Du Sud-Ouest de la Vieille ville, nous avons vu précédemment le Palais impérial (dont l’aile appelée Nouveau palais impérial), de même que l’Opéra national.
Notre visite commence par les édifices qui entourent la petite Place de l’Albertina. De 0:34 à 1:50, c’est le Palais Lobkowitz, édifié de 1685 à 1687 par Giovanni-Pietro Tencala, et dont l’intérieur fut remanié en 1710 par l’architecte principal de la Cour impériale, Johann-Bernhard Fischer von Erlach.
De 1745 à 1910, le palais fut la propriété de la famille Lobkowitz. C’est dans la salle de concert du palais (de 0:49 à 0:55) que Beethoven présenta pour la première fois plusieurs de ses compositions. Il est à noter que sa Troisième symphonie, originellement prévue en l’honneur de Napoléon Bonaparte, fut finalement dédiée à Franz-Joseph-Maximilian von Lobkowitz, mécène et protecteur de Beethoven. De nos jours, le palais abrite le Musée autrichien du théâtre.
De 1:52 à 1:56, voici la façade du Palais Pallavicini (fin du XVIIIe). Puis à 2:07, il s’agit d’un aperçu des ruines romaines découvertes sous la Place Saint-Michel.
Bordant cette place, on peut voir la Maison Loos (ci-dessus), œuvre de l’architecte Adolf Loos : le modernisme dépouillé de l’édifice fit scandale à Vienne. En rentrant au palais par la Porte Saint-Michel, l’empereur tirait les rideaux de son carrosse du côté de cette maison afin d’éviter de la voir. C’est aujourd’hui une succursale bancaire.
De 2:16 à 2:43, nous visitons l’Église Saint-Michel. Lors de mon passage, un marché aux puces avait lieu dans la sacristie (de 2:44 à 2:48).
À deux pas de l’église, nous voici en face de la librairie Manz (à 2:53) — dont la devanture a été dessinée par Adolf Loos en 1912 — puis dans la pâtisserie Demel, l’une des plus célèbres de Vienne (de 2:54 à 3:12).
À 3:59, c’est le Palais Dorotheum où se tiennent périodiquement des enchères et, en face, l’Église luthérienne municipale (à 4:02). De 4:07 à 4:10, nous apercevons l’Église évangélique H.B.
De 4:31 à 4:36, voici l’Église des Capucins dont la construction fut terminée en 1632. C’est dans sa crypte que reposent les corps de 138 membres de la dynastie des Habsbourg (dont celui de l’Impératrice Sissi).
De 4:46 à 4:55, voici la tartinerie Art Déco Trzesniewski.
Percé d’un dédale de galeries marchandes, le Palais Ferstel (de 5:37 à 6:01) a été construit en 1860 par l’architecte Henrich von Ferstel. De style néo-roman ou néo-renaissance, le palais renferme la fontaine de l’Ondine du Danube, sous un puits de lumière.
Le sud du palais est occupé par le café Central, autrefois lieu de rencontre de l’intelligentsia viennoise. Nous en faisons la visite de 7:01 à 7:28, après fait un long détour dans le quartier, ce qui nous a permis de rencontrer le Palais Kinski (de 6:13 à 6:16) construit de 1713 à 1716, le Palais Porci (à 6:18) construit en 1514, et la plus connue des maisons que Beethoven occupa à Vienne (de 6:46 à 6:52). À 6:54, la Maison des trois jeunes filles est typique des maisons bourgeoises de style Biedermeier.
De 7:30 à 7:33, c’est la façade Art Déco de l’hôtel Radisson Blu Style. De 6:35 à 6:39, nous voyons une entrée du Palais Niederösterreich, construit de 1839 à 1848.
De 7:40 à 8:06, nous visitons l’Église des Frères mineurs ou Minoritenkirche, construite en 1339, mais dont le toit et le clocher originels ont été détruits au cours du siège ottoman de 1683.
Les Viennois aiment leurs parcs. Devant, à l’ouest et derrière le Nouveau palais impérial, on trouve respectivement le Parc du Peuple, la Place Marie-Thérèse et le Parc du Palais.
