FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 8

Publié le 15 juin 2012 | Temps de lecture : 3 minutes
Eugène et le Cheval
Yves Jamait
Jali
Les Vendeurs d’Enclumes
1995
Fatoumata Diawara
Plume Latraverse
Le Vent du Nord
Dissonant Nation

En début de soirée, c’est accompagné de ma maman (qui adore les foules) que j’assiste aux FrancoFolies. Nous verrons ensemble le québécois Eugène et le Cheval à la scène Sirius XM, le français Yves Jamait au Pub urbain Molson M, puis le belge Jali (un spectacle très sympathique) à la Place des festivals.

À 20h, mon frère François ramène notre mère à sa résidence pour personnes âgées. Je fais donc seul le reste de la soirée, une solitude toute relative, au milieu de dizaines de milliers de festivaliers.

J’ai donc le choix entre le répertoire étrange du sextet français Les Vendeurs d’Enclumes à la scène SiriusXM, le hip-hop du sextet français 1995 sur la scène Ford ou la musique enlevée de la malienne Fatoumata Diawara. Mes préférences étant ce qu’elles sont, je prendrai donc le repas du soir à la cafeteria Commensal, de laquelle on pouvait entendre le spectacle de cette dernière.

Puisque je ne fais pas partie des milliers d’admirateurs du folk-rock de Plume Latraverse, je ne suis pas pressé de terminer mon repas et j’irai finalement sur la Place des festivals que pour prendre quelques photos de cet artiste et me rendre immédiatement après devant la Place des Arts afin de faire calmement le tri des photos prises jusque-là.

À 22h, Le Vent du Nord donne son spectacle sur l’esplanade de la Place des Arts. En 2004, ce groupe était le récipiendaire du prix JUNO dans la catégorie « Album traditionnel de l’année/groupe ». Les présentations révèlent des musiciens engagés et très nationalistes. Leur répertoire est alerte et mélodieux.

Environ la moitié des œuvres sont purement instrumentales. Le reste est surtout composé de chansons à répondre. Le chant est monodique; tous les chanteurs chantent le même air, sans contrepoint, comme le fait La Bottine Souriante.

L’assistance est nombreuse et contrastée. À gauche, on discute sans retenue (note : les filles, pourquoi ne pas aller placoter ailleurs ?). À droite et à l’arrière, on écoute attentivement alors qu’au centre, les gens dansent avec un plaisir évident.

Bref, un bon spectacle que j’ai apprécié.

À 23h, le trio punk français Dissonant Nation se produit sur la scène Ford. J’assiste à leur spectacle partiellement et je les quitte pour me rendre aux Katacombes entendre Eiffel (un groupe rock français qui m’a jeté par terre un jour plus tôt). Malheureusement, il ne reste plus que quinze minutes à leur présence sur scène puisqu’ils ne font que la première partie d’un autre groupe que je ne connais pas. Plutôt que de payer 30$, je rentre me coucher.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 128 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,5 — ISO 1600 — 138 mm
3e photo  : 1/200 sec. — F/4,9 — ISO 1000 — 96 mm
4e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 40 mm
5e photo  : 1/100 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 40 mm
6e photo  : 1/250 sec. — F/5,1 — ISO 2000 — 108 mm
7e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 8000 — 150 mm
8e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 150 mm
9e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel