Vienne — Josefstadt

Publié le 22 juin 2012 | Temps de lecture : 3 minutes

 
Littéralement, Josefstadt signifie « Ville de Joseph » (en référence à l’empereur Joseph Ier). Annexé à Vienne au XIXe siècle, Josefstadt est le plus petit arrondissement de la capitale autrichienne. Sa superficie, de 1,08 km², est peuplée d’environ 22 000 personnes.

Notre visite débute à l’université de Vienne (de 0:04 à 0:55) dont le patio (c’est-à-dire sa cour intérieure à ciel ouvert) est entouré d’une galerie à arcades où s’alignent les bustes des professeurs et chercheurs qui ont contribué à la gloire de l’institution.

De (0:49 à 0:55), il s’agit de la grande salle d’apparat de l’institution, dans laquelle ont lieu les remises officielles de diplômes. À l’origine, le plafond de cette salle devait être décoré de trois œuvres commandées à Klimt (en blanc et noir sur la photo) mais qui n’ont jamais été installées en raison du scandale qu’elles ont provoqué.

À 1:08, c’est une des plus jolies maisons bourgeoises de la ville. Construite en 1697, c’est la Vieille boulangerie; on y fabriqua du pain pendant plus de 250 ans, plus précisément de 1701 à 1963. On y trouve aujourd’hui un petit musée de la boulangerie et un café-restaurant.

Après un aperçu du parc Schönborn (de 1:14 à 1:21), délimité par sa clôture Art Nouveau, nous visitons (de 1:22 à 1:54) l’ancien Palais Schönborn-Batthyány, dessiné par Johan-Lukas von Hildebrandt au tournant du XVIIIe siècle, et remanié par Isidor Canavale en 1760.

Converti depuis 1913 en Musée des arts et traditions populaires, celui-ci présente des objets, surtout en bois, fabriqués par les Autrichiens pour usage domestique ou pour représenter leur dévotion à Dieu ou à l’empereur. En plus de maquettes, on a reconstitué deux pièces de maisons paysannes dans lesquelles on pénètre en baissant la tête puisqu’autrefois, les gens étaient plus petits qu’aujourd’hui.

À 2:01, c’est une Smart, mieux connue chez nous pour ces voitures droites, à deux passagers, pas très élégantes.

Puis nous voyons l’église des Piaristes (de 2:15 à 2:51), construite de 1698 à 1719 et probablement conçue par l’architecte Johan-Lukas von Hildebrandt. Ses deux tours datent de 1854.

Son intérieur rococo est spectaculairement beau, pas trop surchargé, avec des plafonds peints en trompe-l’œil en 1752-3 par Franz-Anton Maulbertsch, et qui sont parmi les mieux réussis de Vienne.

C’est à cet endroit qu’eut lieu, le 26 décembre 1796, la première exécution publique de la Messe pour un temps de guerre (appelée également Paukenmesse c’est-à-dire Messe des timbales) de Joseph Haydn.

Le premier titre de cette messe fait allusion aux circonstances de sa composition alors que les armées de Bonaparte menaçaient Vienne. Le second titre a été donné à cause des solos de timbale de l’Agnus Dei illustrant concrètement cette menace. Rappelons que Josefstadt était situé à l’extérieur des remparts de Vienne et, conséquemment, était particulièrement vulnérable face à des troupes ennemies.

De 2:59 à 3:04, nous apercevons le Théâtre de Josefstadt, le plus vieux théâtre de Vienne (1788) toujours en activité. Ce dernier offre en vente les DVD de ses plus grands succès, une initiative qu’on devrait sans doute imiter au Québec, alors que les pièces de théâtre les plus appréciées du public sont jouées à guichets fermés et disparaissent de l’affiche après seulement quelques semaines de représentations.

La vidéo de termine par quelques bâtisses du quartier.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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Un commentaire à Vienne — Josefstadt

  1. sandy39 dit :

    INTRODUCTION :

    Nous allons mettre un petit peu plus d’ingrédients dans ce quartier de Vienne.

    En effet, ce week-end, en fouillant mes recettes de cuisine, j’ai réalisé un célèbre dessert : une Sachertorte avec nappage à la confiture d’abricot (la mienne !), ainsi qu’avec un glaçage au chocolat-sucre glace. (Je ne sais pas si c’est la vraie recette !) Vous auriez dû venir pour… comparer mais aussi pour vivre une scène du Quotidien : un repas au milieu de la Forêt.

    Comme quoi avec des sujets divers et grâce à des moments sublimes, on peut toujours écrire et vivre de l’EXTRAORDINAIRE, entre deux casseroles que j’empoigne…

    Sur LE SUJET, je ne vais pas faire de Blabla car nous n’avons rien trouvé à manger ! Alors comment va t-on faire pour être assidus aux cours donnés à la FAC ?

    Ce qui m’intéresse le plus, c’est la FAC mais sans rien dans le ventre, je ne sais pas si je vais tenir longtemps…

    Se rendre à la FAC avec son sac en bandoulière, au milieu de cet univers -qui me paraît agréable et bien accueillant- pour apprendre TOUJOURS et ENCORE… çà c’est du BONHEUR ! …

    CONCLUSION : APPRENDRE, C’EST VIVRE !

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