On visite le premier de 8:23 à 8:52. À 8:33, il s’agit de la statue érigée en l’honneur de l’Archiduc Charles-Louis d’Autriche (1771-1847), vainqueur de Bonaparte à Aspern en 1809. De 8:47 à 8:52, c’est le mémorial au dramaturge Franz Grillparzer. Ce monument a ceci de particulier que dans son hémicycle, chacun des panneaux illustre une de ses tragédies.
La Place Marie-Thérèse (de 8:54 à 9:04) est un parc à la française assez simple, agrémenté de fontaines, et situé à l’ouest du Nouveau palais impérial, entre le Musée d’histoire naturelle et le Musée de l’histoire de l’Art qui lui fait face. Ce dernier présente l’essentiel des œuvres d’Art collectionnées par la dynastie des Habsbourg pendant des siècles.
Dans le Parc du Palais (de 9:05 à 9:22), situé à l’arrière du Nouveau palais impérial, on trouve un monument en l’honneur de Mozart, créé par le scuplteur autrichien Viktor Tilgner en 1896.
La fin de la vidéo est fortement déconseillée aux personnes au régime : il s’agit d’un arrêt prolongé à l’Hôtel Sacher, un haut-lieu de la pâtisserie viennoise, célèbre pour sa Sacher Torte (ci-dessus).
Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne
Vous croyez qu’on va tenir jusqu’à Z pour faire notre tour en calèche, surtout si nous avons trop mangé de gâteaux plein de colorants. Nous risquons d’être intoxiqués avant la fin.
Et on commence par des toasts avec un verre de blanc ou bière très claire ? En plus de l’alcool mélangé à des colorants ! Comment va finir notre visite ?
A 0:32 : le café est trop noir pour moi et immense. En Suisse, on a droit à un petit chocolat et une dosette de crème liquide.
Il y a aussi de la moquette au Palais Lobkowitz.
A 0:43 : on dirait une robe de chambre. Je parie qu’on n’a même pas le droit de l’essayer !
Ce sont des déguisements pour le Théâtre.
A 1:00 : la robe est offerte par cocacola ? (J’ai entendu récemment à la Télé : il y a trop de E150 dans le coca et ça donne le cancer).
A 1:02 : c’est la robe en papier carbone. Ca impressionne…(Les Petits Papiers de Serge Gainsbourg, chanson reprise par de nombreux Artistes…)
Petites rues piétonnes, loin des regards indiscrets où l’on reviendrait ADO. Mon Dieu, comme elle est loin la jeunesse !
Les ruines sous Vienne ne nous disent pas grand chose. C’est comme ça sous tout Vienne ?
Quelle blancheur pour l’Eglise Saint Michel ! L’Intérieur est moins chargé et moins tape à l’oeil que dans les précédentes vidéos où je parlais de sucre d’orge.
A 2:52 : elle n’a pas l’air commode la Dame au sac rouge. J’espère qu’elle ne vous a pas demandé de sortir votre pellicule !
La Pâtisserie fait salon de Thé et l’Atelier de fabrication ne rechigne pas sur l’hygiène. Ils vous ont laissé le droit de photographier ou vous l’avez pris le droit ?
Vacherin ou gâteau , il mérite d’être partagé car il serait encore bien meilleur… Après le gâteau, on fait des bulles, comme les gamins.
Mais dîtes-moi, comment faîtes vous pour prendre en photo quand vous avez une main bien occupée ?
A 3:21: ils font quoi dans la vitrine ? Ils essaient leur costume ? Ils ne vont quand même pas se déshabiller ! A mon avis, ils rêvent un peu les mecs. Le clown rêve moins et est plus sûr de lui. Avouons, il est joli le coup de la bouteille.
A 4:02: l’Eglise luthénienne reste simple.
A mon avis, quartier riche. Tout un quartier où il fait bon manger, s’habiller, prier… Enfin, pour dépenser des sous !
A 5:54: L’accès à la Galerie marchande est réservé uniquement aux chaussures propres !
