Robert Charlebois
Alexandre Belliard
Eiffel
En finissant de travailler, je me précipite entendre Robert Charlebois aux FrancoFolies, devant une Place des Festivals noire de monde. Dans la musique populaire québécoise, il y a l’avant et l’après Charlebois.
Celui-ci a été à la hauteur de sa réputation et a livré un excellent spectacle.
Vers 22h15, je me rends entendre Alexandre Belliard sur l’esplanade de la Place des Arts. Cet auteur-compositeur engagé, explicitement indépendantiste, compose des chansons en l’honneur des héros de notre histoire nationale.
Son CD — Légende d’un peuple (Tome 1) — est super-écologique : il est vendu dans une pochette de carton recyclé sur lequel le texte est étampé (et non imprimé). Chaque CD est numéroté (le mien porte le numéro 1742) et signé par l’artiste.
Pour ce spectacle, qui se terminait à 23h, M. Belliard était entouré de collaborateurs tout aussi talentueux que lui.
À 23h, c’est le tour du groupe français Eiffel sur la scène Ford. Celui-ci est un des meilleurs groupes rock français et son chanteur principal, Romain Humeau, une véritable bête de scène. Petit détail : M. Humeau portait le carré rouge des opposants à la hausse des frais de scolarité à la cuisse tandis que sa guitariste l’avait sur son instrument. Leur 4e CD — À tout moment — paru en 2009, n’était pas disponible chez Archambault mais peut être acheté sur iTunes pour une bouchée de pain.
Leur 2e prestation à Montréal, payante cette fois-ci, aura lieu jeudi le 14 juin à 23h aux Katacombes, situé au 1635 boul. St-Laurent. Allez-y, c’est vraiment bon.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
2e photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 150 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/4,1 — ISO 800 — 45 mm
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