Mais il faudrait plus consistant pour finir la ballade en beauté…

    A 2:42: ça y est : vous vous faîtes pardonner avec une belle assiette. On partage ? Il vaut mieux, si c’est un repas du soir…

    A 2:59: C’était qui Charlotte Léa Merores ?

    A 3:03: Les petits animaux doivent être en pâte d’amande.

    A 3:14: Elle n’a pas l’air bien contente la Dame au sac vert !

    A 3:15: Vous avez soupé de bonne heure : 18h50 ! Ah oui, pour vous rendre à l’Opéra ! Vous avez bien fait car il y avait de la mini-jupe !

    A 3:49: 80 euros ! Vous aviez réservé un mois à l’avance ?

    CONCLUSION : Pas vraiment d’idées mais contente d’avoir bien mangé. OUFF !

    • Charlotte-Lea Mérorès est une mécène qui, a son décès survenu en 1896, légua ses biens à une fondation qui porte son nom. À 2:59 dans la vidéo, on peut voir l’ancien édifice de la Fondation, construit en 1902.

      « À 3:49 : 80 euros ! Vous aviez réservé un mois à l’avance ? »

      Non, des mois d’avance : j’étais assis au centre de la quatrième rangée du parterre.

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