A 6:09: Qu’il est pas beau le crapaud !
A 6:12: Crèmerie. Fromage à déguster toujours avec un bon vin blanc.
A 6:36: Il y a toujours un sac à ramener de quelque part, pas comme le crapaud.
A 6:42: Ce sont des confitures Bonne Maman ? (c’est une marque)
A 6:47 : C’est quoi le Beethoven Shop ?
Le café central doit accueillir du Beau Monde. On peut toujours remanger une part de gâteau… La presse est, en plus, bien rangée : il est donc impossible de voler le magazine où il y a notre Idolle !
A 7:27 : Au pif, velouté d’asperges ou champignons avec une pointe de persil. Peut-être pas car ils sont après, les champipi.
A 8:27: Voici le problème des débardeurs, on est obligé de voir les bretelles du soutien-gorge. Et si forte poitrine, ça déborde de partout !
A 8:28 : Avez-vous essayé de faire comme la Jeune Fille ? Vous a t-elle prêté sa corde ?
A 9:39 : Hôtel Sacher : correct les prix. Ils la font bien, la Sachertote ? Mais attention de ne pas montrer sa carte bancaire à tout le monde !
A 9:50 : Ah la cerise sur le gâteau. Que du bonheur !
Mais, vous en avez mangé combien de parts ? C’est des coups à rien dormir ou à dormir avec la bassine à côté de soi ! C’est trop. Faut arrêter ! Je me limiterais au chocolat viennois. Enfin, c’est fini, OUF !
À 1:00, je serais surpris que ce couvre-chef sous commandité par Coca-Cola. J’ai plutôt l’impression que le responsable des costumes jugeait ironique que le personnage de la pièce de théâtre ou de l’opéra soit coiffé ainsi.
Le fort romain de Vindobona (ancêtre de Vienne) occupait un carré entièrement situé dans le Nord-Ouest de la Vieille ville. Le côté Sud du fort correspondait au Graben d’aujourd’hui.
L’artère Nord-Sud principale de n’importe quel fort romain s’appelait le cardo. Les fouilles devant le Palais impérial (à 2:07) ont révélé des vestiges le long du prolongement du cardo à l’extérieur du fort.
Les photos prises à l’intérieur de la pâtisserie Demel (de 2:54 à 3:12) l’ont été après en avoir obtenu la permission. Si les cuisines sont entièrement vitrées, c’est pour permettre aux clients de juger de la propreté des lieux.
À 3:13, comment ai-je pu tenir un gâteau d’une main et le photographier de l’autre? C’est que mon appareil-photo (un Panasonic GH1) est relativement léger et compact. L’appareil et l’objectif 14-45mm pèsent au total 661g : ils me permettent de prendre d’aussi bonnes photos que des appareils reflex quatre plus lourds.
À 3:21, ce sont simplement des mannequins vivants. Ils attirent beaucoup plus l’attention des passants que ne le ferait cette vitrine sans eux.
Vous avez raison de dire que l’église luthérienne municipale (à 4:02) est sobre. À l’exclusion d’anciennes églises catholiques d’Amsterdam devenues des temples calvinistes, tous les temples protestants que j’ai visités sont remarquables par leur dépouillement. Tout y est axé sur la lecture et l’interprétation de la Bible. Hors des offices, rien ne vient troubler le recueillement des fidèles.
À 6:09, j’aime bien l’originalité de cette sacoche en forme de crapaud; c’est une bonne manière de repousser les voleurs…
À 6:47, c’est l’entrée de la billetterie et du magasin de souvenirs du Musée Beethoven.
Au fur et à mesure que le temps passe, je suis moins certain de ce que j’ai mangé à Vienne. À 7:47, oui, c’est très probablement un velouté de champignons.
À 9:39, la Sacher Torte est en effet, délicieuse. Visiter Vienne sans goûter à ses viennoiseries, c’est comme revenir de Paris sans avoir remarqué la Tour Eiffel.
Super pour les détails techniques !
Si, parfois j’ai raison, cela vous sert aussi à vous rafraîchir la mémoire…